Cabourg....
il était une fois......un lieu dit devenu une rayonnante station balnéaire.
Recto 1
Missale Notatum - 1101
Missel de l’Abbaye Saint-Martin de Troarn du XIIème siècle - B.N.F. de Paris - manuscrit latin 14446.
Acte de donation à une abbaye, en latin de Hugues Capet, daté du 20 juin 988 - Document des Archives Nationales de Paris.
L’impensable tableau géologique, le décor géographique sont désormais en place….
dans le temps de l’histoire,
L’agglomérat de constructions qui compose le village dénommé Cabourg dés le XIème siècle, forme une structure spatiale plus ou moins fermée, et confinée, à la fois protectrice et contraignante qui secrète sa propre économie.
Acte du Cartulaire Saint-Etienne de Caen du XIème siècle, concernant Cabourg - Bibliothèque Nationale de France de Paris.
Acte du Cartulaire Saint-Etienne de Caen du XIème siècle, concernant Cabourg - Bibliothèque Nationale de France de Paris.
Le hameau, puis le village ont survécu aux communautés successives, d’où quelquefois des déphasages entre la structure et la fonction. Par sa permanence, l’espace construit du village de Cabourg est l’élément fondamental de la continuité.
Carte du XVIéme siècles situant le village de Cabourg au pied des dunes, dans les marais de la Dives -Document des Archives Nationales de Paris.
l’espace rural : réalité économique, création humaine………
L’espace rural de Cabourg, est circonscrit au milieu naturel aménagé par l’homme au détriment des dunes et du marais, exclusivement consacré à la production agricole. Au début vivrière et complémentaire, avant de devenir l’élément principal. Cette production agricole au sens large, est animale et végétale. Exploitée par des groupes humains familiaux qui fondent sur lui peu à peu, une partie, puis la quasi totalité de leur vie économique et sociale.
Il s’opposera pendant un laps de temps à l’espace urbain : le Vieux Cabourg à la ville nouvelle - le Bas Cabourg au Haut Cabourg ; mais revenons en cette période peu connue, ou ignorée, objet de ce chapitre.
Apparu vers le Néolithique, avec les premières formes de l’élevage, et de la culture, l’espace rural, se confond pratiquement jusqu’au XVIIème siècle. Un fait ressort nettement à Cabourg : la population urbaine devint très rapidement plus nombreuse et plus puissante sur le plan économique et politique, pesant sur la vie et l’organisation de la campagne. L’espace rural fut dominé par la ville nouvelle .
De nos jours l’espace rural ou « espace physique », est un vestige, une notion qui devient tout particulièrement confuse pour qui veut se pencher sur le passé, spécifique de Cabourg ; un écheveau que l’historien s’efforce de démêler.
La définition que nous pourrions donner est : l’espace rural de Cabourg, est l’aspect particulier, mais banal de l’épiderme terrestre.
dans les brumes du passé……lorsque la documentation écrite se révèle décevante.
En compulsant des feuillets épars dans différents Centres d’ Archives, nous avons découvert, que le bas niveau technique de l’agriculture n’est pas le facteur essentiel qui a réglé le niveau matériel des habitants du village de Cabourg. La famine, contrairement à ce que croyait Malthus n’explique pas la cause principale de l’absence de tout progrès, de toute croissance démographique.
À Cabourg, et vraisemblablement en d’autres lieux, l’accroissement de la population a été l’élément fondamental d’un profond changement en matière agriculture. Un essor sensible semble s’être manifesté à Cabourg vers 1330, voire 1340, probablement le « pourquoi ? », du hameau devenu village : poussée démographique incitant à défricher, à créer des espaces cultivables. Le marais, étant et restant un lieu naturel et privilégié d’herbage à bovins.
À ce propos l’examen approfondi des Censiers seigneuriaux que nous avons pu trouver, sont des informateurs précieux, à cause de la nomination des censitaires. Car les patronymes héréditaires ne sont apparus qu’assez tard vers 1250, et même 1300. Auparavant le surnom était viager, et certains sobriquets étaient attachés / collés aux individus, aux familles, évoquant souvent un endroit, le lieu d’origine de leurs détenteurs, ou une activité.
L’outillage s’étant amélioré, le métal remplaça progressivement le bois, libéra de la main d’œuvre, restreignant le cercle familial de l’époque Carolingienne. Le système féodal de la tenure présente un aspect saisonnier : les filles et les garçons vers l’âge de 13/15 ans se louaient dans les métairies du « Pays d’Auge », chez les seigneurs des environs et revenaient à la morte-saison. Cette période était propice à la création de nouveaux champs, à l’assainissement de certains lieux marécageux sur le terroir Cabourgeais.
L’agriculture à Cabourg fut le vecteur d’une activité annexe, dont la plus représentative fut jusqu’au XIXème siècle : la dentelle.
En 1250, un texte mentionne un attelage de trois bovins tirant une charrue sans coutre. Plus rapide la cheval de trait coûtait encore en 1274, très cher à l’achat et en nourriture. Vers 1350, les paysans/pêcheurs du village de Cabourg, qui n’avaient pas abandonnés cette activité ; continuaient à procéder à de multiples labours. Pratique ancienne, remontant à la période Carolingienne qui stipulait, deux labours sur la jachère avant les semailles de grains d’hiver.
Une ombre permanente planait sur Cabourg, et ses habitants, la crainte séculaire de la submersion. Cette crainte se manifestait avec le retour offensif de l’eau, aux marées d’équinoxes ou lors des crues de la Dives et de la Divette.
Au seuil du XIVème siècle, les populations de nos campagnes n’étaient pas encore libérées des anciens mythes, et des croyances millénaires, datant des époques où les populations gauloises avaient été forcées de fuir devant l’élévation du niveau marin, véritable transgression de la mer du Nord envahissant les terres.
La démographie, n’était plus depuis quelques temps si massive, vers 1305 une série d’années très pluvieuses fit pourrir beaucoup de blés. Puis, en 1309 la « crise frumentaire », dont le paroxysme fut atteint dans les années 1315-1317. Puis, la grande peste de 1348, signe le terme de la phase d’expansion agricole.
La situation se serait-elle redressée d’elle-même si les pandémies, les ruines de la guerre n’étaient peu après venues entretenir et renforcer les difficultés ? Nul ne peut répondre à cette question, mais la peste noire, les terribles phases de la « Guerre de Cent ans » - 1348-1360 et de 1415 à 1441 environ ; laissèrent de profondes traces.
L’accessibilité particulière de Cabourg, fit de ce lieu, un endroit pratiquement préservé.
L’agriculture à Cabourg fut le vecteur d’une activité annexe, dont la plus représentative fut jusqu’au XIXème siècle : la dentelle.
En 1250, un texte mentionne un attelage de trois bovins tirant une charrue sans coutre. Plus rapide la cheval de trait coûtait encore en 1274, très cher à l’achat et en nourriture. Vers 1350, les paysans/pêcheurs du village de Cabourg, qui n’avaient pas abandonnés cette activité ; continuaient à procéder à de multiples labours. Pratique ancienne, remontant à la période Carolingienne qui stipulait, deux labours sur la jachère avant les semailles de grains d’hiver.
Une ombre permanente planait sur Cabourg, et ses habitants, la crainte séculaire de la submersion. Cette crainte se manifestait avec le retour offensif de l’eau, aux marées d’équinoxes ou lors des crues de la Dives et de la Divette.
Au seuil du XIVème siècle, les populations de nos campagnes n’étaient pas encore libérées des anciens mythes, et des croyances millénaires, datant des époques où les populations gauloises avaient été forcées de fuir devant l’élévation du niveau marin, véritable transgression de la mer du Nord envahissant les terres.
La démographie, n’était plus depuis quelques temps si massive, vers 1305 une série d’années très pluvieuses fit pourrir beaucoup de blés. Puis, en 1309 la « crise frumentaire », dont le paroxysme fut atteint dans les années 1315-1317. Puis, la grande peste de 1348, signe le terme de la phase d’expansion agricole.
La situation se serait-elle redressée d’elle-même si les pandémies, les ruines de la guerre n’étaient peu après venues entretenir et renforcer les difficultés ? Nul ne peut répondre à cette question, mais la peste noire, les terribles phases de la « Guerre de Cent ans » - 1348-1360 et de 1415 à 1441 environ ; laissèrent de profondes traces.
L’accessibilité particulière de Cabourg, fit de ce lieu, un endroit pratiquement préservé.
Pendant des siècles l’accès dudit village, de Troarn, de Varaville, n’était possible que par un parcours très dangereux : piste serpentant à travers les marais de la Dives, itinéraire connu que de quelques initiés . par Dives, avec un franchissement par un pont en bois non permanent ; enfin, le seul réellement fiable, par la grève exclusivement à marée basse.
De 1450 à 1560, on se nourrit mieux, deux bons repas, où la viande tient la place principale, à nouveau croissance de la population.
Renforcement de la communauté villageoise et de la paroisse.
Indirectement, le poids des événements.
Avant de développer les différentes étapes de la lente dégradation qui va marquer la vie des paysans de Cabourg entre 1560 et 1700. Il importe de dégager les principaux éléments d’une conjoncture apparemment ordinaire défavorable, qui a lourdement influé sur les villageois.
Une certitude incontournable, si la vie au quotidien des habitants pêcheurs/paysans du village de Cabourg est rythmée par le temps, elle est étroitement liée aux caprices des saisons. Cela l’était d’autant plus, en ces temps où les artifices de la technique ne venait pas masquer, truquer les conséquences catastrophiques d’une grande sécheresse, de gelées printanières, ou de longues périodes pluvieuses. Rien de plus capricieux, rien de plus aléatoires que jeu des saisons. Les fantaisies du célèbre anticyclone des Açores existaient déjà même si les contemporains d’Henri IV et de Louis XIII, en ignoraient le rôle.
Depuis la dernière glaciation de Würm, dont nous avons abondamment parlé au début de cet ouvrage, le climat, notre climat n’a guère changé. Cependant, il semble osciller sur un long terme, avec les limites d’une extrême souplesse : tantôt plus chaud, tantôt plus froid, tantôt plus humide, tantôt plus sec.
Ce que nous avons constaté lors de nos investigations : à la fin du « Moyen Âge », un léger et durable refroidissement qui a été baptisé « petit âge glaciaire ». Des Historiens le font débuter vers 1580, et durer jusqu’au milieu du XIXème siècle. En gros les plus mauvaises périodes se situent entre 1580 et 1610, entre 1640 et 1665, entre 1690 et 1710. Les pulsations de la production agricole vivrière sont évidemment conditionnées par la périodisation météorologique.
Un autre point très important. Au fur et à mesure que l’on se rapproche de la seconde moitié du XVIIème siècle, dans la recherche d’informations sur le passé / l’Histoire de Cabourg, les documents écrits deviennent de plus en plus nombreux, de plus en plus détaillés et précis. Ainsi, les Registres de baptêmes, dont la tenue fut ordonnée par l’Ordonnance de 1539, se multiplient, complétés au début succinctement des mariages, puis des sépultures. C’est ainsi qu’après en avoir « épluchés », un certain nombre, pour avons découvert que le premier édifice religieux de Cabourg, fut une chapelle édifiée sur un terre plein dominant les « salines », en remplacement de l’oratoire.
Autre « trouvaille », à Cabourg les mariages et les baptêmes coïncidaient systématiquement avec les sépultures. Notre curiosité au paroxysme, nous fit trouver, qu’un religieux bénédictin de l’abbaye de Troarn, traversant dans sa plus grande largeur les marais de la Dives, par une sente connue que de très rares initiés, accompagné d’un âne portant vêtements et accessoires sacerdotaux, procédait à l’office de sépulture, puis après l’inhumation du défunt, célébrait le ou les mariages, procédait au (x) baptême (s); puis regagnait son couvent.
Définir ce qui change dans le monde de nos villageois de Cabourg entre 1660 et 1789, c’est d’abord la démographie modifiant la structure du village lui-même. On note la grande famine de 1693-1694, suite à un hiver 1692-1693 excessivement rigoureux, et une printemps, un été, un automne 1693, froids ; l’hiver 1693-1694 glacial. Cette succession de phénomènes provoque une baisse du nombre des mariages, un effondrement des baptêmes, un triplement du nombre des morts.
Vers 1770, dans les inventaires après décès, on observe l’apparition de chaises, de lits, de charrettes, de récipient divers, ce qui précise une forme d’enrichissement, certes modeste mais réel. L’apparition du filage à la maison, favorie la prolifération des dentellière, et du tissage, contribuent « à mettre du beurre dans les épinards…. »
Cabourg, une trilogie :
la mer, la terre, les hommes.…..un village, un terroir, une réalité humaine
À Cabourg, la spécificité de l’espace rural que nous avons développé, si elle est une réalité humaine, elle est également et surtout définie par une réalité écologique
Il ne faut surtout pas oublier, que dès le Moyen Âge le bois donc les forêts, l’herbe considérée comme inutile , la faune sauvage qualifiée de gibier ou de nuisible furent et sont toujours des biens de consommation ou de choses à éliminer. La destruction « de la couverture vivante » a été l’acte premier de l’activité agricole. L’espace agricole naît du défrichement. Les espèces et les formations végétales , exactement comme la faune sont détruites sur place ou repoussées et contenues hors la lisière des terres cultivées. Il en fut de même ce site lorsqu’il devint un hameau habité. Le « statut de gibier », inéluctablement provoqué l’extinction complète d’espèces qui n figurent même plus dans les Centres zoologiques.
Ossements d'aurochs - Collection privée.
Biface du Moustérien final, en silex roux étranger à la région - Collection privée.
On remarquera le fil du coupant pratiquement linéaire, obtenu par la régularité des enlèvements latéraux. Presque 400.000 ans séparent ces deux outils lithiques - Le biface servait à fendre, couper, tailler, sculpter, gratter, racler, percer le bois, la corne, le cuir, la viande. C'était l'outil universel.
Harpons du Magdalénien, tailler, sculpter dans de la corne de rennes - Collection privée.
en haut harpon à pêcher,
en dessous harpon à chasser.
On remarquera le fil du coupant pratiquement linéaire, obtenu par la régularité des enlèvements latéraux. Presque 400.000 ans séparent ces deux outils lithiques - Le biface servait à fendre, couper, tailler, sculpter, gratter, racler, percer le bois, la corne, le cuir, la viande. C'était l'outil universel.
Harpons du Magdalénien, tailler, sculpter dans de la corne de rennes - Collection privée.
en haut harpon à pêcher,
en dessous harpon à chasser.
La Société rurale de Cabourg est fondée sur l’appropriation et la mise en valeur de la terre, acquise sur le sable, conquise sur le marais. Cette conquête du sol, donna naissance à de petites exploitations familiales, dispersés aux dépens du marais. Un document dans une liasse de feuillets épars à la B.N.F. de Paris, nous apprend l’existence au IXème siècle de 5 feux « chaumines », il est question de 63 personnes….nichées à labri des dunes ?
Ouvrir l’histoire du peuplement de Cabourg, c’est s’aventurer dans un pan géographique du terroir normand. C’est supposer la présence d’hominidés en des qui dépassent la mémoire écrite des temps historiques.
Avant l’Histoire……
L’agriculture née au Néolithique est l’ensemble des travaux qui modifient le milieu naturel pour produire des végétaux et des animaux utiles à l’homme. Elle est à la fois une transformation du milieu où l’homme vit, et une adaptation à certaines de ses potentialités. Le fondement de l’agriculture à Cabourg a été essentiellement une parfaite connaissance du naturel de ce terroir.
Difficile….pour ne pas écrire plus…..le paysan possiblement, le berger plus vraisemblablement sont apparus assez tard sur la scène, où s’est créé le village de Cabourg. Une quasi-évidence, il y a plusieurs millénaires des hominidés chasseurs-cueilleurs qui ont adjoint la pêche a leurs ressources, ont hanté le sol que nous foulons au quotidien, dans un environnement très ressemblant, mais néanmoins complètement différend ; parce non modifié par l’homme dit moderne.L’examen du sol, la découverte de bois stratifiés nous dévoilent, qu’au cours des périodes chaudes ou tempérées du Quaternaire, pendant les interglaciaires dont la dernière Riss /Würm, le climat et le milieu végétal se sont manifestés dans la basse vallée de la Dives. On peut penser, que la sédentarisation de groupes humains, ont peut-être incités ceux-ci à une activité agricole.
Il faut avoir présent à l’esprit, qu’il n’y a pas si longtemps - 50.000 ans environ soit au Paléolithique supérieur pour être un peu plus précis, de grands troupeaux d’herbivores, dans un paysage de prairies humides ; les marais de la Dives apparaitront beaucoup plus tard. peu boisé. Des aurochs, des bisons, des chevaux, des rennes, des antilopes des saïgas se déplaçaient ainsi, en troupeau, facilitant la chasse par l’homme, dont-ils étaient l’alimentation de base.
La perduration de la chasse sur le terroir de Cabourg est attestée par la découvertes de quelques outils lithiques, bifaces et autres racloirs, grattoirs ; oubliés, abandonnés, perdus. La pêche et la récolte de mollusques ont très certainement joué un grand rôle dans cette présence semi-sédentaire.
Le 6ème millénaire, avant notre ère, sont intervenus des modifications climatiques de faibles amplitudes qui ont servi de base à définir la transition de la période dite « boréale » du 7ème millénaire un peu plus chaude et plus sècjhe que la période actuelle, à la période dite « atlantique » des 6ème, 5ème, 4ème millénaires, à climat à la fois chaud et humide. Celle-ci fut qualifiée « d’optimum climatique ». Quelqu’en soit les particularités, la forêt s’installa non seulement le long des cours d’eau dans les vallées, mais également en bordure de la côte entre baie de Seine et base orientale du Cotentin sur le plateau continental, de nos jours recouvert par la mer. Cette forêt assez dense, chênaie mixte de chênes, de hêtre, avec des tilleuls, des ormes et des aulnes. La caducité des feuilles des ces essences se prête amplement mieux à la formation d’un excellent fertile humus, que la forêt de conifères.
L’agriculture nourricière de groupes familiaux à l’âge du fer, repose, dans la majeure partie, blé et orge essentiellement, peut-être de seigle. Hors domaine de l’alimentaire le lin et le chanvre. La consommation de ces céréales se faisait principalement sous forme de bouillie, le pain restera un aliment de luxe jusqu’au XIème siècle XIIème.
Jusqu’au Moyen Âge ont sait peu de chose du paysage agraire du terroir entre Orne et Dives, sinon que la constitution du bocage était déjà en cours. Des talus ont été retrouvés partiellement fossilisés lors de la disparition de dunes.
La société du bronze, de Hallstatt, de La Tène, et même médiévale était fondée sur la famille, de type patriarcale et en général monogame, la femme n’étant exclue, ni de la propriété, ni du pouvoir.
…….un peu plus tard !
La société médiévale, fondamentalement héritière de son passé gaulois, fut une civilisation nouvelle pratiquement édifiée sur les débris des sociétés antiques dont il ne restait que de vagues souvenirs, et quelques vestiges enfouis au plus profond de scriptorium de quelques monastères chrétiens. Bien que très incomplet, ce savoir antique, ne réapparaîtra qu’au XVème siècle.
Les textes et les actes qui nous ont été possibles de consulter, nous ont dévoilé existence de familles groupés en unités politico-sociales à l’origine assez modestes, s’étendant par la suite aux collatéraux. Ces unités familiales plus larges ont contribué à la constitution du pays - « pagi cher aux auteurs latins ».
Cabourg a été pendant un temps indéterminé, peuplé de navigateurs / éleveurs semi sédentaire, avant que la culture du sol sédentarise, ses résidents mâles. Pour enregistrer un nouvel élan de peuplement et l’érection d’un lieu de culte, il faudra attendre le XVème siècle, et l’amélioration des techniques agricoles. Au moment de la Révolution, nombre de petites agglomérations paroissiales ne devinrent pas des communes et furent annexées à d’autres plus importantes
Selon l’Historiographie de Cabourg, et de ce qui précède, la conquête du sol fut essentiellement l’œuvre des seigneurs et des paysans. Les premiers propriétaires des terres, des dunes et des marais, n’ayant pas les moyens de les occuper, en favorisèrent néanmoins le défrichement. Les petits maisoniers cabourgeais fournirent les bras indispensables.
Au hameau de Cabourg vers le XVIIème siècle, les seigneurs se contentèrent d’organiser l’infrastructure : une église, un cimetière, un four, pour attirer de nouveaux habitants, et surtout maintenir la population existante.
logiques anciennes…..ou rationalités nouvelles ?
La propriété du sol se manifesta progressivement en deux droits réels sur une même terre : le bien éminent, c’est-à-dire existant, le bien utile, c’est-à-dire à exploiter.
Il est évident, que les petits paysans du hameau de Cabourg, devenus pêcheurs de grèves, étaient très attachés, et tout particulièrement dépendants de la terre qui les faisaient vivre. Pour conserver, et acquérir leurs petits lopins : ils étaient disposés à exécuter des travaux extrêmement lourds, à endurer d’importantes contraintes ; pour coloniser ce sol fait de marécages et de sables.
C’est la propriété de ce sol, dans les périodes d’extrêmes vitalités qui s’échelonnèrent après l’époque médiévale ; qui déterminèrent l’élaboration du village, succédant au hameau.
Tous les documents que nous avons examiné, nous focalisent sur un point : l’augmentation de la population du village de Cabourg a fondamentalement trouvé sa source dans le développement de la population autochtone. La base principale a été essentiellement la nourriture : qualité et quantité.
Une progression, qui n’est exclusivement dû au hasard. À partir de 1614, nous sommes mieux enseignés sur la vie de la petite paroisse de Cabourg. Ce n’est toutefois qu’après 1679 que nous seront renseignés sur les mariages, sur les naissances et les sépultures. Le premier est gros recueil de 512 folio, visible aux A.D.-14, tâché par l’humidité, la mauvaise qualité des encres, difficile à paléographier.
À l’aube du XVIIème siècle, les habitudes enracinées depuis les temps lointains montraient une opiniâtre résistance, les Cabourgeais de cette époque n’avaient pas notre esprit d’ordre, de méthode et notre logique ; ce sont les historiens et les juristes qui ont inséré la transparence dans les institutions dont la évidence était nettement complexe et obscure.
L’exploitation agricole à Cabourg, a été longtemps une cabane faite de planches males équarries, enduites d’un torchis fait d’argiles, de sables mêlés à des herbes séchées ( habergamentum, domus, borda ) - ( feurre = foin ) ; ( estain = paille ).
La couverture, était faite de bottes de joncs serrés ( esteule ). La pierre était exclusivement réservée au foyer, le sol était de terre battue, une minuscule fenêtre close par un bouchon de paille ou de foin. Il s’y ajoutait une autre construction, pour abriter les animaux, cité dans les actes anciens ( estraiges - estables ), une cour ( curtim ); un jardin potager ( courtil - viridarium - curtim cum hortus ) ; il voisinait avec un clos où l’on cultivait du chanvre ou du lin ( cannabum celtium ) ; cet espace était planté d‘arbres fruitiers. La terre du clos cité dans les textes ( osca ), comme celle du courtil y était riche, soignée, fumée avec du fumier et des algues, elle n’était jamais laissée en repos - Réf. B.N.F. de Paris.
Si vers la fin du XVIème siècle la mortalité avait sensiblement reculé, la natalité paraît elle avoir progressé de 1,2%. Les registres des années 1570/1580, sont quelquefois mieux tenus. Les disettes de 1630 et 1632, touchent également le terroir cabourgeais, où il faut ajouter la mauvaise récolte de 1633. Les étés sont qualifiés de « pourris » : récolte médiocre en 1648, désastreuse en 1649, de nouveau médiocre en 1650, catastrophique en 1651.
Photo d'une ferme des années 1932 - Collection privée.
La population locale dans ce coin des « marais de la Dives », diminue de 9 %, et pourtant émigration, les gens s’accrochent à leur sol. Une Chronique relate « …..les gens ramassent les glands, les faines, les fruits sauvages….. ». 1660 et 1661, furent des années épouvantables. On remarque l’adaptation de salades, d’artichauts, de choux-fleurs, de persil, de haricots….
Dans les actes que nous avons compulsés, le terme marais, est désigné ( moriola). Les habitants du hameau de Cabourg, bénéficiaient du droit de pasnage, c’est-à-dire de faire paître leurs animaux bovins, ovins, porcins dans le marais, droit octroyé par les moines de Saint Etienne de Caen, lors de la donation en 1069. Ils bénéficiaient également du ( droit d’un four banal ), chauffé trois fois par semaine pour cuire leur pain, moyennant une redevance ; avec le bois fourni par les moines. Des actes de cette abbaye 1113, et 1117, nous dévoilent que l’on filait le lin à Cabourg.
Dans et sur le pourtour du marais, l’élevage avait depuis des siècles trouvé sa place. Mais les exigences contradictoires des hommes, des animaux et des végétaux, créaient un équilibre sensiblement stable. De plus l’élevage dévoreur d’espace, équilibrait l’écosystème de cet environnement humide, fournissait le précieux fumier indispensable à l’amendement du sable additionné d’algues. Indispensable apport dans les parties cultivées à la production de blé, d‘orge, de seigle, de chanvre, de lin et de nombreux légumes.
Vers 1662, on dénombrait de 10 à 11 bovins, en moyenne dans les exploitations à Cabourg, de 5 à 18 hectares. Les quelques vieux cépages médiévaux, avait disparu avec conquête du pommier à cidre, et la formation du bocage.
De l’existence de Cabourg, en ces temps qui précédent le XIème, la connaissance se réduit à peu d’écrits.
L’encadrement de la population transparait dans les documents des archives ecclésiastiques du clergé séculier, principalement du clergé régulier. Parler de l’encadrement de la population serait impropre. Nous avons cité la famille. La famille ( qui enchaîne les hommes » contribuant à encourager le regroupement sous l’autorité d’un chef « le père ». L’autorité patriarcale émanant directement du droit romain.
Effectivement la famille est un élément majeur et incontournable de cet encadrement, il en est le premier . Un autre tout aussi puissant, que nous avons également abordé, est le village. Le troisième non négligeable, bien que plus tardif a été la paroisse. Les trois réunis exerçaient une contrainte sur les individus, sur les groupes familiaux ; cette contrainte puissante était la solidarité.
Cette solidarité émerge fortement dans les actes, les textes des abbayes bénédictines de Caen et de Troarn, se rapportant à Cabourg. Ce n’est que très lentement, au fil du temps qu’un lien s’instaura, entre cette dernière abbaye et les habitants isolés, « perdus » du hameau de Cabourg. Ce sont les moines de Troarn qui ont agit le plus efficacement dans la propagation de la foi, et la christianisation de ce coin de terrain, coincé entre les dunes sableuses du bord de mer, et ce marais sinistre où chaque touffe était un piège mortel. Le monachisme expansionniste et rural de l’abbaye de Troarn transforma certainement profondément les croyances païennes ô combien séculaires, transmises de générations en générations, donc très fortement ancrées.
Si l’oratoire du lieu-dit habité, puis du hameau de Cabourg remplissait les fonctions élémentaires, nul doute que l’idée de l’érection d’un édifice religieux mieux adapté à une vie paroissiale plus active, et mieux appropriée à la petite communauté.
L’instauration d’une église paroissiale, procurait aux individus, non seulement un lieu de culte mieux adapté, mais la possibilité de pratiquer une vire religieuses plus active, et mieux encadrée. La population après avoir recherché le voisinage d’un sanctuaire, en l’occurrence l’oratoire, désira fortement l’élévation d’une chapelle. Conséquence directe sur l’habitat, sur la disposition du Vieux Cabourg, en pratiquement une rue unique « la rue du Commerce », dont une extrémité était le « pont de Cabourg » sur la Dives, et à l’autre la chapelle, dominant les « salines de Cabourg ». Autre point, c’est aux environs de ce lieu religieux, que les défunts voulait être enterrés.
Par cette source, nous savons qu’à Cabourg, l’habitat n’était pas dispersé, à l ‘exception d’un groupe de trois chaumines. Que les parcelles de cultures, formaient de petites exploitations protégées du vent, et du sable par des haies. À la lueur de quelques documents, le rendement était bas. La paroisse de Cabourg, et ses Registres paroissiaux, nous ont permis d’effectuer un bond formidable dans la connaissance, de ce pan de l’Histoire de Cabourg. Depuis le XVème siècle, et le début du suivant, certains diocèses prescrivaient aux curés de tenir des registres de baptêmes.
Ces prescriptions pour mille et une raisons ne furent que très imparfaitement ou absolument pas observées. En ce qui concernent Cabourg les documents que nous avons pu compulser, ne sont que difficilement utilisables : le support papier de ces actes ne supportant que très mal l’humidité permanente du lieu où ils étaient remisés, l’encre de mauvaise qualité, palissant proportionnellement au temps qui s’écoulait ; les ratures, et les tâches complétaient les écritures hésitantes ou fantaisistes. Longtemps les décès furent enregistrés irrégulièrement ; on veillait surtout à y porter ceux des bénéficiers dont il était important de connaître la date précise des décès : les impératifs de l’intérêt personnel de la dévolution des héritages en découlait.
Dans les actes que nous avons compulsés, le terme marais, est désigné ( moriola). Les habitants du hameau de Cabourg, bénéficiaient du droit de pasnage, c’est-à-dire de faire paître leurs animaux bovins, ovins, porcins dans le marais, droit octroyé par les moines de Saint Etienne de Caen, lors de la donation en 1069. Ils bénéficiaient également du ( droit d’un four banal ), chauffé trois fois par semaine pour cuire leur pain, moyennant une redevance ; avec le bois fourni par les moines. Des actes de cette abbaye 1113, et 1117, nous dévoilent que l’on filait le lin à Cabourg.
Dans et sur le pourtour du marais, l’élevage avait depuis des siècles trouvé sa place. Mais les exigences contradictoires des hommes, des animaux et des végétaux, créaient un équilibre sensiblement stable. De plus l’élevage dévoreur d’espace, équilibrait l’écosystème de cet environnement humide, fournissait le précieux fumier indispensable à l’amendement du sable additionné d’algues. Indispensable apport dans les parties cultivées à la production de blé, d‘orge, de seigle, de chanvre, de lin et de nombreux légumes.
Vers 1662, on dénombrait de 10 à 11 bovins, en moyenne dans les exploitations à Cabourg, de 5 à 18 hectares. Les quelques vieux cépages médiévaux, avait disparu avec conquête du pommier à cidre, et la formation du bocage.
Déficience de l’écrit,
De l’existence de Cabourg, en ces temps qui précédent le XIème, la connaissance se réduit à peu d’écrits.
L’encadrement de la population transparait dans les documents des archives ecclésiastiques du clergé séculier, principalement du clergé régulier. Parler de l’encadrement de la population serait impropre. Nous avons cité la famille. La famille ( qui enchaîne les hommes » contribuant à encourager le regroupement sous l’autorité d’un chef « le père ». L’autorité patriarcale émanant directement du droit romain.
Effectivement la famille est un élément majeur et incontournable de cet encadrement, il en est le premier . Un autre tout aussi puissant, que nous avons également abordé, est le village. Le troisième non négligeable, bien que plus tardif a été la paroisse. Les trois réunis exerçaient une contrainte sur les individus, sur les groupes familiaux ; cette contrainte puissante était la solidarité.
Cette solidarité émerge fortement dans les actes, les textes des abbayes bénédictines de Caen et de Troarn, se rapportant à Cabourg. Ce n’est que très lentement, au fil du temps qu’un lien s’instaura, entre cette dernière abbaye et les habitants isolés, « perdus » du hameau de Cabourg. Ce sont les moines de Troarn qui ont agit le plus efficacement dans la propagation de la foi, et la christianisation de ce coin de terrain, coincé entre les dunes sableuses du bord de mer, et ce marais sinistre où chaque touffe était un piège mortel. Le monachisme expansionniste et rural de l’abbaye de Troarn transforma certainement profondément les croyances païennes ô combien séculaires, transmises de générations en générations, donc très fortement ancrées.
Si l’oratoire du lieu-dit habité, puis du hameau de Cabourg remplissait les fonctions élémentaires, nul doute que l’idée de l’érection d’un édifice religieux mieux adapté à une vie paroissiale plus active, et mieux appropriée à la petite communauté.
Au XVIIème siècle, et avant il est particulièrement difficile d’évaluer la population du village.
L’instauration d’une église paroissiale, procurait aux individus, non seulement un lieu de culte mieux adapté, mais la possibilité de pratiquer une vire religieuses plus active, et mieux encadrée. La population après avoir recherché le voisinage d’un sanctuaire, en l’occurrence l’oratoire, désira fortement l’élévation d’une chapelle. Conséquence directe sur l’habitat, sur la disposition du Vieux Cabourg, en pratiquement une rue unique « la rue du Commerce », dont une extrémité était le « pont de Cabourg » sur la Dives, et à l’autre la chapelle, dominant les « salines de Cabourg ». Autre point, c’est aux environs de ce lieu religieux, que les défunts voulait être enterrés.
Par cette source, nous savons qu’à Cabourg, l’habitat n’était pas dispersé, à l ‘exception d’un groupe de trois chaumines. Que les parcelles de cultures, formaient de petites exploitations protégées du vent, et du sable par des haies. À la lueur de quelques documents, le rendement était bas. La paroisse de Cabourg, et ses Registres paroissiaux, nous ont permis d’effectuer un bond formidable dans la connaissance, de ce pan de l’Histoire de Cabourg. Depuis le XVème siècle, et le début du suivant, certains diocèses prescrivaient aux curés de tenir des registres de baptêmes.
Ces prescriptions pour mille et une raisons ne furent que très imparfaitement ou absolument pas observées. En ce qui concernent Cabourg les documents que nous avons pu compulser, ne sont que difficilement utilisables : le support papier de ces actes ne supportant que très mal l’humidité permanente du lieu où ils étaient remisés, l’encre de mauvaise qualité, palissant proportionnellement au temps qui s’écoulait ; les ratures, et les tâches complétaient les écritures hésitantes ou fantaisistes. Longtemps les décès furent enregistrés irrégulièrement ; on veillait surtout à y porter ceux des bénéficiers dont il était important de connaître la date précise des décès : les impératifs de l’intérêt personnel de la dévolution des héritages en découlait.
Selon l’Édit de 1595, les greffiers exigèrent des curés les dépôts prévus, mais les dits curés avaient la faculté de ne déposer que la copie, préférant conserver l’original pour se réserver le bénéfice de la délivrance des extraits. Quelques chiffres, sur des documents épars, aux Archives départementales du Calvados, à la B.N.F. de Paris, et dans des fonds anciens d’archives ecclésiastiques : clergé régulier ( ordre Bénédictin ), et clergé séculier ; nous éclairent . Nous savons ainsi,
- que les filles du peuple se mariaient très tôt, de 15 à 18 ans,
- que la mortalité infantile présentait un pourcentage effrayant. On estime à 25% le décès des mères lors de leur premier accouchement, et l’enfant qui en était la cause accompagnait souvent la mère au tombeau.
- qu’en principe l’époux survivant se remariait dans les deux années.
L’homme très tôt prenait ses responsabilités, dès l’année du mariage, rapidement l’épouse avait un enfant. On vieillissait vite. La terre, faute d’outils adaptés exigeait énormément de main d’œuvre. On travaillait dans les champs dès l’âge de 10 ans, jusqu’à l’âge limite des possibilités de se mouvoir. Nous avons remarqué, lors du décès le corps du défunt était aussitôt déposés en la chapelle ou l’église, pour être enterrés le lendemain. Le curé desservant délivrés un acte.
La vie rurale de 1340 à 1560, une vie saisonnière admirablement réglée,
Les gens des campagnes, les habitants du village de Cabourg en particulier vivaient dans la crainte de la mort prochaine. Les parents obligeaient prématurément leurs enfants à effectuer des tâches quotidiennes de la vie rurale cabourgeaise, dès l’âge de sept ans.
Feuilles de 1682, d’un Registre Paroissial de Cabourg - Document des Archives départementales du Calvados.
Dans des textes de cette époque il n’est pas rare que soit cité un enfant de cet âge garçon ou fille, gardant une ou plusieurs vaches dans les marais de la Dives.
Puis, quelques années plus tard, ils étaient placés dans une grande métairie, ou vers 17/18ans dans un château des environs. Avant de revenir au « Pays ».
Un constat apparaît : on né à Cabourg, on vit à Cabourg, en principe le plus jeune des fils, quelquefois la fille succède sur l’exploitation, à l’activité paternelle, et on meurt à Cabourg. En général la famille comporte de quatre à cinq enfants.
Pour les ainés des garçons, ils se louent soit dans une grande métairie du « Pays d’Auge », soit dans une exploitation importante des « plaine de Caen, plaine de Falaise, plaine d’Argentan ».
Quelquefois ils succombent à l’attrait de l’aventure militaire. Dans les Annales de l’Armée Française, on peut découvrir des Cléret, des Miocque, des Ferey, des Tardif, à Magenta, à Iéna ou encore à Waterloo. On reviens finir sa vieillesse , en tout état de cause on est inhumé à Cabourg, dans la mesure du possible.
Feuillet d’un Registre Paroissial de 1604, le document en très mauvais état - Documents des Archives Départementales du Calvados.
Quelquefois ils succombent à l’attrait de l’aventure militaire. Dans les Annales de l’Armée Française, on peut découvrir des Cléret, des Miocque, des Ferey, des Tardif, à Magenta, à Iéna ou encore à Waterloo. On reviens finir sa vieillesse , en tout état de cause on est inhumé à Cabourg, dans la mesure du possible. Pour les filles, elles se louent comme domestiques soit dans une ferme des environs, soit comme employées dans une demeure seigneuriale sur recommandations. Mariées elles suivent le destin de leur époux. Célibataires ou veuves elles reviennent à Cabourg. Cela évidemment est notre opinion, découlant des documents cités en références.
L’homme très tôt prenait ses responsabilités, dès l’année du mariage, rapidement l’épouse avait un enfant. On vieillissait vite. La terre, faute d’outils adaptés exigeait énormément de main d’œuvre. On travaillait dans les champs dès l’âge de 10 ans, jusqu’à l’âge limite des possibilités de se mouvoir.
Nous avons remarqué, lors du décès le corps du défunt était aussitôt déposés en la chapelle ou l’église, pour être enterrés le lendemain. Le curé desservant délivrés un acte.
Extrait d'un Registre Paroissial de Cabourg du XVIème siècle - Document des Archives départementales du Calvados.
Selon nos sources, très tôt le hameau de Cabourg eut peut-être pas un sanctuaire, mais un lieu religieux. En effet, de fortes présomptions permettent de penser qu’il y eut dès le XIIIème siècle un oratoire, avant l’érection d’une chapelle.
Quelques textes manuscrits, mettent en évidence qu’ au XIVème et au XVème siècles, la date des sépultures coïncidaient, avec celle de mariages, et de baptêmes. On peut supposer, qu’un moine bénédictin de l’abbaye de Troarn, se déplaçait pour donner à un défunt une sépulture religieuse, et que profitant de sa présence , on se mariait, et on faisait baptiser les nouveaux nés.
Transformation et démographie de Cabourg,
…….du hameau au village.
Il faut tenir compte des oscillations climatiques pour expliquer la conjoncture économique d’où dérivera l’augmentation de la population cabourgeaise.
Portion de plan terrier de terres appartenant encore à l’abbaye bénédictine de Troarn en 1724 - Document des Archives départementales du Calvados.
Des documents validés, nous informent, que la mortalité infantile, et des personnes âgés de plus de cinquante ans résultait des mauvaises conditions atmosphériques, entrainant inévitablement de maigres récoltes, provoquant disettes et de misères.
Les hivers particulièrement rigoureux de 1407/1408, de 1468, de 1480 et 1481, entraina une forte mortalité chez les animaux, et chez les humains.
Ils furent suivis d’hivers doux et d’été secs, et plus spécialement de 1540 à 1546. Puis, en 1565, 1568, 1569, 1594, et 1595, des hivers excessivement froids et longs.
Les petits lopins de terre de Cabourg village, étaient retournés au croc, les laboureurs à bras de tout âge, regroupait la totalité de la famille vivant sous le même toit. Puis l’apparition de l’araire, munie d’un soc unique, tractée par la vache, ou le plus souvent par le chef de famille, les mancherons tenus par l’épouse, quelque fois par aïeul.
Rue adjacente du Vieux Cabourg - Document des Archives départementales de Calvados.
Exemple du mauvais état, les ravages de l’humidité, l’écriture plutôt fantaisiste - Document des Archives départementales du Calvados.
feuillets après feuillets, à la lueur des actes des Registre Paroissiaux…!
Les registres paroissiaux de 1605 à 1792, puis, les Archives communales vont nous permettre de suivre l’évolution, et la transformation de Cabourg, du village à la ville, avec des bases authentifiées.
Nous avons eu la chance d'avoir accès à des documents anciens aux Archives départementales du Calvados ( en très mauvais état, mais exploitable ) : des Registres paroissiaux de la première moitié du XVIIème siècle, qui permettent de connaître l'importance de la population ; cela nécessairement. Une certitude, aucune évaluation fiable n'existe avant le XIXème siècle.
Une progression dans nos investigations, qui n’est pas exclusivement due au hasard. À partir de 1614, nous commençons à être un peu mieux renseignés sur la petite paroisse de Cabourg.
Deux morts à la naissance, en 1616 et 1617, les enfants ayant été ondoyés, par une femme de Dives pratiquant des accouchements.
Nous avons relevé entre 1624 et 1628, 3 baptêmes. Un fait est mis en évidence : les baptêmes avaient souvent lieu après la messe dominicale, quelquefois un jour de fête religieuse, au retour de la procession. Ainsi, ce fut le cas de Hortense Roboin ou Robuin ou Robin, l’orthographe des noms propres étaient orthographiés selon la prononciation perçue par le scribe ( fille de Mathieu Robin, boulanger à Cabourg, et Blochon Marie, Jeanne ). Selon la mention accolée, l’enfant aurait été baptisé au retour de la procession de la Fête Dieu 1625.
- décès enregistré le 16 janvier 1628, par le desservant de Collottes ou Collettes Jacques, Baptistes, Marin-pécheur, mort en mer.
- un acte de mariage daté du 17 janvier 1628, entre : …..noble homme Jacques Coblotte et demoiselle Roberte Germainvilliers, chapelle en la Saint-Michel de Cabourg.
Un acte de l’abbaye de Troarn, du 17 décembre 1640 notifiant l’inhumation Guillaume Cardin, bourgeois à Caen, dans le cimetière contigu à la chapelle de Saint-Michel-de-Cabourg.
D’autres actes de l’abbaye de Troarn,
- acte rédigé le 14 juin 1648, à Trousseauville « rattaché à Dives le 19 juillet 1826 », concernant la location d’un herbage sis à Cabourg.
Page du Registre paroissial sur les décès de 1680 - Document des Archives départementales du Calvados.
Toutefois ce n’est que dans les années 1679/1680, que des éléments authentifiés apparaissent d’abord au travers une liasse de 512 feuillets épars :
sur les naissances, puis les mariages et enfin les décès,
- le 19 décembre 1679, par le curé de ladite paroisse de Cabourt, de l’inhumation en le cimetière, près de la chapelle du corps de François Dupuy, paysan-pêcheur en ladite paroisse,
- le 28 décembre 1679, mariage en la chapelle de Cabourt de Jacques Collotte, herbager- pêcheur, et de Margueritte Telvard, fileuse.
Un acte nous dévoile, une évolution dans le microcosme cabourgeais, ce document rédigé par un moine de l’abbaye de Troarn précise inhumation en le cimetière du Saint Archange Michel de Guillaume Cardin, bourgeois et propriétaire à Cabourg.
Ces deux qualificatifs, définissent une transformation au sein même de la société du village de Cabourg.
- Le 1er jour de septembre 1680, a été baptisé, par moy Jehan, curé de la paroisse de St Michel de Cabourg, un enfant mâle, issu du légitime mariage de Morice Nove et de Marie Gauquelin…..texte difficilement interprétable…?
- Le 29 mars 1680, on note le baptême de Sophie, fille légitime issue du mariage de Pierre Dauber ( t ou d ? ), marin-Propriétaire, et de Sébastienne Miloy, dentellière, en leur maison à Cabourg.
Si les signatures et paraphes des six témoins sont illisibles, le texte, associé à l’activité de dentellière, semble signifier une certaine aisance.
Pour cette année 1680, nous avons relevé :
- 6 baptêmes dont 2 garçons, et 4 filles ; 2 mariages, 1 journaliers, et le fils du forgeron.
Une remarque s’impose pour ses deux mariages : les 2 garçons cabourgeais, ont épousé 2 filles nées et originaires de Cabour ( t ).
- 4 inhumations, dont trois personnes âgées de plus de 65 ans.
Esquisse d’une trame spécifique : l’habitat lié à la terre ; la terre unie à la famille ; la famille fixée à l’habitat…..
Une rétrospective rapide s’impose. Le rapide retour en arrière, ne sera qu’un survole d’une succession de faits que nous avons précédemment abordé. La population de Cabourg, ou pour être très précis de l’environnement immédiat limité par la Dives, le marais et les dunes, donc la mer. La population de lieu-dit habité, que l’on trouve cité dans plusieurs actes de la B.N.F. de Parias « Cat Burg », se limitait au XIème et XIIème siècles à quelques familles.
Dernière feuille de l’ État nominatif de la population du village de Cabourg en 1803 - Document des Archives Départementales du Calvados.
Il ne serait pas sérieux d’émettre une quelconque évaluation, par contre, aucune comparaison possible avec les longs et intenses bouleversements qui ont précédé et suivi l’ère Carolingienne. Ce lieu-dit devint un hameau, qui à la manière Scandinave médiévale, formait un demi cercle « en fer à cheval », le haut étant formé par un bâtiment très long, plus solidement construits que tous les autres.
Hameau de Cabourg vers le XIIème siècle, quelques chaumines disposées en arc, au sommet nord de cette portion de cercle le bâtiment renforcé, et surélevé, " Maison forte - Seelhard en Vieux norois " où sont remisés vivres et biens précieux, et où l'on se réfugie au moindre danger naturel ou surnaturel. L'extrémité, de ce bâtiment, était par principe consacré à un oratoire.
Plein sud, entre les deux branches largement ouvertes, la chapelle dominant les salines - Document de la Bibliothèque Nationale de France à Paris.
Lorsque le hameau se transforma progressivement, en village, celui-ci se développa tout en longueur, et perpendiculaire au chemin hautement médiéval de Caen au port de Dives, par Varaville.
Quelques chaumières formées un écart au pied et à l’abri de la grande dune ( qui n’existe plus les années 1850). Une analyse approfondie, nous contraint à un constat : la mort vers 1795 et au XIXème siècle, provoquait de nombreux mariages, avec d’autant plus de facilité, qu’en brisant un couple elle libérait pour celui qui survivait, et qui s’unissait à nouveau, une maison, et des meubles.
De plus, un homme et une femme formait évidemment un couple, ce couple était une unité de travail . Cette communauté de travail efficace, était la base élémentaire de la société. La famille conjugale était le fondement, le centre autour duquel gravitait sous le même toit : la maison, « le feux », les descendants, les enfants nés du couple, un ou plusieurs ascendants, vieillards.
De plus, un homme et une femme formait évidemment un couple, ce couple était une unité de travail . Cette communauté de travail efficace, était la base élémentaire de la société. La famille conjugale était le fondement, le centre autour duquel gravitait sous le même toit : la maison, « le feux », les descendants, les enfants nés du couple, un ou plusieurs ascendants, vieillards.
Récapitulatif du P.V. du recensement 10 avril 1911, régularisé par le Maire de Cabourg. La notion « feux » ne figure plus -Document A.D.14.
Nos investigations dans les Registres paroissiaux des années 1676, nous a permis de découvrir un acte du mariage le 17 janvier 1628, entre noble homme Jacques Coblotte et damoiselle Roberte Germainvilliers, en la chapelle de Saint-Michel de Cabourg.
Vieilles ferme à Cabourg dans les années 1937 - Collection privée.
Cliché pris de la rive droite de la Dives " Vieux Cabourg - en noir et blanc " - Collection privée.
Ces documents nous apprennent qu’entre 1624 et 1628, 3 baptêmes ont été consignés. Le baptême avait souvent lieu après la messe dominicale, quelquefois un jour de fête religieuse, au retour de la procession, comme ce fut le cas pour Hortense Roboin ou Robuin ou Robin, l’orthographe des noms propres n’étant pas toujours respectée. Selon la mention, elle aurait baptisée au retour de la procession de la Fête Dieu 1625, sans autre précision. Nous avons déchiffré deux morts à la naissance, les enfants ayant été ondoyés, par la femme pratiquant les accouchement et demeurant à Dives. On note dans les décès celui de Jacques Collottes ou Collettes, marin, mort à Cabourg 16 janvier 1628.
L’acte suivant mentionne le 17 décembre 1640, à Cabourg l’inhumation de Guillaume Cardin, bourgeois. Le 29 mars 1680, on note le baptême de Sophie, , fille légitime issue du légitime mariage de Pierre Dauber (t) , marin, et de Sébastienne Miloy, en leur maison à Cabourg. Les témoins de la déclaration ( pratiquement illisible ).
Pour cette même année 1680, nous avons relevé :
- 6 baptêmes dont 2 garçons, 4 filles ; 1 mariage dont celui d’un journalier habitant Cabourg ; 4 inhumations. ( état général du document : très mauvais ; encre palie ).
L’examen nous dévoile : 11 mareyeurs ; 21 pêcheurs/pêcheuses ; 21 cultivateurs/herbagers ; 3 laboureurs ; 3 couturières ; 5 fileuses/dentellières ; 6 préposés aux douanes, 3 gardes-côtes ; 1 bourrelier, 1 menuisier, 2 couvreurs de chaumes ; et les domestiques/journaliers.
Les pêcheurs, cumulent leur fonction avec celle de cultivateur/herbager, si l’on affine l’enquête on constate, que les dits cultivateurs, possèdent au grand maximum de 1 à 3 vaches laitières. Quand au laboureur, ils apparaissent comme les plus aisés : puissent ils possèdent un attelage de 2 à 3 chevaux ou une paire de boeufs, plus l’outil, l’araire / charrue.
Si 69 individus sont nés à Cabourg, 5 le sont à Dives, 7 de Merville, et 12 de Varaville.
Le tout premier recensement officiel de la population, alors village de Cabourg, semble être : une déclaration nominative de 1802/1803, réalisée sous le contrôle du maire, et d’un représentant de la Préfecture du Calvados, en présence du Conseil Municipal au grand complet, arrêté à la date du 21 germinal an XII soit le jeudi 11 avril 1805. Il nous donne 149 habitants.
Au bas de la liste nominative, une mention manuscrite, du maire de l’époque probablement : « ….149 habitants dont 50 hommes, 52 femmes, 47 enfants de + de 12 ans,
Ils se répartissent,
- 1 boulanger,
- 2 menuisiers,
- 1 charpentier marine,
- 2 couvreurs,
- 1 cordier,
- 7 douaniers,
- 4 couturières,
- 6 fileuses,
- 11 dentellières,
- 10 pêcheurs,
- 15 cultivateurs ou herbagers,
- 7 domestiques,
- 12 journaliers,
Le domestique à la différence du journalier, à un contrat tacite de travail. Il est embauché à demeure chez un même employeur pour une année ou quelquefois plusieurs ; tandis que le journalier, est exclusivement, comme le nom le précise, utilisé à la journée. Sa tâche est variée, il est polyvalent. Un jour il est utilisé comme ouvrier agricole, le lendemain, il peut être maçon, le suivant forgeron….etc. Il supplée à l’absence, ou au départ d’un fils aîné, d’où une certaine corrélation entre Ainsi, les anciennes tables de recensement, nous permettent d’affiner les recherches :
- en 1803, an XI/XII ( document de 6 feuilles ), la population de Cabourg est donc de 149 habitants et 62 dans les dunes.
- Le 1er recensé est Monsieur Guillaume Le Jeune, 90 ans, né à Cabourg, mareyeur/pêcheur de profession.
- Le 2ème - Marie-Catherine Poletet, 68 ans, née à Varaville, couturière.
- Le 149ème - L. Joseph Auvray, 21 ans, né à Dives, préposé aux douanes.
Aperçu du coût de la vie en 1810 - Document de la Bibliothèque de France à Paris.
Un autre document du même type, mais de 1810, nous détaille, qu’il y avait 9 mareyeurs/pêcheurs ; 19 pêcheurs-pêcheuses à pied ; 16 cultivateurs-herbagers ; 1 laboureurs ( le laboureur n’est pas un cultivateur, c’est celui qui possède un attelage, et l’araire ou la charrue, et qui va labourer pour le compte de…) ; 33 journaliers ; 1 charpentier ; 2 poseurs de chaume ; 1 menuisier ; 6 couturières ; 5 fileuses ; 3 ménagères ; 1 cordonnier ; 9 domestiques ; 5 préposés aux douanes ; 1 garde de vigie ; 1 gardien de la capitainerie.
De nombreux fils et filles de paysans surtout dans les ainés, se louaient à la journée, dans les grandes exploitation pour le temps de la fenaison, de la moisson, des battages et du ramassage des pommes.
Depuis le Néolithique, le filage se faisait invariablement avec les fuseaux et le tissage au moyen de l’antique métier vertical à poids (des pierres percées ), fabricant des pièces courtes . Le tissu issu de ces outils, était ensuite foulé au pied, c’était la « foullerie de pied », dans un endroit adapté, copieusement rempli d’un liquide faiblement alcalin ou ammoniaqué au moyen de l’urine, à une température élevée. Ce tissu grossier, dans cette opération, rétrécissait d’une façon importante. Il en résultait une pénurie pratiquement permanente d’étoffes et de raps.
Acte établi le " dimmanche 19 octobre 1525 " au " village de Catbourc " - Document de la Bibliothèque Nationales de France à Paris.
Représentation de l'estuaire de la Dives au XVIIème / XVIIIème siècles - Document des Archives départementales du Calvados.
La côte, les dunes, la route de Caen à Dives, le village de Cabourg, le pont sur la Dives en 1820.
Sur cette portion de plan, on remarque la présence des « Salines de Cabourg », au confluent de la Divette, avec son collecteur. Elles étaient remarquablement situées, alimentées régulièrement par le flux de la marée.
Quant au village de Cabourg, pratiquement parallèle avec le cours d‘eau la Dives, il s’allongeait perpendiculairement à la route dénommée de « Grand chemin de Caen à Dives ou à Honfleur », séparé de celle-ci par une scierie en long - Document A.D.14.
- des dates,
1853/1854, deux hommes d’affaires Parisiens, sont émerveillés devant l’exceptionnelle beauté de l’immense plage de sable fin. Achille Colin, directeur du Théâtre de la Porte Saint-Martin, et Henri Durand-Morimbeau, avocat, envisage exploiter ce site exceptionnelle.
Aspect du " Grand Hôtel " vers la fin duXIXème siècle - Document des Archives départementales du Calvados.
Examinant le Procès verbal de la séance du Conseil Municipal de Cabourg on constate que les dépenses inscrites au budget sont de,Croissance agricole, effet « boule de neige », stabilisation et progression de la population.
Nos investigations dans les Registres paroissiaux des années 1676, nous a permis de découvrir un acte du mariage le 17 janvier 1628, entre noble homme Jacques Coblotte et damoiselle Roberte Germainvilliers, en la chapelle de Saint-Michel de Cabourg.
Vieilles ferme à Cabourg dans les années 1937 - Collection privée.
Cliché pris de la rive droite de la Dives " Vieux Cabourg - en noir et blanc " - Collection privée.
Ces documents nous apprennent qu’entre 1624 et 1628, 3 baptêmes ont été consignés. Le baptême avait souvent lieu après la messe dominicale, quelquefois un jour de fête religieuse, au retour de la procession, comme ce fut le cas pour Hortense Roboin ou Robuin ou Robin, l’orthographe des noms propres n’étant pas toujours respectée. Selon la mention, elle aurait baptisée au retour de la procession de la Fête Dieu 1625, sans autre précision. Nous avons déchiffré deux morts à la naissance, les enfants ayant été ondoyés, par la femme pratiquant les accouchement et demeurant à Dives. On note dans les décès celui de Jacques Collottes ou Collettes, marin, mort à Cabourg 16 janvier 1628.
L’acte suivant mentionne le 17 décembre 1640, à Cabourg l’inhumation de Guillaume Cardin, bourgeois. Le 29 mars 1680, on note le baptême de Sophie, , fille légitime issue du légitime mariage de Pierre Dauber (t) , marin, et de Sébastienne Miloy, en leur maison à Cabourg. Les témoins de la déclaration ( pratiquement illisible ).
Pour cette même année 1680, nous avons relevé :
- 6 baptêmes dont 2 garçons, 4 filles ; 1 mariage dont celui d’un journalier habitant Cabourg ; 4 inhumations. ( état général du document : très mauvais ; encre palie ).
L’examen nous dévoile : 11 mareyeurs ; 21 pêcheurs/pêcheuses ; 21 cultivateurs/herbagers ; 3 laboureurs ; 3 couturières ; 5 fileuses/dentellières ; 6 préposés aux douanes, 3 gardes-côtes ; 1 bourrelier, 1 menuisier, 2 couvreurs de chaumes ; et les domestiques/journaliers.
Les pêcheurs, cumulent leur fonction avec celle de cultivateur/herbager, si l’on affine l’enquête on constate, que les dits cultivateurs, possèdent au grand maximum de 1 à 3 vaches laitières. Quand au laboureur, ils apparaissent comme les plus aisés : puissent ils possèdent un attelage de 2 à 3 chevaux ou une paire de boeufs, plus l’outil, l’araire / charrue.
Si 69 individus sont nés à Cabourg, 5 le sont à Dives, 7 de Merville, et 12 de Varaville.
Le tout premier recensement officiel de la population, alors village de Cabourg, semble être : une déclaration nominative de 1802/1803, réalisée sous le contrôle du maire, et d’un représentant de la Préfecture du Calvados, en présence du Conseil Municipal au grand complet, arrêté à la date du 21 germinal an XII soit le jeudi 11 avril 1805. Il nous donne 149 habitants.
Au bas de la liste nominative, une mention manuscrite, du maire de l’époque probablement : « ….149 habitants dont 50 hommes, 52 femmes, 47 enfants de + de 12 ans,
Ils se répartissent,
- 1 boulanger,
- 2 menuisiers,
- 1 charpentier marine,
- 2 couvreurs,
- 1 cordier,
- 7 douaniers,
- 4 couturières,
- 6 fileuses,
- 11 dentellières,
- 10 pêcheurs,
- 15 cultivateurs ou herbagers,
- 7 domestiques,
- 12 journaliers,
Le domestique à la différence du journalier, à un contrat tacite de travail. Il est embauché à demeure chez un même employeur pour une année ou quelquefois plusieurs ; tandis que le journalier, est exclusivement, comme le nom le précise, utilisé à la journée. Sa tâche est variée, il est polyvalent. Un jour il est utilisé comme ouvrier agricole, le lendemain, il peut être maçon, le suivant forgeron….etc. Il supplée à l’absence, ou au départ d’un fils aîné, d’où une certaine corrélation entre Ainsi, les anciennes tables de recensement, nous permettent d’affiner les recherches :
- en 1803, an XI/XII ( document de 6 feuilles ), la population de Cabourg est donc de 149 habitants et 62 dans les dunes.
- Le 1er recensé est Monsieur Guillaume Le Jeune, 90 ans, né à Cabourg, mareyeur/pêcheur de profession.
- Le 2ème - Marie-Catherine Poletet, 68 ans, née à Varaville, couturière.
- Le 149ème - L. Joseph Auvray, 21 ans, né à Dives, préposé aux douanes.
Aperçu du coût de la vie en 1810 - Document de la Bibliothèque de France à Paris.
Un autre document du même type, mais de 1810, nous détaille, qu’il y avait 9 mareyeurs/pêcheurs ; 19 pêcheurs-pêcheuses à pied ; 16 cultivateurs-herbagers ; 1 laboureurs ( le laboureur n’est pas un cultivateur, c’est celui qui possède un attelage, et l’araire ou la charrue, et qui va labourer pour le compte de…) ; 33 journaliers ; 1 charpentier ; 2 poseurs de chaume ; 1 menuisier ; 6 couturières ; 5 fileuses ; 3 ménagères ; 1 cordonnier ; 9 domestiques ; 5 préposés aux douanes ; 1 garde de vigie ; 1 gardien de la capitainerie.
De nombreux fils et filles de paysans surtout dans les ainés, se louaient à la journée, dans les grandes exploitation pour le temps de la fenaison, de la moisson, des battages et du ramassage des pommes.
Depuis le Néolithique, le filage se faisait invariablement avec les fuseaux et le tissage au moyen de l’antique métier vertical à poids (des pierres percées ), fabricant des pièces courtes . Le tissu issu de ces outils, était ensuite foulé au pied, c’était la « foullerie de pied », dans un endroit adapté, copieusement rempli d’un liquide faiblement alcalin ou ammoniaqué au moyen de l’urine, à une température élevée. Ce tissu grossier, dans cette opération, rétrécissait d’une façon importante. Il en résultait une pénurie pratiquement permanente d’étoffes et de raps.
Acte établi le " dimmanche 19 octobre 1525 " au " village de Catbourc " - Document de la Bibliothèque Nationales de France à Paris.
Représentation de l'estuaire de la Dives au XVIIème / XVIIIème siècles - Document des Archives départementales du Calvados.
La côte, les dunes, la route de Caen à Dives, le village de Cabourg, le pont sur la Dives en 1820.
Sur cette portion de plan, on remarque la présence des « Salines de Cabourg », au confluent de la Divette, avec son collecteur. Elles étaient remarquablement situées, alimentées régulièrement par le flux de la marée.
Quant au village de Cabourg, pratiquement parallèle avec le cours d‘eau la Dives, il s’allongeait perpendiculairement à la route dénommée de « Grand chemin de Caen à Dives ou à Honfleur », séparé de celle-ci par une scierie en long - Document A.D.14.
Décret du 16 mai 1792 qui distrait du district de Pont-L’Évêque, pour les réunir à celui de Caen, les paroisses de Cabourg, Merville et le Buisson et autres - L.9, 103 ; B.22, 60.
Le 28 octobre 1801 - 6 brumaire an 10 ; Arrêté contenant réduction des Justices de Paix dans le département du Calvados ( III, Bulletin CXXIX, n°986 ).
Les Justices de Paix du département du Calvados sont fixées au nombrre de trente-sept, et distribuées ainsi qu’il suit, à savoir :
…………………
2ème arrondissement communal - Caen,
Troarn : Amfreville, Argences, Banneville-la-Campagne, Bavent, Breville, le Buisson, Bures, Cabourg,….etc.
Le passé de Cabourg, est son potentiel historique, marqué par,
- des dates,
- des noms,
- des images, que nous présentons.
1853/1854, deux hommes d’affaires Parisiens, sont émerveillés devant l’exceptionnelle beauté de l’immense plage de sable fin. Achille Colin, directeur du Théâtre de la Porte Saint-Martin, et Henri Durand-Morimbeau, avocat, envisage exploiter ce site exceptionnelle.
Ils créent une Société Thermale d’exploitation qui achète progressivement les dunes. Dans les années 1850, c’est la ruée vers la grande mode des bains de mer. En 1853, Henri Durand-Morimbau tombe sous le charme de cette remarquable plage de sable fin, accolée à des dunes romantiques.
C’en été fait, l’année suivante Cabourg, venait au monde sous l’instigation de Robinet, l’architecte parisien. Conjointement, ils confient à Paul Leroux, jeune architecte parisien, la création d’une future citée balnéaire sous le nom de « Cabourg-les-Bains ».Dans le Dictionnaire Général de Géographie Universel Ancienne et Moderne de Ennery et Hirth, édité en 1839, nous découvrons p.645, à la rubrique :
- Cabourg, village de France, Calvados, arrondissement - Caen, canton de Troarn, poste de Dives, 281 habitants.
Le " Grand Hôtel " , point de base de la totalité du dispositif du rayonnement de Cabourg - Document des Archives départementales du Calvados.
Avec la mise en place de l’éventail des avenues de ce qui se dessine déjà comme l’agglomération Cabourgeaise, et la construction de nombreuses propriétés, comme nous venons de l’écrire.
1854, construction d’un casino en bois, et sa mise en service. C’est en 1855 que Cabourg-les-Bains est inauguré.
Plan ayant était utilisé pour l'établissement du " Plan cadastral " de la commune de Cabourg en 1820 - Document des Archives départementales du Calvados.
….tout un processus……
toute une infrastructure s’implante. Le 1er septembre 1860, vu les délibérations des Conseils d’Arrondissement de Caen et Pont-L’Évêque ; vu la proposition du Préfet ; vu la loi du 21 mai 1836 ; considérant que l’établissement d’une ligne de chemin de fer, Argences- Dives a pris un développement important, la route de Dives-Cabourg - Argences est classée « chemin de Grande Communication ».
Elle sera très rapidement renforcée, réaménagée.
Dans le Registre des décès de l‘année 1853, le Maire de Cabourg a inscrit,
- le 12 mars 1853, Cleret Jean Charles, né et domicilié à Cabourg, âgé de de soixante huit ans, propriétaire-pêcheur, veuf de Marie-Catherine Renoux, est mort en sa maison ;
- le 1er avril 1853, Sevreste Noël, Marin, Jacques, veuf de Marie, Jeanne Duchemin, profession de retraité des Douanes, né le 11 mai 1775, est mort en sa maison ;
- le 3 juin 1853, le décès de Céron Pierre, Paul, né à Cabourg, âgé de quarante huit ans, cultivateur, mort en sa maison ;
- le 27 octobre 1853, Duvallon Charles Eugène, âgé de vingt jours, fils d’une femme inconnue, est décédé en la maison de Charles Jacqueline, en présence de Le Trouleur Pierre, Louis, Garde Champêtre, domicilié à Cabourg et de Morel Thomas, profession d’instituteur, domicilié à Cabourg, le Maire Miocque Parfait s’est déplacé et s’est rendu sur place pour rédiger l’acte .
- les bans des mariages ont été publiés le 16 janvier 1853 pour Jean-Louis, Xavier, et Marie Julie, Aurore ; et Trancrède Jean-Louis et Baley Eugénie ; le 23 janvier 1853 pour Tancrède Antoine, et Baley Marie.
Aspect du " Grand Hôtel " vers la fin duXIXème siècle - Document des Archives départementales du Calvados.
Ancienne terrasse dite de « l’Impératrice » - Collection privée.
Le propriétaire du Casino, et les propriétaires de la partie Ouest de la terrasse, se sont entendus pour exécuter les travaux de défense aux droits de leurs propriétés en réduisant la largeur de la terrasse de 8 mètres.
Collection privée.
Dans les prévisions de travaux réalisés à Cabourg, par le département du Calvados, sous l’égide du Conseil Général, il est question le 8 août 1878, de la construction de trottoirs avec pavage des caniveaux. Le chemin n°61 - du pont de Ranville à Dives, par Sallenelles, Cabourg, soit 12,817 km., a été reconstruit à neuf entre Sallenelles et Cabourg. L’entrée de Cabourg a été planté d’une allée de peupliers.
En mars 1877, des violents coups de mer ont détruit sur une longueur de 200 m., la charpente de la digue à l’ouest du casino. Le Casino lui-même et ses abords immédiats n’ont subi aucun dommage.
La généralisation des bains de mer, a contraint la Municipalité à effectuer des travaux de protection de première urgence.
Cabourg, suite à la demande d’audience de Devaux, et au rapport qui s’ensuivit le 8 mai 1892 nous apprenons que cette localité: a été distraite le 12 mai 1792 - t.XLIII, page 296, du district de Pont-L’Evêque, et réunie au district de Caen ( Archives Parlementaires de 1787 à 1860 ).
Les Armes de Cabourg, selon Joseph Denais- officier d’Académie.
« de sable à la bande d’argent chargée de trois besans de gueules »
- en termes d’héraldique : d’or et d’argent se passent de commendataires ; sable est noir, et gueule désigne la couleur rouge.
Un sceau existe aux Archives Nationales de Paris
Établissement d’une école de filles le 21 avril 1879, montant de la dépense : 28.875 fr. Le 27 septembre 1926, Monsieur Charles Bertrand, créateur de Cabourg, maire depuis 30 ans, a été fait chevalier de la Légion d’Honneur.
Après les Registres, les Tables Décennales de la période révolutionnaire.
Le tout premier recensement officiel de la population, de ce qui s’appelait alors le village de Cabourg, remonte à l’an XII du calendrier républicain( correspond aux années 1803-1804 : a commencé le 24 septembre 1803 et s’est terminé le 22 septembre 1804 du calendrier Grégorien ). Nous allons donc étudier, travailler et nous référer à ces Tables, éléments particulièrement fiable.
Acte de baptême du 9 janvier 1716, de Marie - Jeanne Descamps, en la chapelle de Cabourgg - Document des Archives départementales du Calvados.
Dans la Table Décennale de la commune de Cabourg, on trouve dans les naissances enregistrées à la date 3 Brumaire an onze,
Page 1
Nom - prénom - date de l’acte,
- André, Luce, Constance - le 14 février 1793,
- André François, Thomas - le 29 brumaire an 4,
- Auvray Victoire , Hélène, Léonore - le 9 fructidor an 4,
- Blochon Laurent Charles - le 13 nivôse an 3,
- Blochon Magdelaine, Catherine, Désirée - le 8 germinal an 4,
- Blochon Thérèse, Joséphine - le 10 frimaire an 8,
- Blochon Marie, Madeleine - le 23 brumaire an 9,
- Blochon Marie, Catherine, Léonore, Cécile - le 4 nivôse an 9,
- Cleret Marie, Françoise, Rosalie - le 8 frimaire an 6,
- Cleret Marie, Catherine, Victoire, Cécile - le 4 nivôse an 9,
Page 2
- Cléret Marie, Françoise, Rosalie - le 8 frimaire an 6,
- Cléret Marie, Catherine, Victoire, Cécile - le 20 ventôse an 7,
- Doland Marie, Marguerite, Henriette - le 23 janvier 1793,
- Doland Guillaume, et Jean-Jacques ( jumeaux ) - le 24 vendémiaire an 3,
- Doland Roze - le 4 floréal an 4,
- Déterville Françoise, Madeleine - le 8 avril 1793,
- Déterville François, Arsène - le 26 pluviôse an 3,
- Déterville Marie, Rosalie, Adélaïde - le 4ème jour complémentaire à l’an 9,
- Déterville Jean, Baptiste - le 12 floréal an 4,
L’éveil démographique, les difficultés d’évaluer la population avant le XIXème siècle.
Après les Registres, les Tables Décennales de la période révolutionnaire.
Le tout premier recensement officiel de la population, de ce qui s’appelait alors le village de Cabourg, remonte à l’an XII du calendrier républicain( correspond aux années 1803-1804 : a commencé le 24 septembre 1803 et s’est terminé le 22 septembre 1804 du calendrier Grégorien ). Nous allons donc étudier, travailler et nous référer à ces Tables, éléments particulièrement fiable.
Acte de baptême du 9 janvier 1716, de Marie - Jeanne Descamps, en la chapelle de Cabourgg - Document des Archives départementales du Calvados.
Dans la Table Décennale de la commune de Cabourg, on trouve dans les naissances enregistrées à la date 3 Brumaire an onze,
Page 1
Nom - prénom - date de l’acte,
- André, Luce, Constance - le 14 février 1793,
- André François, Thomas - le 29 brumaire an 4,
- Auvray Victoire , Hélène, Léonore - le 9 fructidor an 4,
- Blochon Laurent Charles - le 13 nivôse an 3,
- Blochon Magdelaine, Catherine, Désirée - le 8 germinal an 4,
- Blochon Thérèse, Joséphine - le 10 frimaire an 8,
- Blochon Marie, Madeleine - le 23 brumaire an 9,
- Blochon Marie, Catherine, Léonore, Cécile - le 4 nivôse an 9,
- Cleret Marie, Françoise, Rosalie - le 8 frimaire an 6,
- Cleret Marie, Catherine, Victoire, Cécile - le 4 nivôse an 9,
Page 2
- Cléret Marie, Françoise, Rosalie - le 8 frimaire an 6,
- Cléret Marie, Catherine, Victoire, Cécile - le 20 ventôse an 7,
- Doland Marie, Marguerite, Henriette - le 23 janvier 1793,
- Doland Guillaume, et Jean-Jacques ( jumeaux ) - le 24 vendémiaire an 3,
- Doland Roze - le 4 floréal an 4,
- Déterville Françoise, Madeleine - le 8 avril 1793,
- Déterville François, Arsène - le 26 pluviôse an 3,
- Déterville Marie, Rosalie, Adélaïde - le 4ème jour complémentaire à l’an 9,
- Déterville Jean, Baptiste - le 12 floréal an 4,
- Duprey Marie, Catherine, et Arsène ( jumeaux ) - le 28 pluviôse an 6,
- Faucon Marie, Marthe - le 6 vendémiaire an 4,
- Faucon Anne, Victoire - le 17 ventôse an 8,
- Ferey Antoine - le 17 janvier 1793,
- Ferey Charles, Pierre - le 13 vendémiaire an 3,
- Ferey Luce, Henriette, Virginie - le 24 prairial an 4,
- Ferey Jean, Philippe - le 10 nivôse an 4,
- Ferey Catherine - le 2 germinal an 4,
- Ferey François, Auguste - le 7 prairial an 7,
- Ferey Julie, Madeleine - le 4 prairial an 7,
- Fonques Jean, Louis - le 23 nivôse an 8,
Page 3,
- Geffroy Marie, Anne, Léonore - le 1 nivôse 1793,
- Geffroy Philippe Bernard - le 4 nivôse an3,
- Laperelle Anne, Charlotte - le 16 vendémiaire an 3,
- Laperelle Suzanne, Françoise - le 10 brumaire an 4,
- Laperelle Pierre, Thomas, Jean, François - le 19 vendémiaire an 6,
- Laperelle Jean, Jacques - le 14 ventôse an 7,
- Laperelle Jean, Charles, Julien - le 13 floréal an 7,
- Laperelle François, Michel, Léonard - le 3ème jour complémentaire an 9,
- Faucon Marie, Marthe - le 6 vendémiaire an 4,
- Faucon Anne, Victoire - le 17 ventôse an 8,
- Ferey Antoine - le 17 janvier 1793,
- Ferey Charles, Pierre - le 13 vendémiaire an 3,
- Ferey Luce, Henriette, Virginie - le 24 prairial an 4,
- Ferey Jean, Philippe - le 10 nivôse an 4,
- Ferey Catherine - le 2 germinal an 4,
- Ferey François, Auguste - le 7 prairial an 7,
- Ferey Julie, Madeleine - le 4 prairial an 7,
- Fonques Jean, Louis - le 23 nivôse an 8,
Page 3,
- Geffroy Marie, Anne, Léonore - le 1 nivôse 1793,
- Geffroy Philippe Bernard - le 4 nivôse an3,
- Laperelle Anne, Charlotte - le 16 vendémiaire an 3,
- Laperelle Suzanne, Françoise - le 10 brumaire an 4,
- Laperelle Pierre, Thomas, Jean, François - le 19 vendémiaire an 6,
- Laperelle Jean, Jacques - le 14 ventôse an 7,
- Laperelle Jean, Charles, Julien - le 13 floréal an 7,
- Laperelle François, Michel, Léonard - le 3ème jour complémentaire an 9,
Page 1 du Ier Registre des Tables décennales de Cabourg du 3 brumaire an 11 ou 25 octobre 1802
destinée au baptêmes - Document des Archives départementales du Calvados.
- Lesieur Roze, Victoire - le 13 mars 1793,
- Lesieur Pierre, Richard - le 29 mai 1793,
- Lecorneur Roze, Constance, Chérie, Aimée - le 24 juillet 1793,
- Lecorneur Marie, Désirée - le 4ème jour complémentaire de l’an 3,
- Levieux Jean, Louis - le 4 pluviôse an 4,
- Lecorneur Marie, Julie, Véronique - le 27 pluviôse an 7,
- Levieux Marie, Madeleine, Félicité - le 11 ventôse an 7,
- Levieux Thomas, François - le 2 frimaire an 9,
- Lechartier Marie, Anne, Thérèze, Authuse - le 7 thermidor an 10,
- Levieux Julie, Louize, Joséphine - le 24 fructidor an 10,
- Mariette Marie, Marguerite, Madelaine - le 8 avril 1793,
Page 4
- Mariette Jacques - le 10 mai 1793,
- Mariette Jean, Jacques - le 8 pluviôse an 3,
- Mariette Nicolas, Charles, Antoine - le 21 brumaire an 4,
- Mariette Marie, Anne - le 1 fructidor an 6,
- Mariette Richard, Elie, Amand - le 23 pluviôse an 7,
- Marie Françoise, Agathe - le 10 août 1793,
- …….?….Marie, Catherine, Louize - le 11 ventôse an 3 ( mention père inconnu ),
- Marie Etienne, Virgile - le 13 prairial an 10,
- Marie François, Charles, Parfait - le 12 thermidor an 10,
- Mariette Marie, Adélaïde, Victoire -le 21 pluviôse an 10,
- Mauger Antoine - le 14 juillet 1793,
- Mauger Jacques, Pierre, Jullien - le 12 nivôse an 3,
- Mauger Jeanne, Désirée - le 21 vendémiaire an 8,
- Miocque Léonore - le 10 février 1793,
- Miocque Pierre, Parfait - le 4 frimaire an 3,
- Miocque Madeleine, Sophie - le 16 nivôse an 4,
- Miocque Marie, Madeleine, Victoire, Henriette - le 29 frimaire an 56,
- Miocque Louize, Cécile - le 30 germinal an 7,
- Moriset Pierre, Jean, François - le 22 vendémiaire an 8,
- Nigot Anne, Catherine - le 6 frimaire an 6,
Page 5
- Othon Jean, Charles - le 22 nivôse an 4,
- Othon Anne, Madeleine - le 26 germinal an 7,
- Riquier Jean, Louis - le 14 prairial an 7,
- Tardif Marie - le 6 floréal an 4,
- Tardif Anne, Henriette - le 9 brumaire an 6,
- Tardif François, Charles - le 24 vendémiaire an 9,
- Tardif François, Jacques - le 18 germinal an 10,
- Trouville Anne, Victoire, Leucadie - le 22 mai 1793,
- Trouville Jean, Baptiste - le 12 pluviôse an 2,
- Trouville Marie, Anne, Catherine, Véronique - le 14 floréal an 10.
Nous avons répertorié ainsi,
Naissance - an II = 1 garçon ; 2 filles - an III = 2 garçons ; 2 filles - an IV =
An VI = 1 filles - an VII = 1 fille - an X = 2 garçons ; 2 filles.
Il y a des noms qui semblent spécifique à Cabourg, ou tout au moins stable pour le terroir. Nous avons relevé,
- page 1 de ce Registre : 2 - André ; 6 Blochon,
- page 2/3 : 2 - Geoffroy ; 7 - Laperelle ; 2 - Lesieur ; 3 Lecornneur ; 3 - Levieux ; 8 Mariette ; 4 - Marie ; 4 - Mauger ; 6 - Micoque ; 2 - Othon,
- page 4 : 6 - Tardif ; 3 - Trouville.
Dans le Registre des mariages, nous découvrons des noms en rapport, avec ce qui précède,
Page 6
- Auvray Jean-Baptiste, Gilles, forgeron à Cabourg épouse, Lefévre Catherine, fileuse à Cabourg ( ce qui laisse supposer que le père cultivait du chanvre ou du lin ), le 26 messidor an 4,
- Blochon Charles, cultivateur-éleveur à Cabourg épouse, Bougon Catherine, fille de cultivateur, dentellière à Cabourg le 19 frimaire an 3 - mardi 9 mars 1794.
- Blochon Louis, cultivateur-éleveur à Cabourg épouse, Loriot Marie Madeleine, cultivatrice ( fille ) à Cabourg, le 3 ventôse an 3 - samedi 21 février 1795.
- Cleret Charles, cultivateur-pêcheur à Cabourg, épouse Renault Catherine de Varaville, le 16 floréal an 4 - jeudi 5 mai 1796.
- Duprey Jacques, Philippe, journalier à Cabourg, épouse Vincent Madeleine de Dives, le 30 nivôse an 6 - vendredi 19 janvier 1798.
- Feral Nicolas, de Dives, épouse Veulys Marguerite, cultivatrice à Cabourg, le 2 thermidor an 4 - mercredi 20 juillet 1796
- Ferey Jean-Pierre, pêcheur à Cabourg, épouse Veulys Madeleine, cultivatrice à Cabourg, le 9 messidor an 4 - lundi 27 juin 1796.
- Balbucq Pierre, laboureur à Cabourg, épouse Veulys Marie, Anne, cultivatrice à Cabourg, le 29 ventôse an 6 - lundi 19 mars 1798.
Page 7
- Laperelle Pierre, épouse Latour Françoise, Suzanne, le 23 ventôse an 3
- Lesieur Jacques, épouse Françoise Anne, Marguerite, le 17 messidor an 4,
- Levieux Louis, épouse Thonin Madeleine, le 4ème jour complémentaire de l’an 2,
- Mauger Jean, épouse Lecorneur Marie, le 6 ventôse an 2,
- Mauger Jacques, Antoine, épouse Jacqueline Anne, Madeleine, le 29 thermidor an 10,
- Mariette François, Jacques, épouse Haran Madeleine, le 4ème jour complémentaire de l’an 10,
- Nigot Jean, Jacques, épouse Foucher Anne, le 9 ventôse an 4,
- Riquier Jean, épouse Foucher Marguerite, le 28 fructidor an 3,
-Tardif François, Charles, épouse Dafresville Françoise, le 29 vendémiaire an 4.
et répertorié les décès /inhumations.,
Page 8
- Alleaume Marie, Anne, le 29 frimaire an 4,
- Angot Françoise, le 2 pluviôse an 4
- Angot Pauline, le 28 floréal an 8,
- Auvray Marie, le 6 novembre 1793,
- Auvray Victoire, Hélène, Léonore, le 28 thermidor an 8,
- Barbot Jean, le 22 vendémiaire an 10,
- Blochon Thérèse, Joséphine, le 14 nivôse an8,
- Blochon Madeleine, le 29 brumaire an 9.
Page 9
- Boutté Marie, Pierre, le 3 vendémiaire an7,
- Cleret Charles, le 18 messidor an 4,
- Cleret Jacques, le 18 messidor an 4,
- Cléret Marie, Catherine, Victoire , Cécile, le 2 vendémiaire an 9,
- Déterville Etienne, le 18 floréal an 4,
- Déterville Jean-Baptiste, le 9 thermidor an 7,
- Déterville Victor, Jean, le 9 thermidor an 7,
- Dolan Henriette, le 24 fructidor an 2,
- Dolan Nicolas, le 17 pluviôse an 9,
- Duchemin Marie, Marguerite, le 21 nivôse an 7,
- Duchemin Roze, Adelaïde, le 24 ventôse an 7,
- Dumaine Marie, Madeleine, le 23 frimaire an 4,
- Duquesney Marie, Anne, le 16 prairial an 2,
- Ferey Charles, Victor, le 13 octobre 1792,
- Ferey François, Auguste, le 8 vendémiaire an 9,
- Geoffroy Marie, Anne, Léonore, le 4 nivôse an 2,
- Giret François, le 22 pluviôse an 4,
- Hablicq Anne, le 8 pluviôse an 3,
- Jourdain Jacques, le 2 fructidor an 4,
- Laguay Marguerite, le 1er septembre 1793.
Page 10
- Laguay Marie, le 16 nivôse an 3,
- Laguay Jean, le 28 nivôse an 3,
- Laperelle Henriette, Julie, le 2 brumaire an 10,
- Ledanois François, le 19 juin 1793,
- Leroy Catherine, le 26 avril 1793,
- Lecorneur Constance, Chérie, Aimée, le 3 septembre 1793,
- Lesieur Roze, Victoire, le 17 brumaire an 3,
- Lesieur Pierre, le 26 pluviôse an 3,
- Lecorneur Marie, le 14 frimaire an 4,
- Lecorneur François, le 11 thermidor an 10,
- Lecorneur, Julie, Madeleine, Véronique, le 19 frimaire an 10,
- Letourneur Victor, le 23 prairial an 10,
- Lepecq Jacques, Honoré, Marin, le 28 thermidor an 6,
- Lefebvre Pierre, le 17 messidor an 7,
- Lecerf Jean, Louis, le 23 messidor an 7,
- Lesieur Jacques, le 24 frimaire an 9,
- Mariette Jacques, le 24 septembre 1793,
- Marie Françoise, Agathe, le 27 septembre 1793,
- Mauger Catherine, le 27 frimaire an 2,
- Mariette Françoise, le 1 pluviôse an 2
Page 11
- Mouget Guillaume, le 12 pluviôse an 3,
- Miocque Charles, Pierre, le 12 ventôse an 7,
- Marie Madeleine, le 18 messidor an 7,
- Morel Marie, Anne, le 13 fructidor an 7,
- Mauger Marie, le 19 pluviôse an 9,
- Miocque Adélaïde, le 10 prairial an 9,
- Miocque Henriette, le 14 prairial an 9,
- Miocque Sophie, le 24 prairial an 9,
- Miocque Cécile, le 28 prairial an 9,
- Othon Jean, François, le 14 frimaire an 8,
- Othon Jean, le 24 germinal an 9,
- Paysant Françoise, le 28 fructidor an 4,
- Roger Catherine, le 8 nivôse an 4,
- Tardif Victor, le 29 nivôse an 3,
- Tardif Jean, Jacques, le 18 messidor an 4,
- Troussebourg Marie, Jeanne, le 22 septembre 1792,
- Trouville Jean, Baptiste, le 22 floréal an 2
- Thonin Pierre, le 22 prairial an 7,
- Thouzé Pierre, le 16 fructidor an 8,
- Veulps Pierre, le 19 pluviôse an 2,
Page 12,
- Villiére Victoire, le 27 messidor an 2,
- Villiére François, Claude, le 28 fructidor an 2,
- Villiére Marie, Perrine, le 29 thermidor an 7,
- Viged Geneviève, le 17 germinal an 9.
La lecture de ces Tables Décennales conduit nécessairement à une analyse,
Nous avons :
en amont deux décès,
- Blochon Thérèse, Joséphine, le 14 nivôse an 8 - samedi 4 janvier 1800 ; mère de Blochon Louis, proriétaire- herbagère, ancienne dentellière.
- Blochon Madeleine, le 29 brumaire an 9 - jeudi 20 novembre 1800 ; mère de Blochon Charles, épouse Blochon Huillaume, Charles, propriétaire- herbager à Cabourg.
et deux mariages, dans la famille Blochon, qui comptait à cette époque cinq individus de sexe masculin portant ce patronyme.
- Blochon Charles, cultivateur-éleveur à Cabourg épouse, Bougon Catherine, fille de cultivateur, dentellière à Cabourg le 19 frimaire an 3 - mardi 9 décembre 1794.
- Blochon Louis, cultivateur-éleveur à Cabourg épouse, Loriot Marie Madeleine, cultivatrice ( fille ) à Cabourg, le 3 ventôse an 3 - samedi 21 février 1795.
en aval, issu de semble-t-il de ces deux unions,
- Blochon Laurent Charles né le 13 nivôse an 3 - vendredi 2 janvier 1795
- Blochon Madeleine, Catherine, Désirée née le 8 germinal an 4 - lundi 28 mars 1796
- Blochon Thérèse, Joséphine née le 10 frimaire an 8, - dimanche 1er décembre 1799
- Blochon Marie, Madeleine née le 23 brumaire an 9, - jeudi 14 novembre 1799
- Blochon Marie, Catherine, Léonore, Cécile née le 4 nivôse an 9 - jeudi 25 décembre 1800.
L’examen des Procès verbaux du Conseil Municipal de Cabourg de 1832 à 1845, dévoile les signatures au bas de ce documents des signatures de Blochon Laurent, père, de Cléret, Lapérelle, Marie, Mariette, Miocque, Tardif qui apparaissement comme des familles ayant leur souche à Cabourg.
Nous apprenons par ces délibérations, que la famille Blochon était propriétaire de « mares à gibiers », communément dénommées « Gabions » ; qu’elle possédait également le « chemin des dunes », qui devait ultérieurement devenir la « route du Home - Franceville ». Les noms de :
- Veuve Blochon Jacques,
- Blochon Laurent, père,
- Blochon Laurent, fils,
- Veuve Blochon Louis, sont à cet effet cités dans un 9 février 1838.
Dans une liasse, de feuilles éparses datées de 1816 à 1834, nous avons un aperçu de la physionomie démographique du Cabourg de l’époque :
Un gardien de la Capitainerie de Cabourg, en 1816,
- Foucherie Nicolas, 36 ans, né à Varaville, époux de Fortin Qmarguerite, 30 ans, née à Cabourg.
1825, les limites du territoire communal de Cabourg sont définitivement fixées.
Procès verbal fixant le 10 septembre 1825, les délimitations définitives de la commune de Cabourg - Document de la Bibliothèque Nationale de France de Paris.
Page 3 - art. 1er : limite avec la Mer ; art. 2 : limite avec Dives ; art. 3 : limite avec Varaville - Document des Archives départementales du Calvados.
Années 1821 à 1830,
- Geoffroy Philippe, 45 ans, né à Cabourg, époux de Delande Adélaïde, 33 ans, née à Trouville, 1 enfant,
- Levieux Louis, 43 ans, né à Cabourg, veuf, 1 fille 18 ans, née à Cabourg et habitant chez son père à Cabourg, dentellière,
- Villière François, 48 ans, né et résidant à Cabourg, époux de Forbay Marie-Année, 47 ans née à Cabourg,
- Déterville François, 48 ans, né et résidant à Cabourg, forgeron, époux de Forbay Marie-Anne, 45 ans, née à Cabourg, filleuse, 3 enfants,
- Déterville Marie, veuve Levieux, 46 ans, née et habitant Cabourg, 1 fils de 14 ans Levieux Armand, et 2 filles Levieux Sophie, 12 ans, et Levieux Cécile 11 ans.
Professions exercées : herbagers.
schémas de la commune de Cabourg ......
Plan de la commune Cabourg avant 1820 - Document des Archives départementales du Calvados.
Tableau d'assemblage de la commune de Cabourg vers 1840 - Document des Archives départementales du Calvados.
Activités qui en découlent : gardiens d’herbages.
- Aubray Baptiste, Gilles, 34 ans, époux de Trouville Marie, 26 ans, dentellière, 3 enfants,
- Filler Jean, Baptiste, 39 ans, né à Dives, habitant Cabourg, époux de Faucon Anne, Marie, 27 ans, dentellière, 2 enfants,
- Jouanne Pierre, 38 ans, né et habitant Cabourg, célibataire,
Année 1834.
Deux couvreurs en « chaumes des marais », qui semble être une spécialité :
- Lappierelle Pierre, 41 ans, né à Varaville, résidant à Cabourg, époux de Latour Suzanne, 36 ans, née à Villers-sur-Mer, dentellière, 2 enfants de moins de douze ans.
- son frère, Lappierelle Charles, 38 ans, né à Cabourg, époux de Blochon Adéle, 36 ans, née à Cabourg,
en amont nous trouvons, Blochon Adèle, fille de Blochon Charles et de Bougon Catherine.
De 1832 à juin 1851, les 161 documents que nous avons pu compulser sont souvent écrits avec une encre qui a considérablement pâlie, de ce fait pratiquement illisible, la tenue générale est mauvaise, l’écriture grasse, quelquefois fantaisiste, et ponctuée de tâches et de ratures. La lecture, et la transcription ont été tout particulièrement difficile.
Le 25 février 1832, Monsieur Cleret, maire de Cabourg, et l’adjoint prêtent le serment de fidélité au Roi des Français, obéissance à la Charte Constitutionnelle, et aux lois du royaume.
Signatures et paraphes.
Le 22 juillet de cette même année, après vote à l’unanimité, une somme de 32 fr. est prélevée sur les fonds disponibles pour l’habillement de la Garde Nationale.
Lors de la session du Conseil Municipal du 3 mai 1833, ont été élus deux Commissaires, chargés de la classification des maisons.
- reliquat de 1831.……. 717,74 fr.
- exercice 1832.………..3018,37 fr.
soit un total de 3736,11 fr.
Un P.V. du Conseil Municipal de Cabourg, daté du 19 janvier 1834, nous apprend que Dives compte 589 habitants et Cabourg 279. Ce même Conseil décide le 9 janvier 1838, la transformation du chemin en route de Varaville. Le 19 janvier 1846, à l’ouverture de la séance ce Conseil décide que :
- 1°, le terrain propriété de la commune situé devant la maison de Vve Blochon, portera le nom de « place du Bas Cabourg »,
- 2°, le terrain propriété de la commune depuis la Maison de Monsieur Jarmaud, jusqu’à celle de Monsieur Mariette, sera désignée sous le nom de « place du Haut Cabourg ».
………….
- 6°, que la chaussée de route de Caen à la « Mare Saint Michel », sera désignée « Chaussée de l’abreuvoir ».
Le 19 février 1834, le Conseil Municipal de Cabourg refuse la réunions de Cabourg - 279 habitants à Dives 389 habitants, que la distance de Cabourg à l’église de Dives est de environ 200 toises. La Municipalité de Cabourg demande la présence d’un prêtre à demeure.
- Monsieur Morin, maire,
- Monsieur Laperrelle Louis, adjoint,
- Monsieur Cléret Charles, père, conseiller,
- Monsieur Laperrelle Charles, père, conseiller,
- Monsieur Feret Armand, conseiller,
- Monsieur Mariette Armand, conseiller,
- Monsieur Tardif Thomas, conseiller,
et des plus imposés,
- Monsieur Tardif Pierre,
- Monsieur Cléret Armand, fils,
- Monsieur Miocque Parfait,
- Monsieur Tardif François,
- Monsieur Laperrelle Thomas,
- Monsieur Dolant Pierre,
- Monsieur Tardif Augustin,
- Monsieur Ouvray Jean-Baptiste,
- Monsieur Morin Alphonse.
Par Ordonnance Royal du 20 mai 1844, la commune de Cabourg est autorisée à emprunter 18.813 fr. 50, pour la couverture des travaux de transformation du chemin vicinal de Cabourg à Varaville. Le 10 mai 1846, achat et paiement du terrain à Madame Maréchal, pour l’établissement de la route de Varaville, pour un montant de 1.897,50 frais et intérêts compris.
Monsieur Blochon Edmond, le 4 octobre 1846, se porte acquéreur de deux mares à gibiers, vendue par la commune la 1ère pour 9 fr. sise au Haut Cabourg, la 2ème pour 2 fr.
Le 12 mars 1848, le maire de Cabourg, ayant réuni les Administrations Municipales, le Conseil Municipal de la commune, et la Garde Nationale porte à la connaissance de tous la proclamation de la IIème République.
Le P.V. de la séance du Conseil Municipal de Cabourg en date du 14 janvier 1847, nous apprend que sur autorisation spéciale du Préfet du Calvados en date 28 décembre 1846, Monsieur Blochon Edmond devient maire de Cabourg, Monsieur Miocque Parfait, adjoint ; avec prestation de serment.
En feuilletant attentivement les Registre paroissiaux des XVIIIème et XVIIème siècles et de pièces éparses, nous avons trouvé en 1587, une dame Blochon marie, pariée à un Cléret Isidore, cultivateur-fermier, autorisé à récolter du sel dans la Dives, au lieu-dit : Basse Divette.
Délibérations du Conseil Municipal de Cabourg du 29 janvier 1832 - Document des Archives départementales du Calvados.
L’aube des Temps nouveaux.
Le cadre paroissial ayant été adopté par l’administration royale au fur et à mesure de la reprise en main du pays pour asseoir les impôts, pour porter les actes à la connaissance des sujets/citoyens. Par la suite, pour exercer la tutelle, les paroisses s’étaient doublées des communautés d’habitants, entités civiles, qui en 1789 devinrent généralement nos communes.
Une remarque, qui nous est apparue importante : l’absence de boulanger de 1792 à 1833, laisse supposer, que l’on boulange toujours à la maison.
Confirmée, par plusieurs inventaires après décès. En effet, le saloir, et la huche semblent être avec les lits les pièces maitresses du mobilier, quelque soit la position sociale. Autre point, l’accès au saloir était strictement interdit aux femmes.
8 décembre 1834, Ordonnance qui érige en chapelle vicariale l’église de Cabourg - Bulletin Officiel, 2ème section, n°7.270.
- L’État nominatif du recensement de la population de Cabourg, signé par le Maire, le 21 mai 1836, va
nous donner des éléments fiables, comparatifs :
La population du village et des « écarts », est passée de 211 à 310 individus, dont 163 de sexes masculins, et 147 de sexes féminins.
Sexe masculin : garçons = 97 ; hommes mariés = 66 ; soit 163.
Sexe féminin : filles = 76 ; femmes mariées = 53 ; veuves = 18 ; soit 147.
Pour un total de population de 310 habitants.
L’examen des 9 à 11, fourmillent de détails,- Cléret Charles, 61 ans, propriétaire herbager, est maire de Cabourg,
- Deniau Catherine, née à Cabourg, est son épouse, et dentellière,
leur fils aîné, Cléret Armand, 33 ans, propriétaire, est officier dans la Marine Nationale, il est mariée à Blochon Théophilie, 39 ans, née et habitant Cabourg, dentellière, 2 enfants Rosalie 7 ans, et Ferdinand 5 ans.
- Auvray Jean-Baptiste, 61 ans, est Garde Champêtre, son épouse Tinel Marie, 66 ans est couturière;
- Fontaine, Jean, Mathieu, 28 ans, est curé desservant la paroisse de Cabourg, il vit avec sa sœur, 22 ans dentellière.
Une étude approfondie des 287 pièces de 1832 à 1851, fait ressortir à la lecture outre de nouvelles appellations, des activités professionnelles insoupçonnées :
- 1 boulanger,
- 1 menuisier
- 1 charpentier marine,
- 1 couvreur de chaumes,
- 1 maçon,
- 1 épicier,
- 1 jardinier,
- 6 douaniers,
- 9 fileuses, l’accroissement est vraisemblablement conditionnée par celui des dentellières : 42,
- 17 pêcheurs, dont 5 de haute mer,
- 21 cultivateurs,
- 24 propriétaires- herbagers, spécialisés dans l’élevage,
- 7 gardiens d’herbages,
- 4 domestiques,
-33 journaliers.
ainsi le terme propriétaires ( 26 ), démontre une progression sociale suite au partage, et à la répartition du marais en parcelles.
Le village de Cabourg compte 1 prêtre-curé en la personne de Jean Fontaine, résident. Ce qui démontre le statut de Cabourg en paroisse. On dénombre 11 pêcheurs, cumulant avec l’activité de cultivateur.
Selon, le Registre Paroissial N.M.D. :
- 1835 : 10 naissances ; 3 mariages ; 6 décès,
- 1836 : 9 naissances ; 5 mariages 4 décès.
Le 8 juin 1836, après délibérations le Conseil Municipal de Cabourg décide que la commune devrait avoir un instituteur à demeure.
Classement du chemin de Varaville, en « Grande communication ».
Le 8 février 1837, installation de Monsieur Delistal/tel Alphonse, François, Napoléon, au poste d’instituteur primaire de la commune de Cabourg, en présence de Madame et Monsieur Tardiff François ; Levieu Guillaume ; Fontaine, curé ; Blochon Laurent ; Cleret Charles, maire ; Duchainel, inspecteur d’académie, réunis en salle de classe de la Maison d’école.
Le 28 juillet 1837, prestation de serment de Clerte Charles, maire ; Miocque Parfait, adjoint ; Lesieur Guillaume ; Sevestre Noël ; Mariette Armand ; Marie J-Pierre ; Puisant Frédérique, tous Conseillers, ont séparément prêtés serment de fidélité aux Rois de Français, obéissance à la Charte Constitutionnelle et aux lois du Royaume de France.
Le maire a proclamé le Conseil Municipal de Cabourg, installé.
Le 13 novembre 1837, délimitation entre Cabourg et Varaville.
Le 5 septembre 1841, se référant à l’Ordonnance royale du 10 juillet 1816, le maire de Cabourg prend un arrêté fixant
- article 1er - le Bas Cabourg,
- article 2 - le Haut Cabourg,
- article 3 - chaussée du Pardule,
- article 4 - chaussée du Broci,
- article 5 - chaussée de la Pointe,
- article 6 - chaussée de l’abreuvoir,
- article 7 - chaussée des Ecalettes,
- article 8 - chaussée Saint Michel,
- article 9 - chaussée d’Aumont, qui deviendra la chaussée de la Mare, puis la rue de la Mare, avant d’être appelée rue de la Mer,
- article 10 - chaussée Buhot,
Le village de Cabourg compte 1 prêtre-curé en la personne de Jean Fontaine, résident. Ce qui démontre le statut de Cabourg en paroisse. On dénombre 11 pêcheurs, cumulant avec l’activité de cultivateur.
Selon, le Registre Paroissial N.M.D. :
- 1835 : 10 naissances ; 3 mariages ; 6 décès,
- 1836 : 9 naissances ; 5 mariages 4 décès.
Le 8 juin 1836, après délibérations le Conseil Municipal de Cabourg décide que la commune devrait avoir un instituteur à demeure.
Classement du chemin de Varaville, en « Grande communication ».
Le 8 février 1837, installation de Monsieur Delistal/tel Alphonse, François, Napoléon, au poste d’instituteur primaire de la commune de Cabourg, en présence de Madame et Monsieur Tardiff François ; Levieu Guillaume ; Fontaine, curé ; Blochon Laurent ; Cleret Charles, maire ; Duchainel, inspecteur d’académie, réunis en salle de classe de la Maison d’école.
Le 28 juillet 1837, prestation de serment de Clerte Charles, maire ; Miocque Parfait, adjoint ; Lesieur Guillaume ; Sevestre Noël ; Mariette Armand ; Marie J-Pierre ; Puisant Frédérique, tous Conseillers, ont séparément prêtés serment de fidélité aux Rois de Français, obéissance à la Charte Constitutionnelle et aux lois du Royaume de France.
Le maire a proclamé le Conseil Municipal de Cabourg, installé.
Le 13 novembre 1837, délimitation entre Cabourg et Varaville.
Le 5 septembre 1841, se référant à l’Ordonnance royale du 10 juillet 1816, le maire de Cabourg prend un arrêté fixant
- article 1er - le Bas Cabourg,
- article 2 - le Haut Cabourg,
- article 3 - chaussée du Pardule,
- article 4 - chaussée du Broci,
- article 5 - chaussée de la Pointe,
- article 6 - chaussée de l’abreuvoir,
- article 7 - chaussée des Ecalettes,
- article 8 - chaussée Saint Michel,
- article 9 - chaussée d’Aumont, qui deviendra la chaussée de la Mare, puis la rue de la Mare, avant d’être appelée rue de la Mer,
- article 10 - chaussée Buhot,
- article 11 - chemin du Terrin neuf,
- article 12 - chemin du Pavillon,
- article 13 - chemin de la Mare du Cabaret,
- article - chemin de l’Eglise,
- article - chemin du Presbytère,
Des Municipalités en permanence face à des défis….
les enjeux sont omniprésents….l’avenir de Cabourg en dépend.
Dans le Dictionnaire Général de Géographie Universel Ancienne et Moderne de Ennery et Hirth, édité en 1839, nous découvrons p.645, à la rubrique : Cabourg, village de France, Calvados, arrondissement - Caen, canton de Troarn, poste de Dives, 281 habitants.
Nous avons pu ainsi, suivre l’évolution de Cabourg, qui au début du XIXème siècle n’était encore qu’un village, ayant les caractéristiques d’un hameau de pêcheurs-paysans abritant une très faible population.
Avec la mise en place de l’éventail des avenues de ce qui se dessine déjà comme l’agglomération Cabourgeaise, et la construction de nombreuses propriétés, comme nous venons de l’écrire ; toute une infrastructure s’implante. Le 1er septembre 1860, vu les délibérations des Conseils d’Arrondissement de Caen et Pont-L’Évêque ; vu la proposition du Préfet ; vu la loi du 21 mai 1836 ; considérant que l’établissement d’une ligne de chemin de fer, Argences- Dives a pris un développement important, la route de Dives-Cabourg - Argences est classée « chemin de Grande Communication ». Elle sera très rapidement renforcée, réaménagée.
- L’État nominatif des habitants de Cabourg, canton de Troarn, signé par le Maire de Cabourg, le 1er
octobre 1841 ( 10 pages ) :
Sexe masculin : garçons = 84 ; hommes mariés : 66 ; veufs = 9 ; soit 159.
Sexe féminin : filles = 66 ; femmes mariées = 68 ; veuves = 12 ; soit 164.
Pour un total de population de 323 habitants.
Morin Auguste, Eugène, habitant le village du Bas Cabourg, propriétaire-herbager, est maire de Cabourg. Son épouse, née Loriot Marie-Catherine, 2 enfants, emploi un domestique Huet Magloire.
Sevestre Noël, Marin, Jacques, habitant également le Bas Cabourg, est cultivateur, il sera adjoint. Marié à Duchemin Marie-Jeanne.
Auvray Jean-Baptiste est toujours Garde Champêtre, Tinel Marie n’est plus dentellière.
Selon la même source,
La Conseil Municipal de Cabourg se composait au 21 janvier 1844 de :
- Morin Alphonse, maire,
- Laperelle Louis, adjoint,
- Cléret Charles, père,
- Laperelle Charles, père,
- Féret Armand,
- Mariette Armand,
- Tardif Armand.
les plus imposés de la commune,
- Blochon Laurent, père,
- Blochon Laurent, fils,
- Cléret Armand, fils,
- Dolan Pierre,- Laperelle Charles, père,
- Laperelle Thomas,
- Miocque Parfait,
- Morin Alphonse,
- Tardif Augustin,
- Tardif Pierre,
On enregistre une certaine stabilité dans la population des pêcheurs ( 16 ), et celle des cultivateurs ( 21 ), par contre le cercle familial s’est agrandi sous un même toit : avec le père, la mère et les enfants, un ou deux aïeux, mais également des frères, sœurs.
Le 11 mai 1843, la construction de la maison d’école, et d’une mairie est évoquée.
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen , signé par le Maire le 20 juin 1846 :
Sexe masculin : garçons = 89 ; hommes mariés = 68 ; veufs = 10 ; soit 167.
Sexe féminin : filles = 77 ; femmes mariées = 68 ; veuves = 9 ; soit 321.
La répartition des lieux-dits habités répartis sur le territoire de la commune de Cabourg, nous éclaire,
- Haut Cabourg : 73 maisons ; 73 ménages ; 227 individus,
- Bas Cabourg : 28 maisons ; 28 ménages ; 94 individus,
pour un total de population de 321 habitants.
Le bordereau de cet État nominatif donne,
- le 1er inscrit est Charles Cleret, propriétaire, 70 ans,
- en 2ème : Deniaux Catherine, femme Cleret, 68 ans
Le « Dénombrement de la Population de 1846 » ( 11 feuilles ), nous enseigne, sur la composition de la famille, sur l’activité :
N°1 - recensé :
1 - Duflocq Jean-Louis, cultivateur - chef de ménage, 65 ans, vivant sous son toit,
2 - Marie Tassart, femme Duflocq, 52 ans,
3 - Jean-Pierre Duflocq, leur fils aîné, cultivateur, 36 ans,
4 - Jacques Duflocq, leur fils, cordonnier, 28 ans,
5 - Louise Duflocq, leur fille, 17 ans,
6 - Baptiste-Pierre Duflocq, frère du chef de ménage, célibataire, 56 ans,
7 - ( de la feuille 3 de recensement ) - Thérèse Levasseur, domestique, 30
ans,
Le travail de la terre est dur, bien travaillée, elle sait se montrer généreuse le manque d’équipement agricole est rudimentaire et mal adapté. La terre à cette époque, est très tyrannique, elle exige des bras, forts et nombreux, d’où : la cellule paysanne a un caractère très familial.
Procès verbal de l’élection des membres du Conseil Municipal de Cabourg le 16 août 1846,
- Monsieur Cleret Charles , maire sortant = 23 voix,
- Monsieur Miocque Parfait, adjoint sortant = 15 voix,
la majorité absolue étant acquise à Messieurs Cléret Charles, 70 ans, propriétaire ; Miocque Parfait, 50 ans, propriétaire ; Marie Armand, 40 ans, propriétaire ; Tardif Alexis, 53 ans, propriétaire ; André Charles, 50 ans, propriétaire.
En conséquence reste à pourvoir, trois Conseillers.
Le 6 décembre 1846, le Conseil Municipal de Cabourg, procède à la nomination de Monsieur Blochon Edmond, comme maire de Cabourg en remplacement de Monsieur Cléret Charles, ayant démissionné, démission acceptée le 26 novembre 1846 par le Préfet du Calvados. Puis le nouveau maire a prêté serment de fidélité, selon les coutumes de l’époque.
Le 14 janvier 1847, le Conseil Municipal de Cabourg accepte et vote le budget pour l’installation du premier égout de ce qui sera la ville de Cabourg, quelques décennies plus tard.
Du document 125 au 130 encre pâlie, illisible.
Le 12 mars 1848, proclamation de la IIème République, au sein du Conseil Municipal de Cabourg.
Ce croquis, nous dévoile un aspect peu connu de l'ancien, ou plus exactement des premiers indices , de la nouvelle agglomération " Cabourg ville nouvelle " - Document des Archives départementales du Calvados.
Le 3 juin 1849, le Conseil Municipal de Cabourg considérant que les 18.000 fr. de travaux imposés par la sécurité de l’église de Cabourg, envisage après acceptation des devis et plans s’élevant à 27.978 fr. qu’il est préférable d’en construire une nouvelle. Le 24 juin, l’édification d’une église neuve est décidée, à la condition que,
Nouvelle église de Cabourg, et son porte-cloches - Documents des Archives départementales du Calvados.
Acte de bénédiction de la nouvelle église de Cabourg, daté du 14 avril 1850 - Document des Archives départementales du Calvados.
- 1° les travaux soient terminés pour 1er septembre 1850,
- 2° que les intérêts de l’emprunt soient fixés à 5%,
- 3° que le 1er remboursement n’interviendra qu’au 1er janvier 1851,
- 4° que l’édifice sera construit sur la place à l’angle des trois routes aboutissant à Cabourg, dénommée - place du Haut Cabourg.
Le 14 avril 1850, bénédiction de la pose de la 1ère pierre, de la nouvelle église de Cabourg, en présence de Monsieur Morisot, préfet du Calvados, représentant Charles, Louis Napoléon Bonaparte, président de la République Française, de Monsieur Blochon Edmond, maire de Cabourg, de Monsiieur Rigaut Napoléon, adjoint, de l’ensemble du Conseil Municipal.
La pierre a été bénite par Monsieur Boitard, Pierr, François, prêtre desservant la paroisse, elle a été posée par Monsieur Morin Alphonse et Madame Martial Pelfresne, pour servir de base à l’édifice religieux sous l’invocation de l’Archange Saint-Michel.
Etaient également présents Monsieur Pelfresne Martial, architecte, Mancelles, et Verrolles A; entrepreneur.
Une très importante foule était massé tout autour.
Gros plan de situation de l'église de Cabourg - Document des Archives départementales du Calvados.
Gros plan de situation de l'église de Cabourg - Document des Archives départementales du Calvados.
Le 14 juin 1850, 1er arrêté de Police, promulgué par la Municipalité de Cabourg ; 13 juin 1851, Arrêté de nomination de la Garde Nationale à Cabourg.
Progrès social…….?
le grand « boum »…..des bains de mer,
Dans les années 1850, c’est la ruée vers la grande mode des bains de mer. En 1853, Henri Durand-Morimbau tombe sous le charme de cette remarquable plage de sable fin, accolée à des dunes romantiques.
C’en été fait, l’année suivante Cabourg, venait au monde sous l’instigation de Robinet, l’architecte parisien.
Cet arrêté semble le tout 1er, pris par la Municipalité de Cabourg, concernant la salubrité publique, et au respect de l’édifice religieux, conformément à la loi des 16 et 24 août 1790 ; 19 et 22 juillet 1791 et 18 juillet 1837 - Document des Archives départementales du Calvados.
Acte daté du 25 mai 1852, par lequel la Municipalité de Cabourg a vendu des lots de dunes pour l’édification du Grand Hôtel et du Casino.
Document Archives départementales du Calvados.
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen , imprimé administratif modèle B, régularisé et signé par le Maire sans date, mais en 1851 :
Caen , imprimé administratif modèle B, régularisé et signé par le Maire sans date, mais en 1851 :
La commune est officiellement divisée en :
- 3 quartiers ou hameaux ; 3 rues comprenant 96 maisons, 96 ménages.
La population s’élève en 1851 à 345 habitants, dont,
- 177 sexes masculins : 103 garçons ; 62 hommes mariés ; 12 veufs,
- 168 sexes féminins : 88 filles ; 64 femmes mariées ; 16 veuves.
Haut Cabourg :
- rue Delabarre Cabaret : 26 maisons - 26 ménages - 32 garçons ; 16 hommes mariés ; 6 veufs - 21 filles ; 18 femmes mariées ; 6 veuves - soit 99 individus
- rue du commerce : 39 maisons - 39 ménages - 27 garçons ; 27 hommes mariés ; 3 veufs - soit 122 individus.
- Pont sur la Dives : 10 maisons - 10 ménages - 13 garçons ; 5 hommes mariés ; 2 veufs - 12 filles ; 6 femmes mariées ; 1 veuve - soit 39 individus.
Bas Cabourg : 19 maisons - 19 ménages - 28 garçons ; 15 hommes mariés ; 1 veuf - 17 filles ; 15 femmes mariées ; 1 veuve - soit 77 individus.
Petit Cabourg : 2 maisons - 2 ménages - 3 garçons ; 2 homes mariés - 1 filles ; 2 femmes mariées - soit 8 individus.
Se répartissant en :
30 hommes et 13 femmes propriétaires-cultivateurs soit 43 ; 39 hommes et 16 femmes pêcheurs en grève et herbagers/paysans soit 55 ; 31 hommes et 11 femmes domestiques-journaliers soit 42 individus ; 1 bucheron ; 5 artisans ( menuisier-maçon-charpentier-couvreur) ; 2 voituriers ; 4 douaniers ; et une quantité d’enfants.
Les familles de dix enfants et plus, n’étaient pas une exception.
Aux A.D.14, dans une 1ère liasse de 603 pièces éparses, nous allons tenter d’en suivre les effets de édification.
Vu les lois du 16 et 24 août 1790, 19 et 27 juillet 1791, 1 et 18 juillet 1838, sur la salubrité publique, le 19 juillet 1851, Monsieur E. Blochon, maire de Cabourg, prend un arrêté , interdisant le dépôt de fumiers, de dépôts immondices sur la voie publique, et sur le bord des chemins de la commune.
- art. 1er : tous les dépôts existants , y compris celui qui se trouve sur la « place du Hault Cabourg » ( l‘actuelle place du Syndicat d' Initiative ), devront disparaître dans un délai de huit jours sous peine d’amendes et de poursuites ; - art.2 : tous les dimanches, chaque habitant devra balayer la rue devant l’espace de son habitation, et ce avant huit heures du matin.
Le 9 mai 1852, réunion spéciale du Conseil Municipal de Cabourg pour la Prestation de serment sur la Constitution par Monsieur Louis, Edmond Blochon, maire de Cabourg, conformément aux instructions du Ministre de l’Intérieur.
Acte de curage de la " mare-abreuvoir située à droite de la rue de la Mare ( appelée à devenir de nos jours l'avenue de la Mer ). Cette mare-abreuvoir d'eau douce, était approximativement placée , où de nos jours s'élève l'Hôtel de Ville - Document des Archives départementales du Calvados.
Acte de curage de la " mare-abreuvoir située à droite de la rue de la Mare ( appelée à devenir de nos jours l'avenue de la Mer ). Cette mare-abreuvoir d'eau douce, était approximativement placée , où de nos jours s'élève l'Hôtel de Ville - Document des Archives départementales du Calvados.
Plan de situation de la " mare-abreuvoir", document des Archives départementales du Clavados.
Acte de nomination de Monsieur Miocque Parfait - Maire de Cabourg, par le Prince-Président, Charles-Louis-Napoléon Bonaparte, dit Louis-Napoléon - Document des Archives départementales du Calvados.
Le 25 mai 1852, le Conseil Municipale, de Cabourg, met en adjudication pour construction, un lot de trois terrains sis dans la « Pointe de Cabourg », avec prise de jouissance le 1er janvier 1854 ; a été adjugé pour la somme de 24 fr. à Pierre Dolent fils ;
- le 2ème lot se situe « Chaussée de la Pointe » ( l’actuelle Avenue Durand Morimbeau ), 15 fr. à Baptiste Vauquelin ;
- le 3ème lot 25 fr. à Pierre Dolent père ;
- le 4ème lot 2 fr. à Thomas Laperelle ;
- le 5ème lot 3 fr. 75 à Augustin Tardiff ;
- le 6ème lot 35 fr. à Maurice Mariette ;
- le 7ème lot 1 fr. à Charles Jacqueline;
- le 8ème lot 26 fr. à Charles Jacqueline;
- le 9ème lot 15fr. à Thomas Laperelle ;
- le 10ème lot 37 fr. 50 cts. à Augustin Tardiff ;
- le 11ème lot 38 fr. 50 cts. à Laurent Blochon ;
- le 12ème lot 21 fr. à Pierre Dolent père ;
- le 13ème lot 1 fr. à Baptiste Vauquelin ;
- le 14ème lot 2 fr. 50 à Charles Jacqueline.
- le 26 octobre 1852 : Bequet Henriette, Joséphine ; le 6 décembre 1852 : Duvallon Charles, Eugène ; le 29 décembre 1852 : Le Chartier Joséphine, Marie ; le 29 janvier 1853 : Le Cordier Louis, Alfred ; le 17 décembre 1853 : Monmelieu Juliette, Alix.
Le 1er août 1852, installation et prestation de serment de Miocque Parfait comme maire de Cabourg, et de Monsieur Marie Eugène, comme adjoint.
Prestation de serment, faite lors de la prise des fonctions de Maire de Cabourg le 24 octobre 1852, par Monsieur Miocque Parfait, et Marie Eugène , adjoint - Document des Archives départementales du Calvados.
Lors de cette même séance, il a été vendu aux enchères les vases provenant des trois abreuvoirs municipaux pour la somme de cinq francs, nous apprenons ainsi,
- qu’un abreuvoir se situait approximativement là où s’élève l’actuelle Hôtel de Ville de Cabourg, il portait le nom d’ « abreuvoir du Hault Cabourg ».
Acte de nomination de Monsieur Miocque Parfait - Maire de Cabourg, par le Prince-Président, Charles-Louis-Napoléon Bonaparte, dit Louis-Napoléon - Document des Archives départementales du Calvados.
Le 25 mai 1852, le Conseil Municipale, de Cabourg, met en adjudication pour construction, un lot de trois terrains sis dans la « Pointe de Cabourg », avec prise de jouissance le 1er janvier 1854 ; a été adjugé pour la somme de 24 fr. à Pierre Dolent fils ;
- le 2ème lot se situe « Chaussée de la Pointe » ( l’actuelle Avenue Durand Morimbeau ), 15 fr. à Baptiste Vauquelin ;
- le 3ème lot 25 fr. à Pierre Dolent père ;
- le 4ème lot 2 fr. à Thomas Laperelle ;
- le 5ème lot 3 fr. 75 à Augustin Tardiff ;
- le 6ème lot 35 fr. à Maurice Mariette ;
- le 7ème lot 1 fr. à Charles Jacqueline;
- le 8ème lot 26 fr. à Charles Jacqueline;
- le 9ème lot 15fr. à Thomas Laperelle ;
- le 10ème lot 37 fr. 50 cts. à Augustin Tardiff ;
- le 11ème lot 38 fr. 50 cts. à Laurent Blochon ;
- le 12ème lot 21 fr. à Pierre Dolent père ;
- le 13ème lot 1 fr. à Baptiste Vauquelin ;
- le 14ème lot 2 fr. 50 à Charles Jacqueline.
- le 26 octobre 1852 : Bequet Henriette, Joséphine ; le 6 décembre 1852 : Duvallon Charles, Eugène ; le 29 décembre 1852 : Le Chartier Joséphine, Marie ; le 29 janvier 1853 : Le Cordier Louis, Alfred ; le 17 décembre 1853 : Monmelieu Juliette, Alix.
Le 1er août 1852, installation et prestation de serment de Miocque Parfait comme maire de Cabourg, et de Monsieur Marie Eugène, comme adjoint.
Prestation de serment, faite lors de la prise des fonctions de Maire de Cabourg le 24 octobre 1852, par Monsieur Miocque Parfait, et Marie Eugène , adjoint - Document des Archives départementales du Calvados.
Lors de cette même séance, il a été vendu aux enchères les vases provenant des trois abreuvoirs municipaux pour la somme de cinq francs, nous apprenons ainsi,
- qu’un abreuvoir se situait approximativement là où s’élève l’actuelle Hôtel de Ville de Cabourg, il portait le nom d’ « abreuvoir du Hault Cabourg ».
Ainsi, sur de vieux plans de Cabourg à la B.N.F. de Paris, le vieux chemin qui se déroulait : de l’intersection de l’actuelle rue des Frères Wander et de l’avenue de l’Hippodrome, coupait à l’équerre l’avenue du Général Leclerc, jusqu’à l’actuelle Mairie.
Le 19 mai 1853, vote en urgence d’une somme de 750 fr. pour l’achat d’une pompe à incendie, le même jour, ledit Conseil vote une autre somme de 500 fr., pour l’habillement des pompiers.
Le 22 juin 1853, rechargement de la rue du Commerce au Vieux Cabourg avec 23 m3 de galets, et l’étalement de 175 m3 de sable ; et 15 m3 dans le chemin Villers ( chemin en direction du Cimetière ), et 25 m3 au pont du Moulin - Vote d’une somme de 500 fr. pour l’habillement des pompiers - 172ème pièce.
Lors de la Session ordinaire du Conseil Général du Calvados le 23 août 1853, Monsieur Pierre Leroy, Préfet du Calvados, envisageant le développement de la Poste, conduisant à l’ouverture du bureau permanent de Cabourg, informe l’Assemblée :
« …..le revenu de la Poste entre le 1er juillet 1852 et le 30 juin 1853 s’est élevé à 615.814 fr., soit une augmentation de 37.150 fr., sur l’exercice précédent.. Il y a dans le Calvados 148 directions de poste, 13 bureaux de distribution, 729 communes rurales desservies chaque jour par 183 facteurs ruraux, auxquels il est alloué en moyenne un traitement mensuel de 38,71 fr., et qui parcourent 380 myriamètres……
- le 26 juin 1851 : entre Forey Charles, Guillaume, et Le Bigot Véronique, Apolline, publié le 19 juin 1851 ; le 22 mai 1852 : entre Jacqueline François, Armand, et Le Carpentier Marie-Louise, publié le 15 mai 1851 ; le 2 janvier 1852, entre Jacqueline Joseph, Alphonse, et Le Roi Marie, Céline, publié le 23 janvier 1852 ; le 30 janvier 1852, entre Lavoisy Jean-Baptiste, et Ferey Joséphine, Marie, Hortense, publié le 23 janvier 1852 ; le 21 novembre 1852, entre Le Rendu Alexandre, Joseph, et Baslay Marie, Eugénie, publié le 13 novembre 1852 ; le 23 janvier 1853, entre Sanson.
Le 9 mars 1854, le Conseil Municipal de Cabourg, réuni en séance ordinaire sur la convocation officielle et sous la présidence du maire.
Monsieur Miocque, maire, informe ledit Conseil, conformément à l’autorisation accordé par Monsieur le Préfet du Calvados le 21 février 1854,
- que Pierre, Jean, François Morimbau, propriétaire, Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant à Paris rue de Lanury, n° 14, agissant en son nom et comme directeur et gérant de la Société Thermale formée pour l’exploitation des eaux thermales, bain de mer, casino, dont le siège est rue Lanury, même n°, ayant acquit quarante six parts de dunes de Cabourg, se propose,
- 1° d’échanger une part de dunes que possède la communes de Cabourg, et qui est affectée comme supplément de traitement du desservant ( le Curé de Cabourg ), contre une part de dunes que possède la Société, provenant de l’acquisition Le Chartier Exupère,
- 2° d’acquérir toute la pointe de la dune que possède encore la commune de Cabourg, à partir du N°15 des dunes jusqu’à sous les falaises de Beuzeval, que Monsieur Durand Morimbau fait au Conseil Municipal la proposition de faire ledit échange et ladite acquisition que comme prix il s’engageait à se rendre concessionnaire du pont de Cabourg et à donner à la commune de Cabourg le passage à perpétuité du pont.
Monsieur le Maire invite le Conseil à délibérer sur ces propositions.
Après vote et acception, le dit Conseil autorise et donne mandat au maire pour régularisation de cet accord.
Le Conseil Municipal de Cabourg, délibère sur une proposition de Pierre, Jean, François Durand Morimbau, propose à la Commune de Cabourg d’échanger la part de dune que la commune désire, contre une autre part provenant de l’acquisition de M. Le Chartier ; et d’acquérir également la « Pointe de Cabourg » .
Le 17 novembre 1854, la Commune de Cabourg, céde « la Pointe de Cabourg », à Monsieur Durand Morinbau ( Société Thermale ), ainsi que les salines* se trouvant à l’embouchures de la rivière Dives, sont également compris plusieurs ( gabions, c’est-à-dire des mares à gibier d’eau ).
Photo de la pose de gibiers d'eau, prise d'un gabion - Collection privée.
La Société Thermales étaient déjà propriétaires des lots de dunes n°15 ; 16 ; 17, vendus par des particuliers.
Le Conseil Municipal, ce même jour, proteste contre, l’emprise de la Société Thermale sur le chemin conduisant directement à la mer.
Le 12 janvier 1852, nouvelle protestation de la Commune de Cabourg, auprès du Préfet du Calvados, sur le fait que le Société Thermale, avait sans autorisation déplacée le chemin des Dunes, propriété de la commune de Cabourg.
En septembre 1853, un Hyperoodon, c’est-à-dire une « baleine à bec », s’est échoué sur la plage de Cabourg. Il s’agissait d’un grand mâle selon Eudes Deslongchamps, qui a été acquis par le Museum d’Histoire Naturelle de Paris.
Le 18 novembre 1854, la commune est d’accord pour céder la « Pointe de Cabourg » à la Société Thermale, mais refuse de vendre les « Salines * », sur lesquelles sont établis plusieurs « gabions ». De grandes divergences éclatent, et opposent, la commune de Cabourg, les riverains M. Marion et Laperelle à la Société Thermale, exploitant le Casino. Un droit d’accès à l’angle ouest du Casino est réclamé. Se profil le tracé de l’avenue Prenpain et Aristide Briand, avec une largeur envisagée de 14 à 15 mètres.
Le 29 juillet 1855, installation et prestation de serment de Adolphe d’Ennery, comme maire de Cabourg. Le 11 novembre 1855, installation et prestation de serment de Monsieur Pessonneaux Eugène, Edouard, comme adjoint.
- * salines de Cabourg, remontent au XIIème siècle - Ces salines sont intégrées dans le lit de la rivières Dives, et de ce fait subissaient le flux et le reflux des marées marines.
Canal de la Dives, et l'ancien lavoir.
Session du 6 septembre 1855, le Conseil Général du Calvados, vu la délibération du Conseil d’Arrondissement de Caen ; vu le rapport de Monsieur l’Ingénieur en Chef ; vu l’avis du Préfet du Calvados,
- considérant que la défense du port et de la côte de Dives est une digue naturelle nommée « Pointe de Cabourg »,
- considérant que cette défense se trouve attaquée, sur une longueur de 100 mètres, et que cet état de choses qui, déjà a fixé l’attention de M. le Préfet, est de nature a être étudié ;
- invite M. le Préfet à vouloir bien faire les études nécessaires.
( P.V. de la séance du C.G.14 de 09/1855 sous la présidence de Monsieur Tonnet, Préfet du Calvados - p.109 )
Ce même Conseil,
« Le port de Dives est formé par l’embouchure de la rivière de ce nom. Il est parfaitement couvert, du côte du large, par la pointe de la dune de Cabourg, qui forme un môle naturel. L’orientation de l’entrée est bonne, et le port est assez vaste pour recevoir un grand nombre de navires, parce qu’il doit être considéré comme pouvant s’étendre jusqu’au pont de Cabourg, situé à 2.000 mètres en amont du quai -
Le projet des travaux du renforcement de la « Pointe », s’élève à 14.000 fr.
( P.V. de la session du C.G.14 du 26 août 1856 ).
Vue aérienne de la rade naturelle de la Dives - Collection privée.
Vue aérienne de la rade naturelle de la Dives - Collection privée.
En 1864, un constat s’impose les épis construits en 1862, concourent non seulement à rehausser le sable de la plage, et indirectement à renforcer la « Pointe », mais ils ont très bien rèsistés aux violents coups de mer de l’hiver 1966/1967 selon Monsieur Le Provost de Launay, Préfet du Calvados.
20 novembre 1855, le Conseil Municipal de Cabourg vote à l’unanimité la construction « ….d’un chemin qui permettrait aux voitures d’aller du centre du village à la Pointe dite de Cabourg, à la mer en travers la prairie qui borde la Dives…… ».
Projet de la mise en construction des avenues Pasteur et Durand-Morimbau. - pièce 179.
La pièce 180, datée du 25 novembre 1855, nous confirme qu’à cette date la rue Principale du village de Cabourg était toujours la « rue du Commerce », de nos jours extrémité septentrionale de la « rue des Salines », et qu’une voie avait été tracée, établissant une jonction entre le bourg proprement dit et la « Pointe », que nous appelons de nos jours « avenue Pasteur ».
Bordereau de la liste nominative des " avenues des Cabourg " - Document des Archives départementales du Calvados.
Il est nécessaire de se rappeler que le « port de Cabourg », à cette époque existait toujours.
Haut Cabourg - village : 74 maisons - 79 ménages - 264 individus
Bas Cabourg - hameau : 23 maisons - 25 ménages - 84 individus.
Les Dunes : 4 maisons - 4 ménages - 12 individus.
Maison Villiers : 1 maison - 1 ménage - 5 individus.
Ferme du Petit Cabourg : 1 maison - 1 ménage - 4 individus.
Château d’Osville : 1 maison - 1 ménage - 3 individus.
Maison de La Fauconnerie : 1 maison - 1 ménage - 3 individus.
Le 25 août 1856,
Monsieur Eugène Pessonneaux, adjoint expose au Conseil Municipal de Cabourg, ce même jour,
- « …..qu’aucun chemin ne permet d’aller en voiture du village de Cabourg à la mer, il conviendrait de classer comme chemin vicinal le chemin dit à la pointe, qui fait suite à la rue principale du village et traverse la prairie longeant la Dives……
« Le Conseil après en avoir délibéré, reconnaissant l’utilité du chemin dont il s’agit déclare à l’unanimité qu’il y a urgence à classer comme vicinal, le chemon ci-dessus désigné et à le faire porter au tableau sous le nom de Chemin à la Mer ».
Suit la signature des sept Conseillers participants.
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen , imprimé administratif modèle B, régularisé et signé par le Maire daté du 5 juin 1856 :
La population de la commune de Cabourg en 1856, est de 375 habitants, dont :
- 97 garçons ; 88 hommes mariés ; 4 veufs soit 189 individus,
- 90 filles ; 79 femmes mariées ; 17 veuves soit 186.
Un schéma directeur se dessine, progressivement Cabourg, prend l’aspect que nous lui connaissons. Mais, rien ne semble définitif, les chantiers sont dispersés.
Haut Cabourg - village : 74 maisons - 79 ménages - 264 individus
Bas Cabourg - hameau : 23 maisons - 25 ménages - 84 individus.
Les Dunes : 4 maisons - 4 ménages - 12 individus.
Maison Villiers : 1 maison - 1 ménage - 5 individus.
Ferme du Petit Cabourg : 1 maison - 1 ménage - 4 individus.
Château d’Osville : 1 maison - 1 ménage - 3 individus.
Maison de La Fauconnerie : 1 maison - 1 ménage - 3 individus.
Dans une 1ère liasse de 603 pièces éparses, nous allons tenter d’en suivre les effets de édification.
En 1855, d’une idée germa un projet, qui progressivement devint une réalité., nous avons tenté d’en suivre les effets dans son évolution permanente, sa constante transformation,
Entre terre et mer. Adossée à la mer, bornée plein Est par la Dives, l’ensemble Grand Hôtel-Casino, en précisant le point central d’où l’éventail des élégantes avenues se déployant , préfigurait en cette seconde moitié du XIXème siècle, ce que le nouveau Cabourg serait.
Il portait jusqu’à la seconde moitié du XVIIème siècle le nom de « Chemin de l’abreuvoir ». Ce n’est que dans des actes du XVIIIème siècle, que l’on trouve cité « Chemin de la Mare », puis en prolongement, jusqu’à la mer l’appellation de « Chemin des Pêcheurs ».
Le 25 mai 1856, pièce 181, nous apprenons qu’en 1848, la Conseil Municipal de Cabourg avait loué à Monsieur Charles Jacqueline, pour 25 fr. par an, le chemin reliant le Bas-Cabourg au Haut-Cabourg, c’est-à-dire « l’avenue de la Mer ». Conséquence de l’augmentation de la population, le 10 août 1856, le Conseil Municipal, envisage l’agrandissement du cimetière.
Le 25 août 1856,
« La position du port de Dives, offre à la mer moins rude, un point côtier plus que « certains autres ports. Venant de la haute mer, les lames par temps d’orage, ou « de bourrasques poussées par le vent d’Ouest s’amortissent sur les sables des « plages de Cabourg amoncelés à fleur d’eau à l’embouchure de la Dives ; non « loin des falaises de sinistres réputations. Pendant longtemps, ce que le bateau « gagnait sur le mauvais temps, il le perdait sur la profondeur et la fixité de la passe de la « Pointe de Cabourg ». Ces bancs de vase, dont il a été souvent question, promenés, soulevés et déposés suivant les caprices de certaines marées, ont quelquefois encombrés, handicapés la navigation au sein de la petite rade naturelle. Mais, la science humaine a toujours veillé à laisser à la navigation une marge importante de manoeuvre ».
Le 18 octobre 1857, l’Adjoint Monsieur Pessonneaux informe le Conseil, que la commune a dépensé une somme d’environ 80.000 fr. pour la construction d’une église gothique, en rapport avec la population existante, de 20.000 fr. pour la construction d’un presbytère.
Dimanche 4 juillet 1858, grande fête de l’inauguration officielle du Casino de Cabourg.
Le 10 février 1861, suite à la construction d’un pont sur le rivière l’Orne, le Conseil Municipal de Cabourg, décide de construire une voie reliant la Dives, à ce pont, Dives / Cabourg à Sallenelles, Ranville, Amfreville, une somme de 6.000 fr. est votée - pièce 216.
Le 15 mai 1862, vote d’une somme de 3.748 fr. pour la fin des travaux de pavage de la « rue du Commerce au Bas-Cabourg ».
28 septembre 1862, suite à une intervention du Préfet du Calvados, le Conseil Municipal de Cabourg a été réuni sur convocation, pour examiner la demande d’agrandissement de l’église devenue trop petite, compte tenu la population.
….tout un processus……
Le 22 août 1859, après avoir donné lecture des décrets 19 juillet et 6 août 1859, le Préfet du Calvados, s’adressant à l’Assemblée du Conseil Général du Calvados, présidé par Monsieur le marquis de Gaulaincourt, et du vice-Président Monsieur Paulmier, à la page 18 de son allocution, s’adressant à l’auditoire :
« Je ne puis quitter nos établissements maritimes du littoral, Messieurs, sans signaler à tout votre intérêts le mouvement thermal qui se développe sur toute la côte, depuis Honfleur jusqu’à Isigny. À l’exemple de Trouville, une foule de bourgs et de villages se sont transformés, et les constructions les plus élégantes s’élèvent à la place de misérables chaumières, où sur les dunes et grèves parfaitement désertes, Villers, Beuzeval, Cabourg sont désormais des fondations dont la vogue est assurée. Ils sont désormais visités par de nombreux baigneurs qui y apportent le mouvement et la vie, l’aisance et le goût des améliorations. J’ai dû favoriser les efforts des fondateurs autant qu’il m’a été possible de la faire ; je les ai encouragés en facilitant les concessions, en contribuant à la réparation, à la confection de voies d’accès et de circulation, par ce que cette immigration sur nos côtes profite à tous le pays, parce qu’elle donne une valeur plus grande aux propriétés, et qu’elle accroît ainsi la richesse publique ».
Suite à la délibération du Conseil Municipal de Cabourg le 24 mars 1859, et à la demande de celui-ci, tendant à obtenir une réduction dans le chiffre du contingent assigné à la commune pour la contribution mobilière de 1859,
- vu l’avis de Monsieur le Directeur des Contributions Directes, le 11 juillet 1859,
- vu la délibération du Conseil d’Arrondissement de Caen le 20 juillet 1859,
- vue le Préfet du Calvados le 20 août 1859,
Considérant que de nombreuses constructions ont été édifiées à Cabourg ; que d’après l’art. 2 de la loi du 4 avril 1844, le contingent mobilier doit être augmenté proportionnellement, à la valeur locative des maisons nouvellement construites, à mesure que ces maisons seront imposées à la contribution foncière.
………….Considérant que les nombreuses augmentations survenues rapidement dans la communes de Cabourg ont eu pour résultat de faire élever le chiffre proportionnel des impôts, et que la réduction proposée………
Par ces motifs,
La demande formulée par la Commune de Cabourg est rejetée……….
À la délibération du Conseil Municipal de Cabourg le 12 février 1860, par laquelle la Municipalité de Cabourg demande l’établissement d’un marché sur son territoire. Considérant que deux marchés par semaine existent déjà à Dives, que Dives est proche de Cabourg, que les Chambres consultatives d’agriculture de Caen et de Pont-L’Évêque, que les Conseils d’arrondissement de Caen et de Pont-L’Évêque, ont émis un avis défavorable ; la demande est rejetée.
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen , imprimé administratif modèle B, régularisé et signé par le Maire daté du 30 mai 1861 :
La population d’individus domicilié à Cabourg en cette année 1861 est de 563.
- 128 garçons ; 123 hommes mariés ; 14 veufs soit 265 individus,
- 156 filles ; 124 femmes mariées ; 18 veuves, soit 298.
Les Dunes : 116 maisons - 44 ménages - 180 individus.
Haut Cabourg : 82 maisons - 82 ménages - 293 individus
Bas Cabourg - hameau : 28 maisons - 28 ménages - 90 individus.
Nous remarquons que l’appellation de « Petit Cabourg de 1846 », a complètement disparue. Elle a fait place à « Haut Cabourg » en 1851. Ce Haut Cabourg, qui se dénommait depuis 1789, « les Dunes », et a compté jusqu’à « cinq chaumines », compte en 1851 : 116 maisons, pour 44 ménages.
Le départ est donné, nous assistons effectivement à l’envole de la ville-nouvelle de : Cabourg Station Balnéaire. La pression démographique s’ajoutait à cette époque à une transformation du village de Cabourg, en une authentique ville nouvelle. Un point noir, persistait : les débouchés, les voies de communication.
En direction de Caen, de Lisieux, de Deauville, seuls persistaient, les chariots de paysans, les carrioles, qui apportaient les marchandises, les productions agricoles au foires et marchés traditionnels, transportant occasionnellement des passagers. Le grand chemin de Caen à Dives, était dans un tel état que les chevaux de selle ou de bât représentaient encore le moyen le moins risqué de communication.
Il n’est donc pas étonnant dans ces conditions, que toute la région se soit passionnée lorsque le chemin de fer a fait son apparition, certes avec une extrême prudence réservée. Il est avéré que les ingénieurs et les investisseurs immobiliers sur Cabourg, ne trouvèrent pas rapidement l’appui des hommes politiques particulièrement timorés en dernier quart du XIXème siècle. L‘appui des financiers fut néanmoins déterminant.
Un autre facteur est également intervenu, à cette époque :
- la mer devenait en effet une sujet à la mode, et plus spécialement sur la côte normande. Il est certain que des peintres comme Corot avec son port de Rouen, Boudin, Monet, Milllet et plusieurs autres, après avoir peint les falaises, les herbages et les plages sableuses de Normandie contribuèrent incontestablement à cette engouement.
La grande vogue des plages sableuses et infinies de la côte à l’Ouest de la baie de Seine, commença dès la Monarchie de Juillet ( 8 août 1830 à 1848 ). Les pittoresques baigneurs qui se sont aventurés dans les vagues à Cabourg, dans les années 1830/1831 ; ces dans les chaumières et chez les pêcheurs au pied des dunes qu’ils étaient venus.
La plage de Cabourg en 1938, à l'aplomb de la Résidence Cabourg-Plage - Collection privée.
Ils firent place deux décennies plus tard, à des nouveaux baigneurs plus mondains et plus choisis, et surtout beaucoup plus mondains. 9 mars 1861, Décret, qui autorise le Préfet du Calvados à concéder un terrain maritime à la Société des Bains de mer de Cabourg - B.O. n°8.931.
Une nouvelle demande de Cabourg pour la création d’un marché est ajournée le 29 août 1861.
Le 28 août 1863, la décision de créer un bureau de distribution postal à Cabourg est prise ; ouvert provisoirement l’été.
Les variations ne sont pas neutres,
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen, régularisé et signé par le Maire daté du 10 juin 1866, annonce 718 habitants ( 14 pages ) :
- 177 garçons ; 160 hommes mariés ; 14 veufs, soit 351 individus,
- 180 filles ; 153 femmes mariées ; 34 veuves ou célibataires, soit 367.
Les Dunes : 150 maisons - 69 ménages - 236 individus.
Haut Cabourg : 100 maisons - 110 ménages - 378 individus
Bas Cabourg - hameau : 29 maisons - 29 ménages - 104 individus.
Le 21 juillet 1864, se référant au rapport de Monsieur A. Harduin, Ingénieur, le Préfet du Calvados, constate que la vogue des plage du Calvados continue, et sur tout le littoral, les communes et les particuliers fondent des établissements pour l’exploitation des bains de mer à la lame. De nouvelles demandes de location de plages, pour l’établissement de concurrences aux bains existants, ont été adressés en 1863 de Cabourg.
Dans son Rapport à Monsieur Le Provost de Launay, préfet du Calvados, du 1er semestre 1866, Monsieur Malhéné, Directeur des Postes, du Calvados, souligne l’utilité, pour ne pas dire l’urgence de la création d’un Bureau de distribution postal permanent à Cabourg.
La Municipalité de Cabourg en début 1866, provoque la formation des propriétaires riverains du littoral maritime, afin d’arrêter par des travaux d’ensemble, la corrosion dont est menacée la terrasse dite de « l’Impératrice », et indirectement les constructions situées en arrière des dunes existantes.
Un emprunt de 11.000 fr. . le capital sera amorti à raison de 1.000 fr. /an à partir de 1868.
Suite à la chute du clocher de l’église et des dommages subis par la toiture , le Conseil Municipal de Cabourg le 5 mai 1864, vote un crédit supplémentaire.
Le Maire de Cabourg expose le 15 mai 1865 aux Membres du Conseil Municipal :
« ….. que le chemin conduisant actuellement du village de Cabourg à la rivière Divette, seul endroit de la commune où l’on puisse laver, étant très dangereux à cause de son peu de largeur et de ses nombreux détours, il conviendrait de classer comme vicinal le chemin des Salines, qui fait suite au chemin vicinal du Commerce ( rue du Commerce ), et conduit directement à La Divette.
Cette mesure serait d’autant opportune qu’elle faciliterait à toute la commune l’accès à La Divette, et aurait l’avantage de prévenir des accidents très sujets à arriver, surtout pendant la saison des bains, où de nombreuses voitures circulent pour le transport du linge ».
Le Conseil après en avoir délibéré, reconnaissant l’utilité du chemin dont il s’agit, qu’il y a urgence à la classer comme vicinal.
Suit neuf signatures.
Travaux du clocher de l'église de Cabourg en 1866 - Document du Recueil de Beuzeval - Bibliothèque Nationale de France à Paris.
Lors de la session ordinaire du Conseil Municipal de Cabourg, le 12 août 1866, Monsieur d’Ennery, président de ce Conseil, propose à celui la construction d’une Mairie, et d’une Maison d’école pour les garçons, le devis s’élevant à 37.000 fr.
- Le Conseil considérant l’utilité des établissements projetés est d’avis favorable, et place la construction sur la partie extrémité Est de la Place de l’Eglise.
Pièce 253 - Le 13 janvier 1867, le Conseil Municipal de Cabourg réuni sur convocation au lieu ordinaire de ses séances, sous la présidence de Monsieur Legentil, adjoint, agissant à défaut du Maire, absent, déclare que les rues, avenues et quais soient déclarés voies et place publiques soumises au régime communal ordinaire.
Le Conseil Municipal de Cabourg, le 17 mars 1867, suite à l’enquête ouverte du 10 février au 10 mars 1867, et à l’avis à l’Agent Voyer de Troarn, propose que le « Chemin de la Mer », dit « avenue des Pêcheurs », soit maintenu. Le Conseil, appuyé par de nombreuses réclamations, demande au Préfet du Calvados de maintenir Le pont de Cabourg avant son élargissementour passer le pont sur la Dives, ou prendre la route de Caen.
Le 17 novembre 1867, le Conseil Municipal de Cabourg, réuni sur la convocation et la Présidence de Monsieur Legentil, adjoint, agissant à défaut pour Monsieur le Maire, absent, considère et exprime que Monsieur Pessonneaux, Conseiller Municipal n’a assisté à aucune réunion depuis novembre 1866, qu’il a toujours été convoqué, et qu’il n’a jamais allégué aucune excuse et que ce manquement continuel paraît indiquer qu’il renonce à ses fonctions, d’autant plus qu’il a quitté la commune depuis plus d’un an.
Le Conseil considérant que Monsieur Poissonneux a manqué aux quatre sessions régulières de 1867 et de plus aux quatre sessions extraordinaires ( illisible )….en vertu des autorisations spéciales de Monsieur le Préfet, après en avoir délibéré, est d’avis de considérer Monsieur Pessonneaux comme démissionnaire…..pièce 262.
La terrible tempête de février 1869 a très fortement endommagée la « terrasse de l’Impératrice ». Le syndicat constitué pour la défense de cette partie du rivage Cabourgeais, n’a pu fonctionner faute d’entente entre les intéressés, et faute de ressources ; le directeur a donné sa démission.
Le propriétaire du Casino, et les propriétaires de la partie Ouest de la terrasse, se sont entendus pour exécuter les travaux de défense aux droits de leurs propriétés en réduisant la largeur de la terrasse de 8 mètres.
Procès Verbal de l’installation de Monsieur Legentil Louis, Michel Adolphe, Maire de Cabourg le7 février 1869, serment le 11 février 1869 ; et le 14 février 1869, celui de Monsieur Cleret, adjoint.
Dans la liste du Jury d’expropriation pour l’année 1869/1870, dressé par le Conseil Général, dans le canton de Troarn nous remarquons en date du 26 août 1869, Monsieur Legentil, Maire de Cabourg.
Monsieur Gimet, Préfet du Calvados, annonce à l’assemblée du Conseil Général du Calvados, dans son rapport à la session ordinaire de 1870 :
« Une société, représentée par des hommes forts compétents, s’est fondée cette année, dans le but d’établir à Cabourg, sur la limite de la vallée d’Auge, centre d’un élevage considérable, des courses montées et attelées.
« Constituée avec ses propres ressources, la société qui a pourvu, seule, pour 1870, à la dépense de l’exhibition du mois d’août, expose, dans une pétition que j’ai l’honneur de mettre sous vos yeux, la raison d’être de la création d’un champ de courses à Cabourg spécialement affecté au cheval de demi-sang, auquel, selon elle, on fait une part trop restreinte sur les hippodromes du « département elle demande au Conseil Général de bien vouloir la comprendre dans les subventions qu’il affecte à titre d’encouragement, à l’industrie chevaline.
« Je vous prie Messieurs, d’examiner avec intérêt la pétition de Messieurs le Comte de Boisguilbert, Hervieu, et CH. Meyer, interprètes des vœux de la nouvelle société.
Monsieur J. Ferrand, Préfet du Calvados, dans son rapport au Conseil Général du Calvados, lors de la session de 1871, souligne ( p.403 ) :
« Suite à la reconstruction du pont de Cabourg sur la Dives, des élargissements sont nécessaires entre la Bas-Cabourg et l’église de Cabourg. - Il reste, en outre, des plantations très-utiles à compléter.
« Ces améliorations nécessiteront une dépense de 3.500 fr., qui pourra être couverte au moyen d’un prélèvement de 500 fr. sur les fonds communaux et d’une subvention proposée de 3.000 fr. sur les fonds de l’emprunt contracté en 1872.
Dans sa session du 15 avril 1872, le Conseil Général du Calvados ajourne la demande de la Société des courses de Cabourg, présentée par Monsieur Desloges, rapporteur.
Les membres du Conseil Municipal de Cabourg, se sont réunis au lieu ordinaire de leurs séances, sur la convocation et la Présidence de Monsieur Legentil, maire, le 20 février 1870, pour délibérer sur une lettre adressée par Monsieur le Préfet, concernant une pétition adressée par Monsieur Vazeille…..? et autres habitants du littoral.
L’administration étant sollicité pour la création de courses de chevaux à Cabourg, avec la fixation d’un hippodrome permanent.
Le Conseil Municipal de Cabourg après avoir mûrement réfléchi sur cette création et considérant que la commune de Cabourg, n’a pas les ressources indispensables à la réalisation de ce projet, suggère que les organisateurs, prennent contact et s’entendent directement avec les propriétaires de terrains susceptibles de convenir à cette entreprise - pièce 274.
Le 26 août 1870, les membres du Conseil Municipal de Cabourg, au grand complet, sous la présidence de Monsieur Legentil, maire, sont invités à prêter serment conformément à l’art.14 de la Constitution du 14 janvier 1852, et de jurer fidélité à l’Empereur, ce sont Messieurs,
- Marie François ; Robinet Victor ; Martin Théodore ; Vauquelin Jean-Baptiste ;
- Legentil Adolphe ; Laperelle Amédée ; Marie Eugène ; Lechartier Exupère ;
- Pouchin Césare ; Isouard Alfred ; Cléret Armand ; Surville Jacques.
Ce Conseil Municipal, à l’unanimité vote le 8 octobre 1870 un budget de 1.250 fr. et un emprunt de 1.250 fr. pour l’habillement et l’équipement de la Garde Nationale - pièce 279. Le 13 novembre de cette même année, une contribution supplémentaire de 2.648,40 fr. sera imposée à la commune de Cabourg.
Lors de la session du 16 août 1871, le Maire de Cabourg, attire l’attention des membres du Conseil, qu’ « ……il y a urgence d’agrandir le cimetière, la population de la commune ayant triplé ces dernières années….. ».
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen, régularisé et signé par le Maire daté du 3 juin 1872 ( 16 pages ) :
La population est de 701 habitants, dont 683 français, et 18 étrangers. La guerre de 1870/1871, vient de se terminer, le fléchissement enregistré est consécutif à la « saignée des volontaires patriotes »,
- 157 garçons ; 151 hommes mariés, 27 veufs, soit 335 individus,
- 182 filles ; 150 femmes mariées ; 34 veuves, soit 366.
Les Dunes : 184 maisons - 88 ménages - 314 individus.
Haut Cabourg : 113 maisons - 98 ménages - 320 individus
Bas Cabourg : 26 maisons - 18 ménages - 45 individus.
Osseville : 1 maison - 1 ménage - 3 individus.
Petit Cabourg : 2 maisons - 2 ménages - 8 individus.
Divette : 2 maisons - 2 ménages - 8 individus.
La Grande Ferme : 1 maison - 1 ménage - 4 individus.
soit un total de 701 habitants pour 1872.
L’augmentation de la construction des résidences secondaires ne semble pas avoir été touchée par la guerre de 1870, et l’occupation Prussienne qui s’ensuivit en 1871.
En 1870, le 12 juillet, Monsieur Blavier, Inspecteur des lignes télégraphiques, Monsieur Chartier de La Touche, directeur des Postes dans le Calvados, informe Monsieur Gimet, préfet du Calvados, que le bureau de Cabourg est desservis par des employés de l’Administration, et la conversion de ce bureau en plein exercice permanent. C’est le 11 août 1875, que le bureau des Postes de Cabourg est recensé dans les 11 bureaux d’État ; est en informe Monsieur Gimier, préfet du Calvados. C’est en août 1879, que dans son rapport annuel Monsieur Jamin Changeart, directeur des Postes et Télégraphes dans le département du Calvados, informe me préfet, que le bureau de Cabourg est désormais permanent.
En septembre 1872, les travaux d’élargissement entre le Vieux-Cabourg, également dénommé le « Bas Cabourg » et l’église sont commencés, ils se poursuivront jusqu’en 1873.
Le 16 février 1873, le Maire et le Conseil Municipal votre un budget spécial pour le curage de l’abreuvoir du Bas-Cabourg, et la pose d’une clôture pour les terrains récemment achetés pour l’agrandissement du cimetière.
Le 14 mai 1873, le Maire de Cabourg, soumet à l’approbation du Conseil Municipal, le projet de l’édification d’une « halte-gare », à Cabourg pour le chemin de fer d’intérêt local de Mézidon à Dives-sur-Mer, conformément à la lettre du 3 mai 1873 de Monsieur le Préfet du Calvados.
Délibérant, le Conseil considère qu’il y a un intérêt important pour Cabourg d’accepter cette halte-gare.
« ……Sans cette installation, les voyageurs pour Cabourg ont au moins 3 kilomètres à pied à faire ……cette station d‘un accès directe est très avantageuse……..».
En conséquence le Conseil est d’avis à ce que la halte-gare de Cabourg soit établie, telle qu’indiquée sur le plan général, c’est-à-dire au passage du « chemin de grande communication de Caen à Honfleur, à environ 150 mètres du Pont de Cabourg……. ».
Dans le « Guide illustré du tramway de Caen à la mer : Caen, Ouistreham, Hermanville, Lion-sur-Mer, Luc-sur-Mer, Ranville, Sallenelles, Le Home-Varavilles, Cabourg, Dives -3ème édition par H. Magron - 1899 » nous notons page 51 à 54.
« ………..»
« Bas-Cabourg - arrêt : villages composés de trois ou quatre fermes et de vieilles « maison.
« Cabourg-pépinières - arrêt : ainsi nommé du fait de nombreuses pépinières et « de la présence de jardins à cet endroit.
« Cabourg-station - arrêt : Canton de Troarn, à 15 km. Et à 24 km. De Caen - 1125 habitants.
« Origine de Cabourg, ne remonte pas au-delà de 1855 ; c’était auparavant un village de pêcheurs sans importance, dont les maisons construites à l’abri des dunes forment ce que l’on appelle aujourd’hui le Vieux-Cabourg.
« Le nouveau bourg construit en éventail, à l’apparence d’une ville dont le plan est trop vaste. Plus de 4 millions ont été dépensés en travaux par la Société, qui avait acheté le sol 80.000 fr. aux anciens propriétaires. Beaux hôtels, vaste casino, avenues grandioses, jardin anglais, éclairage au gaz,, rien ne lui manque aujourd’hui ( A. Joanne ).
« Outre son casino, et des hôtels très importants, Cabourg compte une quantité de villas remarquables citons celles M. Matharel de Fienne, de M. de Jancigny, de la Divette, la maison normande de Mme Bertaut, la Pibola, Gren-Cottage, etc……
« Plage de sable fin, très unie, sans aucun galet.
« À gauche de la route qui sépare le nouveau Cabourg de l’ancien, se trouve l’église construite en 1848, dans le style ogival, par l’architecte Michel Pelfresne - Fonts baptismaux du XIIème siècle - Croix de pierre du XVIIème siècle.
Le Bureau principal Postes et télégraphes est situé à la mairie avenue de la Mare - Boites aux lettres : Grand Hôtel ( sous le passage à la mer ), et à l’entrée du jardin du Grand Hôtel…….
Suite au terrible hiver 1872 / 1873, le Conseil Municipal de Cabourg, à la demande du Maire vote l’attribution du somme de 20.000 fr., le 6 juillet 1873, pour la remise en état de la route de Caen à Honfleur.
Le 8 octobre 1873, après deux tours de scrutin, en balottage,
- sur 11 votants et 11 suffrages exprimés, Messieurs
- Monsieur Marie Eugène, est élu maire de Cabourg, avec 6 voix,
- Monsieur Robinet Victor, 5 voix.
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen, régularisé et signé par le Maire daté du 22 décembre 1876 :
La population semble se stabiliser approximativement aux alentours de 700 ; 694 individus de nationalité française,
- 154 garçons ; 151 hommes mariés ; 23 veufs, soit 328 individus,
- 169 filles ; 156 femmes mariées ; 41 veuves soit 366.
Domiciliés à :
Haut Cabourg : 113 maisons - 91 ménages - 348 individus
Bas Cabourg : 23 maisons - 20 ménages - 52 individus.
Osseville : 1 maison - 1 ménage - 6 individus.
Petit Cabourg : 2 maisons - 2 ménages - 13 individus.
Divette : 2 maisons - 1 ménages - 3 individus.
La Grande Ferme : 1 maison - 1 ménage - 2 individus.
soit un total de 694 habitants pour 1876.
Le 9 janvier 1876, à neuf heures, les membres du Conseil Municipal de Cabourg se sont réunis sur la convocation et la présidence de Monsieur Eugène Marie, maire, conformément à la lettre du 5 janvier de Monsieur Préfet du Calvados concernant la destruction de la digue, et à la demande de Monsieur Laurichon d’acquérir la concession du terrain domanial en aval et entre l’embarcadère et le pont de Cabourg.
Quant aux dommages subis par la digue entretenue par le Syndicat de La Divette, pendant la remise en état, le risque que les terrains soient submergés avant la finition des travaux. Considérant qu’en vertu de l’art.9 du partage des biens communaux, la digue étant la pleine propriété de la commune, le Conseil demande qu’elle reste en l’état après réparation, et que la commune de Cabourg en assurera les servitudes.
Au mois de mars 1876, le revêtement en charpente construit à l’Ouest du Casino a été démoli par des coups de mer. Les dégâts se sont étendus sur une longueur de 200 m. Toutefois, le Casino lui-même a été épargné.
Pièce 333-334 - Conformément à l’autorisation du 12 juin 1876, de Monsieur le Préfet du Calvados, le Conseil Municipal de Cabourg s’est réuni en son lieu de séance habituel, sur la convocation et la présidence de Monsieur Eugène Marie Maire.
Après les formalités d’usages, ouverture de la session,
« Considérant que par adjudication administrative en date du 13 juin 1873 Monsieur Guillaume, Alfred Isouard, constructeur de chemin de fer, a été locataire de droit d’exploiter la plage de Cabourg affectée aux bains à la lame moyennant un loyer annuel de 250 fr. et certaines autres conditions énoncées au cahier des charges rédigé en vue de cette adjudication ; que cette location a été faite pour trois, six ou neuf années à la volonté seulement de l’administration qui s’est réservée d’y mettre fin à l’expiration de chaque période de trois années.
« Considérant qu’à cette époque Monsieur Isouard, était le gérant de la Société Isouard et Cie, Société propriétaire du Grand Hôtel de la plage, du Casino, de l’usine à gaz et de vastes terrains situés à Cabourg, ce qui permettait de croire à l’exploitation permanente et régulière pendant la saison des bains, de l’établissement balnéaire de la commune.
« Considérant que cette Société est actuellement dissoute et que le 14 juillet prochain il doit être procédé judiciairement devant le Tribunal Civil de Caen à la vente du Grand Hôtel de la plage, du Casino, de l’usine à gaz, et de tous les terrains appartenant à la dite Société.
« Considérant que le nouveau propriétaire ne pourra être en mesure d’ouvrir l’établissement en temps opportun et selon l’usage, le 15 juin courant, que d’ailleurs l’adjudication ne lui confé….( ratures…) aucun droit à la location de la plage, car ce droit est purement personnel au sieur Isouard et ne peut être transmis que par la sessions qui en serait faite par ce dernier, et que le concessionnaire doit être lui-même agréé par l’administration.
« Considérant que la non ouverture des bains de Cabourg pour la saison 1876, causerait à la Commune et aux habitants un dommage considérable, non seulement pour cette année, mais pour les années suivantes.
« Considérant que par une lettre adressée au Maire de la commune le 13 de ce mois, Monsieur Isouard a proposé de lui céder son droit à la location pour les six années qui restent à courir, à charge pour la commune d’en acquitter le prix, et d’en exécuter les conditions.
« Considérant qu’il y a intérêt pour la commune à accepter cette proposition qui en effet et à l’exemple de plusieurs communes du littoral, devenant locataire de Cabourg, l’administration municipale de la commune, sans se livrer elle-même à une exploitation qui n’est pas de sa compétence, pourra prendre les mesures nécessaires pour assurer chaque année l’ouverture exacte de l’établissement de bains, qui est l’élément principal de sa prospérité et de ses ressources « budgétaires, et soustraire par suite cet établissement à l’influence de la prospérité et surtout de la décadence des établissements particuliers.
« Considérant que cette mesure offre un caractère spécial d’urgence, d’intérêts, d’utilité publics dont l’évidence ne peut être contestée ;
« Par ces motifs, après en avoir délibéré, le Conseil Municipal de Cabourg déclare qu’il est d’avis d’accepter la proposition faite par Monsieur Isouard ;
« En conséquence, il autorise Monsieur le Maire à accepter au nom de la Commune de Cabourg, et à se pourvoir auprès du Conseil de Préfecture du Calvados, pour obtenir l’homologation de la présente délibération et faire déclarer la Commune de Cabourg subrogée aux droits de Monsieur Isouard comme locataire de la plage, conformément au cahier des charges à partir du 15 juin courant.
« En séance à Cabourg les jours, mois et ans ci-dessus.
La Municipalité de Cabourg reçoit du Conseil Général du Calvados le 26 avril 1876, une somme de 500 fr. pour la construction d’une école.
Dans le Procès verbal de séance du Conseil Général du Calvados du 24 août 1876, on remarque page 42 - 43 :
« ….La Commission des bâtiments civils, présidée par Monsieur le Secrétaire général, et composée de Messieurs les Ingénieurs des Ponts et Chaussées en résidence à Caen, de trois architectes et du Chef de la division de « l’administration communale remplissant les fonctions de secrétaire, a, pendant l’année 1875 examiné 116 projets de travaux, dont la construction d’une Maison d’école à Cabourg.
Août 1876, la « Pointe de Cabourg » se maintient et résiste bien contre le mauvais temps et la mer, côté large par des épis, côté rivière par un solide enrochement. Les haies d’épines sèches, dont l’objet est de favoriser l’accumulation du sable sur leur emplacement, continuent à donner d’excellents résultats.
L’ex-chemin n°61, c’est-à-dire notre route N.813, Caen-Cabourg-Dives-Deauville-Trouville- Honfleur, le 24 août 1877, anciennement empierrées et lassant à désirer, est refaite à neuf en largeur et en épaisseur.
Le 24 décembre 1877 est approuvé la classification du chemin n°6, de Caen à Honfleur par Trouville en « grande communication - classe 2 », la construction de trottoirs et de caniveaux pavés à Cabourg. Pour se faire, il a été alloué à la Municipalité de Cabourg : 3.352 fr., contre 681 fr. pour Dives, 5.650 fr. pour Deauville. Dans les prévisions de travaux réalisés à Cabourg, par le département du Calvados, sous l’égide du Conseil Général, il est question le 8 août 1878, de la construction de trottoirs avec pavage des caniveaux.
Le chemin n°61 - du pont de Ranville à Dives, par Sallenelles, Cabourg, soit 12,817 km., a été reconstruit à neuf entre Sallenelles et Cabourg. L’entrée de Cabourg a été planté d’une allée de peupliers.
Le 11 février 1877, Monsieur Robinet Victor, maire, communique aux membres du Conseil Municipale de Cabourg réunis en séance, une lettre du Préfet du Calvados, par laquelle celui-ci demande la suppression de la « mare Saint-Michel », connue également dans de nombreux actes et documents sous l’appellation de « abreuvoir du Hault-Cabourg », avec comblement des fossés profonds qui bordaient le « chemin de l’abreuvoir » ou « chemin de la mare », qui prendra le nom de « rue de la Mare », et l’assainissement des terrains contigüs.
Un budget de 4.000 fr. est voté pour la réalisation des travaux. Le nouveau terrain servira à édifier le monument aux morts, et la future Hôtel de Ville. Cette somme sera remboursée en huit annuités y compris intérêts qui seront pris sur les ressources ordinaires du budget : la 1ère annuité qui sera de 700 fr. sera portée au budget ordinaire de 1878, et les autres annuités les années suivantes jusqu‘à extinction - pièce 350.
En date du 25 novembre 1877, le chemin rural n°2 , désigné sous la dénomination dans de vieux actes, et documents divers comme « chaussée de Perculo », porterait sur toute sa longueur à compter du 6 février 1811, « chemin de La Divette ».
Le 21 janvier 1878, après deux tours de scrutin lors de l‘élection du maire, et un ballottage ont obtenu, sur 12 votants et 12 suffrages exprimés :
- Monsieur Legondec de Kerdaniel - 6 voix,
- Monsieur Robinet Victor - 6 voix.
Monsieur Legondec de Kerdaniel étant le plus âgé, a dont été proclamé maire de Cabourg.
Lors de la session du Conseil Municipal du 13 novembre 1878, le Maire de Cbourg, informe les membres présents, que les travaux étant teminés, il restera une somme de huit cents francs pour l’amélioration du mobilier scolaire.
C’est le 16 avril 1879, que le Conseil Municipal de Cabourg, sous la présidence du Maire, et après avoir examiné le projet, décide à la majorité absolue : l’établissement d’un bureau de poste et télégraphe permanent ouvert toute l’année en lieu et place de la station de télégraphie ne fonctionnant précédemment que pendant la saison.
La commune de Cabourg s’engage à verser à l’administration des Postes et Télégraphes une subvention de 260 fr. pendant neuf années à compter du 1er juillet 1879.
Lors de sa session de août 1879, le Conseil Général du Calvados décide d’affermer, le « Passage d’eau de la Pointe de Cabourg au port de Dives », par un bac pour un loyer 5 fr. / annuel.
Une cohérence urbaine, en un site géographique……
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen, régularisé et signé par le Maire daté du 12 janvier 1882 ; porte sur une population 965 habitants et 49 au titre de l’article 2 du décret du 3 novembre 1881.
La population de Cabourg a franchi le cap des 1000, avec 1014 habitants, domiciliés en cette agglomération. La répartition est la suivante :
Les Dunes : 279 maisons - 133 ménages - 462 individus.
Haut Cabourg : 112 maisons - 128 ménages - 427 individus
Bas Cabourg : 20 maisons - 21 ménages - 54 individus.
Osseville : 1 maison - 1 ménage - 6 individus.
Petit Cabourg : 2 maisons - 2 ménages - 7 individus.
Divette : 2 maisons - 1 ménages - 5 individus.
La Grande Ferme : 1 maison - 1 ménage - 4 individus.
La croissance continue du « Haut Cabourg », au détriment du « Bas Cabourg » devenu le « Vieux Cabourg », où il ne subsiste que :
- 26 maisons, 29 ménages ; 90 habitants.
Le 20 janvier 1881, Monsieur Robinet Victor est élu maire de Cabourg par 9 voix, contre Monsieur Loisel Valentin 3 voix - 12 votants, 12 suffrages exprimé .Le 6 février 1881, le Maire, expose au Conseil Municipal, qu’en 1880, l’école des garçons a été fréquentée par 60 élèves, dans une classe de 43 m2, avec une hauteur sous plafond de 2,9 m. En 1866, la Municipalité avait fait établir des devis descriptifs et estimatifs, pour la construction d’une école de garçons, qui n’avait jamais été réalisée. Le Conseil s’engage à étudier de nouveau le financement d’un nouveau projet.
Le 27 mars 1881, Monsieur le Maire de Cabourg, soumet à l’appréciation et à l’accord des Membres du Conseil Municipal de Cabourg, un contrat qu’il a conclu avec Monsieur Petit Lebrun Paul, demeurant rue Péronet à Neuilly-sur-Seine, concédant à celui-ci le droit exclusif de fabriquer et de commercialiser à Cabourg du gaz d’éclairage et de chauffage. La durée dudit contrat s’étend sur quarante années, à compter de la fin des travaux d’installation des canalisations se développant sous le sol des rues, des avenues, des places et terrains dépendant de la voie publique de la nouvelle ville, et ceux desservant les particuliers.
* Signatures de neuf conseillers.
Le 16 juin 1881, le Maire de Cabourg informe l’ensemble du Conseil, qu’il a définitivement choisi l’emplacement où serait construit la nouvelle mairie, et l’’école des garçons ; et demande que ce terrain soit déclaré d’utilité publique. Le prix après délibération a été fixé à 5 fr. le m2, , soit un forfait de 6.000 prix ferme et définitif.
Lors de la même séance, le Maire, expose aux Membre de ce Conseil qu’il a décidé la vente des terrains communaux désignés sous l’appellation « de dunes », pour en affecter le montant à la construction de la nouvelle Mairie et de l’école des garçons. Après délibérations, et le procès verbal d’estimation le prix de 22.313 fr. est définitivement fixé, avec la vente en un seul lot. La vente sera définitivement réalisée le 10 août 1881.
Monsieur le Maire, le 28 juillet 1881, attire l’attention du Conseil, que Messieurs Parent et Lebrun, n’ont toujours pas rempli, leurs engagements. La fourniture des candélabres et leurs accessoires n’ont pas été, ni installés, ni livrés. Le Conseil autorise le Maire, a l’expédition d’une mise en demeure. Le 10 août 1881, le Conseil Municipal de Cabourg, autorise à poursuivre Monsieur devant la justice compétente, pour non respect d’un contrat dûment signé. Le 23 octobre 1881, le Conseil Municipal et Monsieur le Maire de Cabourg approuvent la cession de l’usine à gaz de Cabourg faite par Monsieur Lebrun à Monsieur Parent. Celui-ci devenant à cette date propriétaire de ladite usine, et responsable des engagements pris.
Une pétition de propriétaires du « nouveau Cabourg », le 25 septembre 1881, priant Monsieur le Maire de Cabourg de bien vouloir refaire les rues et avenues dans le périmètre de l’ancienne Société Thermale, et plus spécialement la « rue de la Mare », et celles avoisinantes, qui sont «……réellement impraticables ».
Le 23 octobre 1881, Monsieur le Maire expose au Conseil que le 14 septembre 1881, il a signé un acte avec les héritiers de Louis, Théodore Letourneau, sur la cession d’un terrain de 2.000 m2, situé entre les « avenues du Centre, de Pont-L’ Évêque, et du Marché » , pour la construction du Marché couvert ( projet resté en suspend depuis 1857). Les plans et devis pour la construction de l’école des garçons ont été présentés au Conseil Municipal le 13 novembre 1881. Le montant des travaux s’élevant à 41.384,24 fr., ledit Conseil vote à l’unanimité, qu’il y a lieu d’emprunter une somme de 20.000 fr. à la Caisse des lycées, collèges et écoles primaires.
Souvenirs.....souvenirs des années du passé - Collection privée.
Le Maire de Cabourg, à la même séance présente ensuite les plans et les devis pour l’élévation de la nouvelle Mairie, avec local pour Postes et Télégraphes, et les pompes à incendie.
Le Conseil reconnaissant à l’unanimité, la nécessité de ces travaux, décide l’utilisation de la totalité des ventes de terrains communaux à,
- Monsieur Martel………………..22.363 fr.
- Monsieur Millet…………………. 8.875 fr.
- Monsieur Lamy…………………. 4.845 fr.
soit un total de .…………………..36.183 fr.
il y a lieu d’y ajouter le reliquat du montant de la vente d’un deuxième lot estimé à ……………………………………………13.896 fr.
Ce qui donne un total de …….50.029 fr.
Le Conseil décide que la somme excédentaire de 5.641 fr. soit affecté en réserve, pour les imprévus.
Le 21 décembre 1881, suite à l’autorisation spéciale du Préfet du Calvados, et à la réunion du Conseil Municipal de Cabourg, aux lettres préfectorales des 29 septembre et 9 octobre 1881 ; Monsieur Robinet, maire de Cabourg annonce aux Membres présents, le classement du chemin reliant Caen à Honfleur, en « chemin de Grande communication, avec son prolongement perpendiculaire desservant le centre ville de Cabourg, qui prendra le nom d’ avenue de la Mare ».
Une somme de 15.500 fr., est voté pour l’aménagement de cette voie, elle sera empruntée à la Caisse des chemins vicinaux, et remboursable sur 30 ans à compter de 1883, par annuité de 620 fr.
Le 31 août 1882, le Maire de Cabourg, informe le Conseil Municipale que le Conseil Général du Calvados dans sa séance du 5 janvier 1882 a classé le chemin vicinal de la Mare, de son embranchement avec le chemin de Grande Communication Caen - Honfleur, n°34, jusqu’à la mer, en passant par l’avenue du Casino : avenue de la Mare.
À cet effet, le 22 janvier 1882, sous la présidence de Monsieur Victor Robinet, maire, avec autorisation du Préfet du Calvados datée du 16 courant, en présence de Messieurs Pouchin, Martin, Amédée Laperelle, Bellery, Blochon, Loiselle, Gustave Laperelle, Roger Conseillers, ont décidé que par suite du classement en grande communication du chemin vicinal de Caen à Honfleur, avec embranchement jusqu’à la mer, par l’avenue de la Mare, l’avenue du Casino « côté droit et l’avenue des Bains sera entièrement reconstruite à neuf avec trottoirs et caniveaux à partir de 1884 au plus tôt….. ».
Suite aux délibérations du Conseil Municipal de Cabourg du 14 mai 1882, le Maire, Monsieur V. Frobinet intervient auprès du Préfet du Calvados, pour qu’une gare commune à Cabourg et à Dives soit construite le plus vite possible à gauche de la voie Caen-Honfleur. Décision du 12 novembre 1882, de construire un égout desservant la Mairie et l’école des garçons, il passera sous le préau, et conduira les eaux dans le fossé séparant les terrains de messieurs Cléret et Lebas.
Le 12 novembre 1882, l’instabilité du sol oblige l’utilisation du béton pour la construction de la Mairie et de l’école des garçons. Le Maire expose au Conseil, que l’actuel chemin « chemin rural n°1 dit de la Mairie », entre le chemin rural n°2 « dit des Salines », au « chemin vicinal n°1 « dit de la Divette ou de Perculot», est les 2/3 de l’année impraticable, il est urgent d’entreprendre les travaux indispensables, en attendant la fin des travaux de la nouvelle Mairie.
En 1882, était enregistré à la Mairie de Cabourg : 30 naissances du 16 mai 1882 au 21 octobre 1883. Monsieur Victor Robinet, Maire de Cabourg, inscrivait sur le Registre des Mariages, du 30 avril 1882 au 12 février 1883, 15 mariages. Tandis que sur le Registre des décès : 18 décès du 23 août 1852 au 18 novembre 1833.
Lors de la session ordinaire du Conseil Municipal de Cabourg Monsieur le Maire aborde le 12 août 1883 la préparation de l’inauguration de la Mairie et de l’école des garçons. À l’unanimité le Conseil décide qu‘il y a lieu de fêter cette réception, et vote un budget de 1500 fr. Le 8 novembre 1883, la clôture des comptes des travaux de la Mairie et de l’école des garçons oblige l Municipalité de Cabourg à solliciter un emprunt de 25.000 fr. auprès de la Caisse des Dépôts et Consignation remboursable en 15 annuités à compter du 1er janvier 1884, et une aide de 6.000 frs. du Ministère de l’Éducation Nationale.
Le 10 février 1884, Monsieur le Maire de Cabourg, demande au Conseil, l’autorisation de vendre les matériaux de démolition de l’ancienne Mairie et de l’ancienne école de garçons, se qui permettrait d’agrandir le cimetière, celui-ci se révélant trop petit, devant accroissement de la population.
Le Maire expose au Conseil, le 16 mars 1884 une lettre du Préfet du Calvados, suite à une demande du Conseil de Fabrique, pour que des travaux soient entrepris pour l’agrandissement de l’église. Un emprunt de 10.000 fr. sera sollicité au Crédit Foncier, remboursable en 15 annuités de 950 fr.
Considérant que le 21 février 1885, la Municipalité de Cabourg est devenue propriétaire de l’avenue de la Mare, le Conseil Municipal à l’unanimité cède au Conseil Général du Calvados, la propriété ladite avenue, afin que les travaux de réalisation des trottoirs et des caniveaux, ainsi que le revêtement de la chaussée puissent être effectués.
Un document du Ministère de l’Intérieur, sur la situation financière des communes de France, nous dévoile :
- en 1884, « Cabourg avait 1014 habitants ; la superficie de son territoire communal était de 576 hectares ; les revenus annuels - 7.365 ; la valeur du centime 211,58.
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de Caen, régularisé et signé par le Maire daté du 15 juin 1886 :
Avec 301 maisons construites, 337 ménages, et une population de Cabourg de 1099 habitants ; Cabourg est devenu une « ville ».
La commune se divise encore en,
- les Dunes : 161 maisons ; 180 ménages ; 593 habitants.
Sur un plan du mardi 18 mai 1886, on peut constater qu’entre l’agglomération d’habitats dénommés « les Dunes » la jonction est effective avec le « Haut Cabourg ». L’union de ces deux « quartiers » donnera l’actuel Cabourg.
- le Haut Cabourg : 116 maisons ; 125 ménages ; 406 individus.
Stabilité au Vieux Cabourg :
- 26 maisons ; 28 ménages ; 86 habitants.
Avec l’ordonnance de ses avenues rayonnantes, vaste éventail déployé de l‘ensemble Grand Hôtel-Casino, ses villas très stylées, Cabourg a irréversiblement marqué son destin.
L’examen de cet Etat Nominatif, nous apprend des précisions sur les « Cabourgeais / se »,
- Lebas Constant, 45 ans, boucher, nous constatons une précision jointe : celle de « charcutier », né à Elbeuf, habitant le Haut Cabourg, rue de la Mare . Il est marié à Millot Marie, 36 ans, née à Rouen, 3 enfants : Léon, 10 ans ; deux jumeaux Paul et Marie, 8 ans ; ils hébergent et emploient deux domestiques Gagny Valentine, 17 ans et Hervieu Maurice, 15 ans.
- Joly Marie, 45 ans, née à Troarn, institutrice, et Leguedey Ambroisine, 34 ans, née à Varaville, institutrice, même adresse ; au Haut Cabourg, rue du Port
- Ricard Pierre, 57, ans, né et habitant le Bas Cabourg, sa femme Leguey Caroline, 40 ans, née à Cabourg, lingère, 2 enfants : Angèle 6 ans et Jules 4 ans.
- Tuant Louis, 29 ans, née à Cabourg, cantonnier municipal, habitant rue du Commerce, le Bas Cabourg, époux de Massard Célestine, 25 ans, née à Cabourg, lingère, 1 enfant : Marie 3 ans.
- Blanchard Jules, 46 ans, né à Brucourt, cantonnier municipal, habitant le Quartier des Dunes, marié à Blanchard, Madeleine, Marie, 44 ans, couturière, leurs fils Ferdinand, menuisier, Auguste, serrurier.
- Lerecq Louis, 43 ans, né à Caen, Receveur principal des Postes, marié à Lerecq Marie-Louise, 27 ans, née à Dives, habitent le Haut Cabourg, 1 enfant : Suzanne, 1 an,
- Jouannes Angèle, 26, employée des Postes,
- Lebreton Auguste, 35 ans, facteur des Postes, marié à Ledain Célina, 31 ans ;1 fille, Marie, 11 ans, habitent le Quartier des Dunes,
- Pinson Céleste, 27 ans, factrice des Postes, mariée à Miserolles Félix, 40 ans, employé ; 3 enfants.
- Duchesne Anastase, 53 ans, percepteur, habitant Quartier des Dunes.
Le Maire expose au Conseil Municipal de Cabourg, le 16 mars 1884 une lettre du Préfet du Calvados, suite à une demande du Conseil de Fabrique, pour que des travaux soient entrepris pour l’agrandissement de l’église. Un emprunt de 10.000 fr. sera sollicité au Crédit Foncier, remboursable en 15 annuités de 950 fr.
Considérant que le 21 février 1885, la Municipalité de Cabourg est devenue propriétaire de l’avenue de la Mare, le Conseil Municipal à l’unanimité cède au Conseil Général du Calvados, la propriété ladite avenue, afin que les travaux de réalisation des trottoirs et des caniveaux, ainsi que le revêtement de la chaussée puissent être effectués.
7 février 1886, élection du Maire de Cabourg, ont obtenu :
10 suffrages exprimés - Edmond Loutrel 10 voix.
Le soin, et la conscience apportées à la rédaction des 56 documents consultés, nous permets, avoir un aperçu complet et précis de l’activité artisanale et commerciale de Cabourg « ville nouvelle » en 1885/1886, d’apprécier le type de la clientèle fréquentant les lieux,
- Métiers artisanaux :
- 6 menuisiers,
- 2 serruriers,
- 14 maçons,
- 6 tailleurs,
- 6 plâtriers,
- 3 charpentiers toitures,
- 5 couvreurs ardoises / tuiles normandes,
- 2 zingueurs,
- 3 peintres - décorateurs,
- 2 main d’oeuvre spécialisée dans la construction.
une autre ressource de main d’oeuvre locale, est également spécifiée,
- 38 sous l’appellation journaliers.
ce qui démontre l’importance et la quantité des chantiers de construction de « Maisons Haussmanniennes ». À Cabourg dans les années 1880/1890 : on construisait beaucoup, on faisait du beau, du bon.
L’activité commerciale, était parallèle,
- 2 limonadiers,
- 1 débit de tabac,
- 4 boulangers, dont 2 pâtissiers,
- 2 bouchers, dont un « charcutiers,
- 1 fruitier,
- 1 cafetier,
- 2 restaurateurs-aubergistes,
- 1 poissonnier,
- 2 commerçants en épicerie,
- 1 quincailler,
- 1 pharmacien,
- 1 sage-femme,
- 3 couturière,
- 1 tailleur d’habits,
- 1 cordonnier - bottier,
- 1 horloger,
- 1 tapissier,
- 8 hommes, qualifiés de « Maître d’Hôtel »,
- 1 loueur de voitures,
- 10 cochers,
- 1 dessinateur.
au Vieux Cabourg, subsiste :
- 2 herbagers,
- 3 cultivateurs,
- 3 dentellières,
- 12 marins de grèves ou de mer.
En marge, on trouve :
- 14 propriétaires-retraités,
- 2 cochers publics,
- 7 jardiniers,
- 8 domestiques, femmes employées de maisons . Sur ce point, elles sont toutes domiciliées chez l’employeur. Autre détail, 6 d’entres-elles sont mariés à des jardiniers, faisant fonction de chauffeur/conducteur.
- 2 lingères,
- 2 artistes peintres.
Nous avons dit précédemment que les quelques chaumines, nichées dans le creux et à l’abri des dunes avaient disparues, avantageusement remplacées par de grandes et majestueuses villas, très stylées. Les sentiers parcourant les dunes dans tous les sens, eux aussi n’existent plus. Seul un chemin, très utilisé, se développe sur quelques centaines de mètres au pied des dunes, à l’intérieur des terres.
Une population s’y est implantée,
- 31 propriétaires-rentiers,
- 20 jardiniers, dont cultivent en pleins champs abrités : fleurs, plantes arbusives, décoratives,
- 6 cuisinières,
- 12 employés ( es ) de maisons,
- 5 blanchisseuses.
Suite à la délibération du Conseil Municipal de Cabourg le 24 mars 1859, et à la demande de celui-ci, tendant à obtenir une réduction dans le chiffre du contingent assigné à la commune pour la contribution mobilière de 1859,
- vu l’avis de Monsieur le Directeur des Contributions Directes, le 11 juillet 1859,
- vu la délibération du Conseil d’Arrondissement de Caen le 20 juillet 1859,
- vue le Préfet du Calvados le 20 août 1859,
Considérant que de nombreuses constructions ont été édifiées à Cabourg ; que d’après l’art. 2 de la loi du 4 avril 1844, le contingent mobilier doit être augmenté proportionnellement, à la valeur locative des maisons nouvellement construites, à mesure que ces maisons seront imposées à la contribution foncière.
………….Considérant que les nombreuses augmentations survenues rapidement dans la communes de Cabourg ont eu pour résultat de faire élever le chiffre proportionnel des impôts, et que la réduction proposée………
Par ces motifs,
La demande formulée par la Commune de Cabourg est rejetée……….
À la délibération du Conseil Municipal de Cabourg le 12 février 1860, par laquelle la Municipalité de Cabourg demande l’établissement d’un marché sur son territoire. Considérant que deux marchés par semaine existent déjà à Dives, que Dives est proche de Cabourg, que les Chambres consultatives d’agriculture de Caen et de Pont-L’Évêque, que les Conseils d’arrondissement de Caen et de Pont-L’Évêque, ont émis un avis défavorable ; la demande est rejetée.
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen , imprimé administratif modèle B, régularisé et signé par le Maire daté du 30 mai 1861 :
La population d’individus domicilié à Cabourg en cette année 1861 est de 563.
- 128 garçons ; 123 hommes mariés ; 14 veufs soit 265 individus,
- 156 filles ; 124 femmes mariées ; 18 veuves, soit 298.
Les Dunes : 116 maisons - 44 ménages - 180 individus.
Haut Cabourg : 82 maisons - 82 ménages - 293 individus
Bas Cabourg - hameau : 28 maisons - 28 ménages - 90 individus.
Nous remarquons que l’appellation de « Petit Cabourg de 1846 », a complètement disparue. Elle a fait place à « Haut Cabourg » en 1851. Ce Haut Cabourg, qui se dénommait depuis 1789, « les Dunes », et a compté jusqu’à « cinq chaumines », compte en 1851 : 116 maisons, pour 44 ménages.
Le départ est donné, nous assistons effectivement à l’envole de la ville-nouvelle de : Cabourg Station Balnéaire. La pression démographique s’ajoutait à cette époque à une transformation du village de Cabourg, en une authentique ville nouvelle. Un point noir, persistait : les débouchés, les voies de communication.
En direction de Caen, de Lisieux, de Deauville, seuls persistaient, les chariots de paysans, les carrioles, qui apportaient les marchandises, les productions agricoles au foires et marchés traditionnels, transportant occasionnellement des passagers. Le grand chemin de Caen à Dives, était dans un tel état que les chevaux de selle ou de bât représentaient encore le moyen le moins risqué de communication.
Il n’est donc pas étonnant dans ces conditions, que toute la région se soit passionnée lorsque le chemin de fer a fait son apparition, certes avec une extrême prudence réservée. Il est avéré que les ingénieurs et les investisseurs immobiliers sur Cabourg, ne trouvèrent pas rapidement l’appui des hommes politiques particulièrement timorés en dernier quart du XIXème siècle. L‘appui des financiers fut néanmoins déterminant.
Un autre facteur est également intervenu, à cette époque :
- la mer devenait en effet une sujet à la mode, et plus spécialement sur la côte normande. Il est certain que des peintres comme Corot avec son port de Rouen, Boudin, Monet, Milllet et plusieurs autres, après avoir peint les falaises, les herbages et les plages sableuses de Normandie contribuèrent incontestablement à cette engouement.
La grande vogue des plages sableuses et infinies de la côte à l’Ouest de la baie de Seine, commença dès la Monarchie de Juillet ( 8 août 1830 à 1848 ). Les pittoresques baigneurs qui se sont aventurés dans les vagues à Cabourg, dans les années 1830/1831 ; ces dans les chaumières et chez les pêcheurs au pied des dunes qu’ils étaient venus.
La plage de Cabourg en 1938, à l'aplomb de la Résidence Cabourg-Plage - Collection privée.
Ils firent place deux décennies plus tard, à des nouveaux baigneurs plus mondains et plus choisis, et surtout beaucoup plus mondains. 9 mars 1861, Décret, qui autorise le Préfet du Calvados à concéder un terrain maritime à la Société des Bains de mer de Cabourg - B.O. n°8.931.
Une nouvelle demande de Cabourg pour la création d’un marché est ajournée le 29 août 1861.
Le 28 août 1863, la décision de créer un bureau de distribution postal à Cabourg est prise ; ouvert provisoirement l’été.
Les variations ne sont pas neutres,
dans leurs implications géographiques Cabourg…..une tendance initiale est imprimée.
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen, régularisé et signé par le Maire daté du 10 juin 1866, annonce 718 habitants ( 14 pages ) :
- 177 garçons ; 160 hommes mariés ; 14 veufs, soit 351 individus,
- 180 filles ; 153 femmes mariées ; 34 veuves ou célibataires, soit 367.
Les Dunes : 150 maisons - 69 ménages - 236 individus.
Haut Cabourg : 100 maisons - 110 ménages - 378 individus
Bas Cabourg - hameau : 29 maisons - 29 ménages - 104 individus.
Le 21 juillet 1864, se référant au rapport de Monsieur A. Harduin, Ingénieur, le Préfet du Calvados, constate que la vogue des plage du Calvados continue, et sur tout le littoral, les communes et les particuliers fondent des établissements pour l’exploitation des bains de mer à la lame. De nouvelles demandes de location de plages, pour l’établissement de concurrences aux bains existants, ont été adressés en 1863 de Cabourg.
Dans son Rapport à Monsieur Le Provost de Launay, préfet du Calvados, du 1er semestre 1866, Monsieur Malhéné, Directeur des Postes, du Calvados, souligne l’utilité, pour ne pas dire l’urgence de la création d’un Bureau de distribution postal permanent à Cabourg.
La Municipalité de Cabourg en début 1866, provoque la formation des propriétaires riverains du littoral maritime, afin d’arrêter par des travaux d’ensemble, la corrosion dont est menacée la terrasse dite de « l’Impératrice », et indirectement les constructions situées en arrière des dunes existantes.
1867, reconstruction de ce même casino, mais en pierres, conjointement à la construction du Grand Hôtel.
L'ensemble " Grand Hôtel - Casino " point central du rayonnement de Cabourg, avec une ligne médiane " l'avenue de la Mer " - Collection privée.
Un emprunt de 11.000 fr. . le capital sera amorti à raison de 1.000 fr. /an à partir de 1868.
Suite à la chute du clocher de l’église et des dommages subis par la toiture , le Conseil Municipal de Cabourg le 5 mai 1864, vote un crédit supplémentaire.
Le Maire de Cabourg expose le 15 mai 1865 aux Membres du Conseil Municipal :
« ….. que le chemin conduisant actuellement du village de Cabourg à la rivière Divette, seul endroit de la commune où l’on puisse laver, étant très dangereux à cause de son peu de largeur et de ses nombreux détours, il conviendrait de classer comme vicinal le chemin des Salines, qui fait suite au chemin vicinal du Commerce ( rue du Commerce ), et conduit directement à La Divette.
Cette mesure serait d’autant opportune qu’elle faciliterait à toute la commune l’accès à La Divette, et aurait l’avantage de prévenir des accidents très sujets à arriver, surtout pendant la saison des bains, où de nombreuses voitures circulent pour le transport du linge ».
Le Conseil après en avoir délibéré, reconnaissant l’utilité du chemin dont il s’agit, qu’il y a urgence à la classer comme vicinal.
Suit neuf signatures.
Travaux du clocher de l'église de Cabourg en 1866 - Document du Recueil de Beuzeval - Bibliothèque Nationale de France à Paris.
Lors de la session ordinaire du Conseil Municipal de Cabourg, le 12 août 1866, Monsieur d’Ennery, président de ce Conseil, propose à celui la construction d’une Mairie, et d’une Maison d’école pour les garçons, le devis s’élevant à 37.000 fr.
- Le Conseil considérant l’utilité des établissements projetés est d’avis favorable, et place la construction sur la partie extrémité Est de la Place de l’Eglise.
Pièce 253 - Le 13 janvier 1867, le Conseil Municipal de Cabourg réuni sur convocation au lieu ordinaire de ses séances, sous la présidence de Monsieur Legentil, adjoint, agissant à défaut du Maire, absent, déclare que les rues, avenues et quais soient déclarés voies et place publiques soumises au régime communal ordinaire.
Le Conseil Municipal de Cabourg, le 17 mars 1867, suite à l’enquête ouverte du 10 février au 10 mars 1867, et à l’avis à l’Agent Voyer de Troarn, propose que le « Chemin de la Mer », dit « avenue des Pêcheurs », soit maintenu. Le Conseil, appuyé par de nombreuses réclamations, demande au Préfet du Calvados de maintenir Le pont de Cabourg avant son élargissementour passer le pont sur la Dives, ou prendre la route de Caen.
Deux vues précisant l'étroitesse du pont, sur lequel une ligne de tramways à vapeur va s'installer - Document des Archives départementales du Calvados.
Le Conseil considérant que Monsieur Poissonneux a manqué aux quatre sessions régulières de 1867 et de plus aux quatre sessions extraordinaires ( illisible )….en vertu des autorisations spéciales de Monsieur le Préfet, après en avoir délibéré, est d’avis de considérer Monsieur Pessonneaux comme démissionnaire…..pièce 262.
La terrible tempête de février 1869 a très fortement endommagée la « terrasse de l’Impératrice ». Le syndicat constitué pour la défense de cette partie du rivage Cabourgeais, n’a pu fonctionner faute d’entente entre les intéressés, et faute de ressources ; le directeur a donné sa démission.
Le propriétaire du Casino, et les propriétaires de la partie Ouest de la terrasse, se sont entendus pour exécuter les travaux de défense aux droits de leurs propriétés en réduisant la largeur de la terrasse de 8 mètres.
Procès Verbal de l’installation de Monsieur Legentil Louis, Michel Adolphe, Maire de Cabourg le7 février 1869, serment le 11 février 1869 ; et le 14 février 1869, celui de Monsieur Cleret, adjoint.
Dans la liste du Jury d’expropriation pour l’année 1869/1870, dressé par le Conseil Général, dans le canton de Troarn nous remarquons en date du 26 août 1869, Monsieur Legentil, Maire de Cabourg.
Monsieur Gimet, Préfet du Calvados, annonce à l’assemblée du Conseil Général du Calvados, dans son rapport à la session ordinaire de 1870 :
« Une société, représentée par des hommes forts compétents, s’est fondée cette année, dans le but d’établir à Cabourg, sur la limite de la vallée d’Auge, centre d’un élevage considérable, des courses montées et attelées.
« Constituée avec ses propres ressources, la société qui a pourvu, seule, pour 1870, à la dépense de l’exhibition du mois d’août, expose, dans une pétition que j’ai l’honneur de mettre sous vos yeux, la raison d’être de la création d’un champ de courses à Cabourg spécialement affecté au cheval de demi-sang, auquel, selon elle, on fait une part trop restreinte sur les hippodromes du « département elle demande au Conseil Général de bien vouloir la comprendre dans les subventions qu’il affecte à titre d’encouragement, à l’industrie chevaline.
« Je vous prie Messieurs, d’examiner avec intérêt la pétition de Messieurs le Comte de Boisguilbert, Hervieu, et CH. Meyer, interprètes des vœux de la nouvelle société.
Monsieur J. Ferrand, Préfet du Calvados, dans son rapport au Conseil Général du Calvados, lors de la session de 1871, souligne ( p.403 ) :
« Suite à la reconstruction du pont de Cabourg sur la Dives, des élargissements sont nécessaires entre la Bas-Cabourg et l’église de Cabourg. - Il reste, en outre, des plantations très-utiles à compléter.
« Ces améliorations nécessiteront une dépense de 3.500 fr., qui pourra être couverte au moyen d’un prélèvement de 500 fr. sur les fonds communaux et d’une subvention proposée de 3.000 fr. sur les fonds de l’emprunt contracté en 1872.
Dans sa session du 15 avril 1872, le Conseil Général du Calvados ajourne la demande de la Société des courses de Cabourg, présentée par Monsieur Desloges, rapporteur.
Les membres du Conseil Municipal de Cabourg, se sont réunis au lieu ordinaire de leurs séances, sur la convocation et la Présidence de Monsieur Legentil, maire, le 20 février 1870, pour délibérer sur une lettre adressée par Monsieur le Préfet, concernant une pétition adressée par Monsieur Vazeille…..? et autres habitants du littoral.
L’administration étant sollicité pour la création de courses de chevaux à Cabourg, avec la fixation d’un hippodrome permanent.
Le Conseil Municipal de Cabourg après avoir mûrement réfléchi sur cette création et considérant que la commune de Cabourg, n’a pas les ressources indispensables à la réalisation de ce projet, suggère que les organisateurs, prennent contact et s’entendent directement avec les propriétaires de terrains susceptibles de convenir à cette entreprise - pièce 274.
Le 26 août 1870, les membres du Conseil Municipal de Cabourg, au grand complet, sous la présidence de Monsieur Legentil, maire, sont invités à prêter serment conformément à l’art.14 de la Constitution du 14 janvier 1852, et de jurer fidélité à l’Empereur, ce sont Messieurs,
- Marie François ; Robinet Victor ; Martin Théodore ; Vauquelin Jean-Baptiste ;
- Legentil Adolphe ; Laperelle Amédée ; Marie Eugène ; Lechartier Exupère ;
- Pouchin Césare ; Isouard Alfred ; Cléret Armand ; Surville Jacques.
Ce Conseil Municipal, à l’unanimité vote le 8 octobre 1870 un budget de 1.250 fr. et un emprunt de 1.250 fr. pour l’habillement et l’équipement de la Garde Nationale - pièce 279. Le 13 novembre de cette même année, une contribution supplémentaire de 2.648,40 fr. sera imposée à la commune de Cabourg.
Lors de la session du 16 août 1871, le Maire de Cabourg, attire l’attention des membres du Conseil, qu’ « ……il y a urgence d’agrandir le cimetière, la population de la commune ayant triplé ces dernières années….. ».
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen, régularisé et signé par le Maire daté du 3 juin 1872 ( 16 pages ) :
La population est de 701 habitants, dont 683 français, et 18 étrangers. La guerre de 1870/1871, vient de se terminer, le fléchissement enregistré est consécutif à la « saignée des volontaires patriotes »,
- 157 garçons ; 151 hommes mariés, 27 veufs, soit 335 individus,
- 182 filles ; 150 femmes mariées ; 34 veuves, soit 366.
Les Dunes : 184 maisons - 88 ménages - 314 individus.
Haut Cabourg : 113 maisons - 98 ménages - 320 individus
Bas Cabourg : 26 maisons - 18 ménages - 45 individus.
Osseville : 1 maison - 1 ménage - 3 individus.
Petit Cabourg : 2 maisons - 2 ménages - 8 individus.
Divette : 2 maisons - 2 ménages - 8 individus.
La Grande Ferme : 1 maison - 1 ménage - 4 individus.
soit un total de 701 habitants pour 1872.
L’augmentation de la construction des résidences secondaires ne semble pas avoir été touchée par la guerre de 1870, et l’occupation Prussienne qui s’ensuivit en 1871.
En 1870, le 12 juillet, Monsieur Blavier, Inspecteur des lignes télégraphiques, Monsieur Chartier de La Touche, directeur des Postes dans le Calvados, informe Monsieur Gimet, préfet du Calvados, que le bureau de Cabourg est desservis par des employés de l’Administration, et la conversion de ce bureau en plein exercice permanent. C’est le 11 août 1875, que le bureau des Postes de Cabourg est recensé dans les 11 bureaux d’État ; est en informe Monsieur Gimier, préfet du Calvados. C’est en août 1879, que dans son rapport annuel Monsieur Jamin Changeart, directeur des Postes et Télégraphes dans le département du Calvados, informe me préfet, que le bureau de Cabourg est désormais permanent.
En septembre 1872, les travaux d’élargissement entre le Vieux-Cabourg, également dénommé le « Bas Cabourg » et l’église sont commencés, ils se poursuivront jusqu’en 1873.
Le 16 février 1873, le Maire et le Conseil Municipal votre un budget spécial pour le curage de l’abreuvoir du Bas-Cabourg, et la pose d’une clôture pour les terrains récemment achetés pour l’agrandissement du cimetière.
Le 14 mai 1873, le Maire de Cabourg, soumet à l’approbation du Conseil Municipal, le projet de l’édification d’une « halte-gare », à Cabourg pour le chemin de fer d’intérêt local de Mézidon à Dives-sur-Mer, conformément à la lettre du 3 mai 1873 de Monsieur le Préfet du Calvados.
Délibérant, le Conseil considère qu’il y a un intérêt important pour Cabourg d’accepter cette halte-gare.
« ……Sans cette installation, les voyageurs pour Cabourg ont au moins 3 kilomètres à pied à faire ……cette station d‘un accès directe est très avantageuse……..».
En conséquence le Conseil est d’avis à ce que la halte-gare de Cabourg soit établie, telle qu’indiquée sur le plan général, c’est-à-dire au passage du « chemin de grande communication de Caen à Honfleur, à environ 150 mètres du Pont de Cabourg……. ».
Dans le « Guide illustré du tramway de Caen à la mer : Caen, Ouistreham, Hermanville, Lion-sur-Mer, Luc-sur-Mer, Ranville, Sallenelles, Le Home-Varavilles, Cabourg, Dives -3ème édition par H. Magron - 1899 » nous notons page 51 à 54.
« ………..»
« Bas-Cabourg - arrêt : villages composés de trois ou quatre fermes et de vieilles « maison.
« Cabourg-pépinières - arrêt : ainsi nommé du fait de nombreuses pépinières et « de la présence de jardins à cet endroit.
« Cabourg-station - arrêt : Canton de Troarn, à 15 km. Et à 24 km. De Caen - 1125 habitants.
« Origine de Cabourg, ne remonte pas au-delà de 1855 ; c’était auparavant un village de pêcheurs sans importance, dont les maisons construites à l’abri des dunes forment ce que l’on appelle aujourd’hui le Vieux-Cabourg.
« Le nouveau bourg construit en éventail, à l’apparence d’une ville dont le plan est trop vaste. Plus de 4 millions ont été dépensés en travaux par la Société, qui avait acheté le sol 80.000 fr. aux anciens propriétaires. Beaux hôtels, vaste casino, avenues grandioses, jardin anglais, éclairage au gaz,, rien ne lui manque aujourd’hui ( A. Joanne ).
« Outre son casino, et des hôtels très importants, Cabourg compte une quantité de villas remarquables citons celles M. Matharel de Fienne, de M. de Jancigny, de la Divette, la maison normande de Mme Bertaut, la Pibola, Gren-Cottage, etc……
« Plage de sable fin, très unie, sans aucun galet.
« À gauche de la route qui sépare le nouveau Cabourg de l’ancien, se trouve l’église construite en 1848, dans le style ogival, par l’architecte Michel Pelfresne - Fonts baptismaux du XIIème siècle - Croix de pierre du XVIIème siècle.
Le Bureau principal Postes et télégraphes est situé à la mairie avenue de la Mare - Boites aux lettres : Grand Hôtel ( sous le passage à la mer ), et à l’entrée du jardin du Grand Hôtel…….
Suite au terrible hiver 1872 / 1873, le Conseil Municipal de Cabourg, à la demande du Maire vote l’attribution du somme de 20.000 fr., le 6 juillet 1873, pour la remise en état de la route de Caen à Honfleur.
Le 8 octobre 1873, après deux tours de scrutin, en balottage,
- sur 11 votants et 11 suffrages exprimés, Messieurs
- Monsieur Marie Eugène, est élu maire de Cabourg, avec 6 voix,
- Monsieur Robinet Victor, 5 voix.
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen, régularisé et signé par le Maire daté du 22 décembre 1876 :
La population semble se stabiliser approximativement aux alentours de 700 ; 694 individus de nationalité française,
- 154 garçons ; 151 hommes mariés ; 23 veufs, soit 328 individus,
- 169 filles ; 156 femmes mariées ; 41 veuves soit 366.
Domiciliés à :
Haut Cabourg : 113 maisons - 91 ménages - 348 individus
Bas Cabourg : 23 maisons - 20 ménages - 52 individus.
Osseville : 1 maison - 1 ménage - 6 individus.
Petit Cabourg : 2 maisons - 2 ménages - 13 individus.
Divette : 2 maisons - 1 ménages - 3 individus.
La Grande Ferme : 1 maison - 1 ménage - 2 individus.
soit un total de 694 habitants pour 1876.
Le 9 janvier 1876, à neuf heures, les membres du Conseil Municipal de Cabourg se sont réunis sur la convocation et la présidence de Monsieur Eugène Marie, maire, conformément à la lettre du 5 janvier de Monsieur Préfet du Calvados concernant la destruction de la digue, et à la demande de Monsieur Laurichon d’acquérir la concession du terrain domanial en aval et entre l’embarcadère et le pont de Cabourg.
Quant aux dommages subis par la digue entretenue par le Syndicat de La Divette, pendant la remise en état, le risque que les terrains soient submergés avant la finition des travaux. Considérant qu’en vertu de l’art.9 du partage des biens communaux, la digue étant la pleine propriété de la commune, le Conseil demande qu’elle reste en l’état après réparation, et que la commune de Cabourg en assurera les servitudes.
Au mois de mars 1876, le revêtement en charpente construit à l’Ouest du Casino a été démoli par des coups de mer. Les dégâts se sont étendus sur une longueur de 200 m. Toutefois, le Casino lui-même a été épargné.
Pièce 333-334 - Conformément à l’autorisation du 12 juin 1876, de Monsieur le Préfet du Calvados, le Conseil Municipal de Cabourg s’est réuni en son lieu de séance habituel, sur la convocation et la présidence de Monsieur Eugène Marie Maire.
Après les formalités d’usages, ouverture de la session,
« Considérant que par adjudication administrative en date du 13 juin 1873 Monsieur Guillaume, Alfred Isouard, constructeur de chemin de fer, a été locataire de droit d’exploiter la plage de Cabourg affectée aux bains à la lame moyennant un loyer annuel de 250 fr. et certaines autres conditions énoncées au cahier des charges rédigé en vue de cette adjudication ; que cette location a été faite pour trois, six ou neuf années à la volonté seulement de l’administration qui s’est réservée d’y mettre fin à l’expiration de chaque période de trois années.
« Considérant qu’à cette époque Monsieur Isouard, était le gérant de la Société Isouard et Cie, Société propriétaire du Grand Hôtel de la plage, du Casino, de l’usine à gaz et de vastes terrains situés à Cabourg, ce qui permettait de croire à l’exploitation permanente et régulière pendant la saison des bains, de l’établissement balnéaire de la commune.
« Considérant que cette Société est actuellement dissoute et que le 14 juillet prochain il doit être procédé judiciairement devant le Tribunal Civil de Caen à la vente du Grand Hôtel de la plage, du Casino, de l’usine à gaz, et de tous les terrains appartenant à la dite Société.
« Considérant que le nouveau propriétaire ne pourra être en mesure d’ouvrir l’établissement en temps opportun et selon l’usage, le 15 juin courant, que d’ailleurs l’adjudication ne lui confé….( ratures…) aucun droit à la location de la plage, car ce droit est purement personnel au sieur Isouard et ne peut être transmis que par la sessions qui en serait faite par ce dernier, et que le concessionnaire doit être lui-même agréé par l’administration.
« Considérant que la non ouverture des bains de Cabourg pour la saison 1876, causerait à la Commune et aux habitants un dommage considérable, non seulement pour cette année, mais pour les années suivantes.
« Considérant que par une lettre adressée au Maire de la commune le 13 de ce mois, Monsieur Isouard a proposé de lui céder son droit à la location pour les six années qui restent à courir, à charge pour la commune d’en acquitter le prix, et d’en exécuter les conditions.
« Considérant qu’il y a intérêt pour la commune à accepter cette proposition qui en effet et à l’exemple de plusieurs communes du littoral, devenant locataire de Cabourg, l’administration municipale de la commune, sans se livrer elle-même à une exploitation qui n’est pas de sa compétence, pourra prendre les mesures nécessaires pour assurer chaque année l’ouverture exacte de l’établissement de bains, qui est l’élément principal de sa prospérité et de ses ressources « budgétaires, et soustraire par suite cet établissement à l’influence de la prospérité et surtout de la décadence des établissements particuliers.
« Considérant que cette mesure offre un caractère spécial d’urgence, d’intérêts, d’utilité publics dont l’évidence ne peut être contestée ;
« Par ces motifs, après en avoir délibéré, le Conseil Municipal de Cabourg déclare qu’il est d’avis d’accepter la proposition faite par Monsieur Isouard ;
« En conséquence, il autorise Monsieur le Maire à accepter au nom de la Commune de Cabourg, et à se pourvoir auprès du Conseil de Préfecture du Calvados, pour obtenir l’homologation de la présente délibération et faire déclarer la Commune de Cabourg subrogée aux droits de Monsieur Isouard comme locataire de la plage, conformément au cahier des charges à partir du 15 juin courant.
« En séance à Cabourg les jours, mois et ans ci-dessus.
La Municipalité de Cabourg reçoit du Conseil Général du Calvados le 26 avril 1876, une somme de 500 fr. pour la construction d’une école.
Dans le Procès verbal de séance du Conseil Général du Calvados du 24 août 1876, on remarque page 42 - 43 :
« ….La Commission des bâtiments civils, présidée par Monsieur le Secrétaire général, et composée de Messieurs les Ingénieurs des Ponts et Chaussées en résidence à Caen, de trois architectes et du Chef de la division de « l’administration communale remplissant les fonctions de secrétaire, a, pendant l’année 1875 examiné 116 projets de travaux, dont la construction d’une Maison d’école à Cabourg.
Août 1876, la « Pointe de Cabourg » se maintient et résiste bien contre le mauvais temps et la mer, côté large par des épis, côté rivière par un solide enrochement. Les haies d’épines sèches, dont l’objet est de favoriser l’accumulation du sable sur leur emplacement, continuent à donner d’excellents résultats.
L’ex-chemin n°61, c’est-à-dire notre route N.813, Caen-Cabourg-Dives-Deauville-Trouville- Honfleur, le 24 août 1877, anciennement empierrées et lassant à désirer, est refaite à neuf en largeur et en épaisseur.
Le 24 décembre 1877 est approuvé la classification du chemin n°6, de Caen à Honfleur par Trouville en « grande communication - classe 2 », la construction de trottoirs et de caniveaux pavés à Cabourg. Pour se faire, il a été alloué à la Municipalité de Cabourg : 3.352 fr., contre 681 fr. pour Dives, 5.650 fr. pour Deauville. Dans les prévisions de travaux réalisés à Cabourg, par le département du Calvados, sous l’égide du Conseil Général, il est question le 8 août 1878, de la construction de trottoirs avec pavage des caniveaux.
Le chemin n°61 - du pont de Ranville à Dives, par Sallenelles, Cabourg, soit 12,817 km., a été reconstruit à neuf entre Sallenelles et Cabourg. L’entrée de Cabourg a été planté d’une allée de peupliers.
Le 11 février 1877, Monsieur Robinet Victor, maire, communique aux membres du Conseil Municipale de Cabourg réunis en séance, une lettre du Préfet du Calvados, par laquelle celui-ci demande la suppression de la « mare Saint-Michel », connue également dans de nombreux actes et documents sous l’appellation de « abreuvoir du Hault-Cabourg », avec comblement des fossés profonds qui bordaient le « chemin de l’abreuvoir » ou « chemin de la mare », qui prendra le nom de « rue de la Mare », et l’assainissement des terrains contigüs.
Un budget de 4.000 fr. est voté pour la réalisation des travaux. Le nouveau terrain servira à édifier le monument aux morts, et la future Hôtel de Ville. Cette somme sera remboursée en huit annuités y compris intérêts qui seront pris sur les ressources ordinaires du budget : la 1ère annuité qui sera de 700 fr. sera portée au budget ordinaire de 1878, et les autres annuités les années suivantes jusqu‘à extinction - pièce 350.
En date du 25 novembre 1877, le chemin rural n°2 , désigné sous la dénomination dans de vieux actes, et documents divers comme « chaussée de Perculo », porterait sur toute sa longueur à compter du 6 février 1811, « chemin de La Divette ».
Le 21 janvier 1878, après deux tours de scrutin lors de l‘élection du maire, et un ballottage ont obtenu, sur 12 votants et 12 suffrages exprimés :
- Monsieur Legondec de Kerdaniel - 6 voix,
- Monsieur Robinet Victor - 6 voix.
Monsieur Legondec de Kerdaniel étant le plus âgé, a dont été proclamé maire de Cabourg.
Lors de la session du Conseil Municipal du 13 novembre 1878, le Maire de Cbourg, informe les membres présents, que les travaux étant teminés, il restera une somme de huit cents francs pour l’amélioration du mobilier scolaire.
C’est le 16 avril 1879, que le Conseil Municipal de Cabourg, sous la présidence du Maire, et après avoir examiné le projet, décide à la majorité absolue : l’établissement d’un bureau de poste et télégraphe permanent ouvert toute l’année en lieu et place de la station de télégraphie ne fonctionnant précédemment que pendant la saison.
La commune de Cabourg s’engage à verser à l’administration des Postes et Télégraphes une subvention de 260 fr. pendant neuf années à compter du 1er juillet 1879.
Lors de sa session de août 1879, le Conseil Général du Calvados décide d’affermer, le « Passage d’eau de la Pointe de Cabourg au port de Dives », par un bac pour un loyer 5 fr. / annuel.
Une cohérence urbaine, en un site géographique……
une empreinte parisienne……gomme la ruralité.
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen, régularisé et signé par le Maire daté du 12 janvier 1882 ; porte sur une population 965 habitants et 49 au titre de l’article 2 du décret du 3 novembre 1881.
La population de Cabourg a franchi le cap des 1000, avec 1014 habitants, domiciliés en cette agglomération. La répartition est la suivante :
Les Dunes : 279 maisons - 133 ménages - 462 individus.
Haut Cabourg : 112 maisons - 128 ménages - 427 individus
Bas Cabourg : 20 maisons - 21 ménages - 54 individus.
Osseville : 1 maison - 1 ménage - 6 individus.
Petit Cabourg : 2 maisons - 2 ménages - 7 individus.
Divette : 2 maisons - 1 ménages - 5 individus.
La Grande Ferme : 1 maison - 1 ménage - 4 individus.
La croissance continue du « Haut Cabourg », au détriment du « Bas Cabourg » devenu le « Vieux Cabourg », où il ne subsiste que :
- 26 maisons, 29 ménages ; 90 habitants.
Le 20 janvier 1881, Monsieur Robinet Victor est élu maire de Cabourg par 9 voix, contre Monsieur Loisel Valentin 3 voix - 12 votants, 12 suffrages exprimé .Le 6 février 1881, le Maire, expose au Conseil Municipal, qu’en 1880, l’école des garçons a été fréquentée par 60 élèves, dans une classe de 43 m2, avec une hauteur sous plafond de 2,9 m. En 1866, la Municipalité avait fait établir des devis descriptifs et estimatifs, pour la construction d’une école de garçons, qui n’avait jamais été réalisée. Le Conseil s’engage à étudier de nouveau le financement d’un nouveau projet.
Le 27 mars 1881, Monsieur le Maire de Cabourg, soumet à l’appréciation et à l’accord des Membres du Conseil Municipal de Cabourg, un contrat qu’il a conclu avec Monsieur Petit Lebrun Paul, demeurant rue Péronet à Neuilly-sur-Seine, concédant à celui-ci le droit exclusif de fabriquer et de commercialiser à Cabourg du gaz d’éclairage et de chauffage. La durée dudit contrat s’étend sur quarante années, à compter de la fin des travaux d’installation des canalisations se développant sous le sol des rues, des avenues, des places et terrains dépendant de la voie publique de la nouvelle ville, et ceux desservant les particuliers.
* Signatures de neuf conseillers.
Le 16 juin 1881, le Maire de Cabourg informe l’ensemble du Conseil, qu’il a définitivement choisi l’emplacement où serait construit la nouvelle mairie, et l’’école des garçons ; et demande que ce terrain soit déclaré d’utilité publique. Le prix après délibération a été fixé à 5 fr. le m2, , soit un forfait de 6.000 prix ferme et définitif.
Lors de la même séance, le Maire, expose aux Membre de ce Conseil qu’il a décidé la vente des terrains communaux désignés sous l’appellation « de dunes », pour en affecter le montant à la construction de la nouvelle Mairie et de l’école des garçons. Après délibérations, et le procès verbal d’estimation le prix de 22.313 fr. est définitivement fixé, avec la vente en un seul lot. La vente sera définitivement réalisée le 10 août 1881.
Monsieur le Maire, le 28 juillet 1881, attire l’attention du Conseil, que Messieurs Parent et Lebrun, n’ont toujours pas rempli, leurs engagements. La fourniture des candélabres et leurs accessoires n’ont pas été, ni installés, ni livrés. Le Conseil autorise le Maire, a l’expédition d’une mise en demeure. Le 10 août 1881, le Conseil Municipal de Cabourg, autorise à poursuivre Monsieur devant la justice compétente, pour non respect d’un contrat dûment signé. Le 23 octobre 1881, le Conseil Municipal et Monsieur le Maire de Cabourg approuvent la cession de l’usine à gaz de Cabourg faite par Monsieur Lebrun à Monsieur Parent. Celui-ci devenant à cette date propriétaire de ladite usine, et responsable des engagements pris.
Une pétition de propriétaires du « nouveau Cabourg », le 25 septembre 1881, priant Monsieur le Maire de Cabourg de bien vouloir refaire les rues et avenues dans le périmètre de l’ancienne Société Thermale, et plus spécialement la « rue de la Mare », et celles avoisinantes, qui sont «……réellement impraticables ».
Le 23 octobre 1881, Monsieur le Maire expose au Conseil que le 14 septembre 1881, il a signé un acte avec les héritiers de Louis, Théodore Letourneau, sur la cession d’un terrain de 2.000 m2, situé entre les « avenues du Centre, de Pont-L’ Évêque, et du Marché » , pour la construction du Marché couvert ( projet resté en suspend depuis 1857). Les plans et devis pour la construction de l’école des garçons ont été présentés au Conseil Municipal le 13 novembre 1881. Le montant des travaux s’élevant à 41.384,24 fr., ledit Conseil vote à l’unanimité, qu’il y a lieu d’emprunter une somme de 20.000 fr. à la Caisse des lycées, collèges et écoles primaires.
Souvenirs.....souvenirs des années du passé - Collection privée.
Le Maire de Cabourg, à la même séance présente ensuite les plans et les devis pour l’élévation de la nouvelle Mairie, avec local pour Postes et Télégraphes, et les pompes à incendie.
Le Conseil reconnaissant à l’unanimité, la nécessité de ces travaux, décide l’utilisation de la totalité des ventes de terrains communaux à,
- Monsieur Martel………………..22.363 fr.
- Monsieur Millet…………………. 8.875 fr.
- Monsieur Lamy…………………. 4.845 fr.
soit un total de .…………………..36.183 fr.
il y a lieu d’y ajouter le reliquat du montant de la vente d’un deuxième lot estimé à ……………………………………………13.896 fr.
Ce qui donne un total de …….50.029 fr.
Le Conseil décide que la somme excédentaire de 5.641 fr. soit affecté en réserve, pour les imprévus.
Le 21 décembre 1881, suite à l’autorisation spéciale du Préfet du Calvados, et à la réunion du Conseil Municipal de Cabourg, aux lettres préfectorales des 29 septembre et 9 octobre 1881 ; Monsieur Robinet, maire de Cabourg annonce aux Membres présents, le classement du chemin reliant Caen à Honfleur, en « chemin de Grande communication, avec son prolongement perpendiculaire desservant le centre ville de Cabourg, qui prendra le nom d’ avenue de la Mare ».
Une somme de 15.500 fr., est voté pour l’aménagement de cette voie, elle sera empruntée à la Caisse des chemins vicinaux, et remboursable sur 30 ans à compter de 1883, par annuité de 620 fr.
Le 31 août 1882, le Maire de Cabourg, informe le Conseil Municipale que le Conseil Général du Calvados dans sa séance du 5 janvier 1882 a classé le chemin vicinal de la Mare, de son embranchement avec le chemin de Grande Communication Caen - Honfleur, n°34, jusqu’à la mer, en passant par l’avenue du Casino : avenue de la Mare.
À cet effet, le 22 janvier 1882, sous la présidence de Monsieur Victor Robinet, maire, avec autorisation du Préfet du Calvados datée du 16 courant, en présence de Messieurs Pouchin, Martin, Amédée Laperelle, Bellery, Blochon, Loiselle, Gustave Laperelle, Roger Conseillers, ont décidé que par suite du classement en grande communication du chemin vicinal de Caen à Honfleur, avec embranchement jusqu’à la mer, par l’avenue de la Mare, l’avenue du Casino « côté droit et l’avenue des Bains sera entièrement reconstruite à neuf avec trottoirs et caniveaux à partir de 1884 au plus tôt….. ».
Suite aux délibérations du Conseil Municipal de Cabourg du 14 mai 1882, le Maire, Monsieur V. Frobinet intervient auprès du Préfet du Calvados, pour qu’une gare commune à Cabourg et à Dives soit construite le plus vite possible à gauche de la voie Caen-Honfleur. Décision du 12 novembre 1882, de construire un égout desservant la Mairie et l’école des garçons, il passera sous le préau, et conduira les eaux dans le fossé séparant les terrains de messieurs Cléret et Lebas.
Le 12 novembre 1882, l’instabilité du sol oblige l’utilisation du béton pour la construction de la Mairie et de l’école des garçons. Le Maire expose au Conseil, que l’actuel chemin « chemin rural n°1 dit de la Mairie », entre le chemin rural n°2 « dit des Salines », au « chemin vicinal n°1 « dit de la Divette ou de Perculot», est les 2/3 de l’année impraticable, il est urgent d’entreprendre les travaux indispensables, en attendant la fin des travaux de la nouvelle Mairie.
En 1882, était enregistré à la Mairie de Cabourg : 30 naissances du 16 mai 1882 au 21 octobre 1883. Monsieur Victor Robinet, Maire de Cabourg, inscrivait sur le Registre des Mariages, du 30 avril 1882 au 12 février 1883, 15 mariages. Tandis que sur le Registre des décès : 18 décès du 23 août 1852 au 18 novembre 1833.
Lors de la session ordinaire du Conseil Municipal de Cabourg Monsieur le Maire aborde le 12 août 1883 la préparation de l’inauguration de la Mairie et de l’école des garçons. À l’unanimité le Conseil décide qu‘il y a lieu de fêter cette réception, et vote un budget de 1500 fr. Le 8 novembre 1883, la clôture des comptes des travaux de la Mairie et de l’école des garçons oblige l Municipalité de Cabourg à solliciter un emprunt de 25.000 fr. auprès de la Caisse des Dépôts et Consignation remboursable en 15 annuités à compter du 1er janvier 1884, et une aide de 6.000 frs. du Ministère de l’Éducation Nationale.
Le 10 février 1884, Monsieur le Maire de Cabourg, demande au Conseil, l’autorisation de vendre les matériaux de démolition de l’ancienne Mairie et de l’ancienne école de garçons, se qui permettrait d’agrandir le cimetière, celui-ci se révélant trop petit, devant accroissement de la population.
Le Maire expose au Conseil, le 16 mars 1884 une lettre du Préfet du Calvados, suite à une demande du Conseil de Fabrique, pour que des travaux soient entrepris pour l’agrandissement de l’église. Un emprunt de 10.000 fr. sera sollicité au Crédit Foncier, remboursable en 15 annuités de 950 fr.
Considérant que le 21 février 1885, la Municipalité de Cabourg est devenue propriétaire de l’avenue de la Mare, le Conseil Municipal à l’unanimité cède au Conseil Général du Calvados, la propriété ladite avenue, afin que les travaux de réalisation des trottoirs et des caniveaux, ainsi que le revêtement de la chaussée puissent être effectués.
Un document du Ministère de l’Intérieur, sur la situation financière des communes de France, nous dévoile :
- en 1884, « Cabourg avait 1014 habitants ; la superficie de son territoire communal était de 576 hectares ; les revenus annuels - 7.365 ; la valeur du centime 211,58.
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de Caen, régularisé et signé par le Maire daté du 15 juin 1886 :
Avec 301 maisons construites, 337 ménages, et une population de Cabourg de 1099 habitants ; Cabourg est devenu une « ville ».
La commune se divise encore en,
- les Dunes : 161 maisons ; 180 ménages ; 593 habitants.
Sur un plan du mardi 18 mai 1886, on peut constater qu’entre l’agglomération d’habitats dénommés « les Dunes » la jonction est effective avec le « Haut Cabourg ». L’union de ces deux « quartiers » donnera l’actuel Cabourg.
- le Haut Cabourg : 116 maisons ; 125 ménages ; 406 individus.
Stabilité au Vieux Cabourg :
- 26 maisons ; 28 ménages ; 86 habitants.
Avec l’ordonnance de ses avenues rayonnantes, vaste éventail déployé de l‘ensemble Grand Hôtel-Casino, ses villas très stylées, Cabourg a irréversiblement marqué son destin.
L’examen de cet Etat Nominatif, nous apprend des précisions sur les « Cabourgeais / se »,
- Lebas Constant, 45 ans, boucher, nous constatons une précision jointe : celle de « charcutier », né à Elbeuf, habitant le Haut Cabourg, rue de la Mare . Il est marié à Millot Marie, 36 ans, née à Rouen, 3 enfants : Léon, 10 ans ; deux jumeaux Paul et Marie, 8 ans ; ils hébergent et emploient deux domestiques Gagny Valentine, 17 ans et Hervieu Maurice, 15 ans.
- Joly Marie, 45 ans, née à Troarn, institutrice, et Leguedey Ambroisine, 34 ans, née à Varaville, institutrice, même adresse ; au Haut Cabourg, rue du Port
- Ricard Pierre, 57, ans, né et habitant le Bas Cabourg, sa femme Leguey Caroline, 40 ans, née à Cabourg, lingère, 2 enfants : Angèle 6 ans et Jules 4 ans.
- Tuant Louis, 29 ans, née à Cabourg, cantonnier municipal, habitant rue du Commerce, le Bas Cabourg, époux de Massard Célestine, 25 ans, née à Cabourg, lingère, 1 enfant : Marie 3 ans.
- Blanchard Jules, 46 ans, né à Brucourt, cantonnier municipal, habitant le Quartier des Dunes, marié à Blanchard, Madeleine, Marie, 44 ans, couturière, leurs fils Ferdinand, menuisier, Auguste, serrurier.
- Lerecq Louis, 43 ans, né à Caen, Receveur principal des Postes, marié à Lerecq Marie-Louise, 27 ans, née à Dives, habitent le Haut Cabourg, 1 enfant : Suzanne, 1 an,
- Jouannes Angèle, 26, employée des Postes,
- Lebreton Auguste, 35 ans, facteur des Postes, marié à Ledain Célina, 31 ans ;1 fille, Marie, 11 ans, habitent le Quartier des Dunes,
- Pinson Céleste, 27 ans, factrice des Postes, mariée à Miserolles Félix, 40 ans, employé ; 3 enfants.
- Duchesne Anastase, 53 ans, percepteur, habitant Quartier des Dunes.
Le Maire expose au Conseil Municipal de Cabourg, le 16 mars 1884 une lettre du Préfet du Calvados, suite à une demande du Conseil de Fabrique, pour que des travaux soient entrepris pour l’agrandissement de l’église. Un emprunt de 10.000 fr. sera sollicité au Crédit Foncier, remboursable en 15 annuités de 950 fr.
Considérant que le 21 février 1885, la Municipalité de Cabourg est devenue propriétaire de l’avenue de la Mare, le Conseil Municipal à l’unanimité cède au Conseil Général du Calvados, la propriété ladite avenue, afin que les travaux de réalisation des trottoirs et des caniveaux, ainsi que le revêtement de la chaussée puissent être effectués.
7 février 1886, élection du Maire de Cabourg, ont obtenu :
10 suffrages exprimés - Edmond Loutrel 10 voix.
Le soin, et la conscience apportées à la rédaction des 56 documents consultés, nous permets, avoir un aperçu complet et précis de l’activité artisanale et commerciale de Cabourg « ville nouvelle » en 1885/1886, d’apprécier le type de la clientèle fréquentant les lieux,
- Métiers artisanaux :
- 6 menuisiers,
- 2 serruriers,
- 14 maçons,
- 6 tailleurs,
- 6 plâtriers,
- 3 charpentiers toitures,
- 5 couvreurs ardoises / tuiles normandes,
- 2 zingueurs,
- 3 peintres - décorateurs,
- 2 main d’oeuvre spécialisée dans la construction.
une autre ressource de main d’oeuvre locale, est également spécifiée,
- 38 sous l’appellation journaliers.
ce qui démontre l’importance et la quantité des chantiers de construction de « Maisons Haussmanniennes ». À Cabourg dans les années 1880/1890 : on construisait beaucoup, on faisait du beau, du bon.
L’activité commerciale, était parallèle,
- 2 limonadiers,
- 1 débit de tabac,
- 4 boulangers, dont 2 pâtissiers,
- 2 bouchers, dont un « charcutiers,
- 1 fruitier,
- 1 cafetier,
- 2 restaurateurs-aubergistes,
- 1 poissonnier,
- 2 commerçants en épicerie,
- 1 quincailler,
- 1 pharmacien,
- 1 sage-femme,
- 3 couturière,
- 1 tailleur d’habits,
- 1 cordonnier - bottier,
- 1 horloger,
- 1 tapissier,
- 8 hommes, qualifiés de « Maître d’Hôtel »,
- 1 loueur de voitures,
- 10 cochers,
- 1 dessinateur.
au Vieux Cabourg, subsiste :
- 2 herbagers,
- 3 cultivateurs,
- 3 dentellières,
- 12 marins de grèves ou de mer.
En marge, on trouve :
- 14 propriétaires-retraités,
- 2 cochers publics,
- 7 jardiniers,
- 8 domestiques, femmes employées de maisons . Sur ce point, elles sont toutes domiciliées chez l’employeur. Autre détail, 6 d’entres-elles sont mariés à des jardiniers, faisant fonction de chauffeur/conducteur.
- 2 lingères,
- 2 artistes peintres.
Rayonnement…..et harmonisation urbaine.
Nous avons dit précédemment que les quelques chaumines, nichées dans le creux et à l’abri des dunes avaient disparues, avantageusement remplacées par de grandes et majestueuses villas, très stylées. Les sentiers parcourant les dunes dans tous les sens, eux aussi n’existent plus. Seul un chemin, très utilisé, se développe sur quelques centaines de mètres au pied des dunes, à l’intérieur des terres.
Une population s’y est implantée,
- 31 propriétaires-rentiers,
- 20 jardiniers, dont cultivent en pleins champs abrités : fleurs, plantes arbusives, décoratives,
- 6 cuisinières,
- 12 employés ( es ) de maisons,
- 5 blanchisseuses.
Les grands et belles maisons, bien stylées, qui se sont élevées un peu partout dans l’éventail des avenues de Cabourg, sont réellement des maisons « ditde prestige ».
Mais il ne faut pas si tromper, l’intérieur rivalise avec l’extérieur. À la limite, l’extérieur donne un tout petit aperçu de ce que peut-être l’intérieur, et du mobilier meublant que l’on peut s’attendre à découvrir.
Si au Bas Cabourg, ou Vieux Cabourg en février 1889, il y a toujours :
- 26 maisons, on ne compte plus que 26 ménages, pour 85 habitants, il se répartissent :
- 8 cultivateurs,
- 2 cafetiers,
- 5 journaliers,
- 6 propriétaires-herbagers,
- 1 maraîcher,
- 2 gardiens d’herbages.
Les 655 pages des différents Registres N.M.D. de la commune de Cabourg s’échelonnant de 1836 à 1911, nous informent - la page 285, nous indique :
- 30 naissances, 13 garçons ; 17 filles.
La page 286,
Par nous, Président du Tribunal de Première Instance de l’arrondissement de Caen, département du Calvados, le présent registre, destiné à recevoir les publications de Cabourg, pendant l’année 1886 comprenant 16 feuillets, a été coté et paraphé par premier et dernier feuillet.
Fait à Caen le 31 décembre 1885.
Signature.
Acte n°1 - pages 286/287.
« Aujourd’hui dimanche troisième jour de janvier de l’année mil huit cent quatre vingt six, à l’heure de midi, nous Marie, François, adjoint, faisant fonction d’officier d’état civil de Cabourg, canton de Troarn, département du Calvados, après nous être transporté devant la principale porte de la maison commune, avons annoncé, publié pour la seconde fois qu’il y a promesse de mariage entre Petit Victor, Isidore, Virgile, âgé de vingt sept ans, boulanger, domicilié à Cabourg, fils de Petit François, Guillaume, Stanislas, âgé de soixante sept ans, propriétaire-cultivateur à Cabourg, et de Sevestre Constance, Apoline, âgée de soixante quatre ans, sans profession, demeurant Quartier des Dunes à Cabourg.
« Et Lepetit Elina, Félistine, Marie, âgée de vingt six ans, sans profession, domiciliée à Bures, fille majeure de Lepetit Louis, Sosthèe, Isidore, âgé de soixante neuf ans, cultivateur exploitant-propriétaire, et de Lamy Joséphine, Mélina,, âgée de cinquante cinq ans, sans profession, occupée au ménage, vivant ensemble.
« Laquelle publication lue, à haute et intelligible voix, a été affichée à la porte de la maison commune de Cabourg.
« De quoi nous avons dressé acte que nous avons affiché.
Signature de l’Adjoint.
Un livre de colportage disait au XVIème siècle :
« Gens pauvres se marient par amourettes n’étant pourvu de rien….. »
Tour au long, et jusqu’au XVIIIème ce fut de cette façon que l’on se mariait. Quand il n’y avait pas de biens, ou si peu à préserver ou à agrandir, les affidés s’aimaient, mais le sentiment qu’ils éprouvaient , ils le qualifiés « d’amitiés ».
Les ecclésiastiques se plaignaient à Cabourg de « l’étroitesse du lieu », c’est-à-dire de l’isolement, lorsqu’un déséquilibre entre les sexes existait : trop de filles à marier, pas assez de garçons. Toujours, à Cabourg de nombreuses filles savaient très bien manœuvrer les bateaux pour la pêche aux anguilles, dans les marais. Quoiqu’il en soit. La qualité, la condition des futurs époux, les couples suivaient tous la même évolution, toujours rythmée par les mêmes étapes.
- « Le consentement accordé, le garçon peut hanter la fille chez elle, dans sa maison ».
Après la parole, puis le contrat, venait l’accomplissement. Le couple s’étant révélé à lui-même, avait été reconnu par son entourage, il s’insérait définitivement dans la communauté terrestre et spirituelle de la paroisse. La proclamation des bans et les fiançailles préparaient le mariage « en face de la Sainte-Église », ces formalités et ces cérémonies s’achevaient le soir des noces par la bénédiction du lit nuptial.
La période de fréquentation prénuptiale est caractérisée par deux faits notables : l’honnêteté et l’importante longueur.
La page 313,
- 8 publications de mariages, ont été déclarées ; 1 divorce a été prononcé le 15 avril 1886 ; 11 mariages ont été célébrés.
La page 325,
- 29 décès ont été enregistrés, au cours de l’année, dont 11 hommes, et 14 femmes.
La lecture de l’importante et remarquable documentation des A.D.14, nous apprend, que la couple, la femme et l’homme, formait encore en ce début du XXème siècle, la communauté de travail exceptionnellement efficace, la famille conjugale en est impérativement le centre. Autour du noyau de ce couple, et sous son toit, gravitaient les enfants et des vieillards : les Parents.
Le Conseil Municipale de Cabourg, sous la présidence du Maire, accepte le 16 février 1887, à l’unanimité l’assainissement de l’avenue du Casino, et de l’avenue de l’Embarcadère, par le prolongement de l’égout . Vote d’un emprunt au Crédit Foncier, avec remboursement sur 1888.
Séance du 10 mars, des élus municipaux de Cabourg, à la demande du Maire, vote à l’unanimité l’alignement de toutes les constructions de la « rue de la Mare, devenue avenue de la Mer » et la construction de caniveaux et de trottoirs . Et plantation de tilleuls.
Le 24 avril 1887, le Conseil Municipal, et le Maire accepte le projet d’installation de réverbères pour l’éclairage publics au gaz de la Ville de Cabourg, avec prolongation sur la promenade ; présenté le 3 octobre 1886. La Compagnie du Gaz consent un rabais de 1.000 fr. sur le devis primitif de 8.600 fr., de plus elle accepte un règlement par annuités, avec un taux de 5% pour l’arriéré.
À la même séance, projet de la construction du lavoir de « La Divette », budget voté : 3.500 fr.
Le 19 juin 1887, le Conseil Municipal décide l’établissement d’un lavoir dans la Divette.
Dans la même séance est voté un emprunt de 8187,80 fr. auprès du Crédit Foncier, pour embellissement de la plage et de l’installation de l’éclairage au gaz. Confirmation du vote du 27 février 1887, à savoir l’extension des égouts aux différentes rues et avenues de la ville nouvelle de Cabourg avec écoulement dans la Dives.
Le Conseil Municipal de Cabourg, le 18 juillet 1887, réuni au lieu de ses séances ordinaires sous la présidence de Monsieur Loutrel, maire, revient une nouvelle fois sur la nécessité de la « Gare de Cabourg » dont la construction est toujours à l‘état de projet, selon les motifs suivants :
- la distance entre cette gare envisagée et les rues principales des deux communes concernées est de 820 mètres de l’entrée de l’avenue de la Mare à Cabourg, et de 720 mètres de l’Hostellerie Guillaume le Conquérant à Dives.
- en ce qui concerne le trafic, celui de la halte malgré son exiguïté de Cabourg est de 143.000 fr. par an, contre 49.000 fr. à celle de Dives où les installations sont plus complètes.
Le 9 octobre 1887, à la demande du Conseil Municipal, au grand complet, les différents chemins vicinaux ou non sont classés vicinaux et bornés, dans le projet de former un éventail complet d’avenues.
Le Conseil Municipal de Cabourg décide et vote le 20 novembre 1887, l’alignement des propriétés bâties route de Caen.
Le 15 février 1888, le Conseil décide la réfection du campanile de la Mairie et celle de la toiture.
Suite à la lettre préfectorale du 22 février 1888, le Conseil Municipal de Cabourg admet le 25 mars 1888, le bien fondé de l’installation d’un tramway à vapeur en bordure de route, malgré tous les dangers que cela représente pour la circulation pendant la saison. Le Conseil vote la souscription de 5.173 fr. demandé à la commune, à la condition que toutes les communes concernées, souscrivent une somme équivalente. Le 12 août 1888, le tronçon Dives - Salenelles est mis en projet.
- Omnibus et voitures de place à la gare 50 et 70 centimes avec bagages.
Le 25 mars 1888, le Maire et l’ensemble des Conseillers de Cabourg, confirme, l’intérêt et de l’urgence de l’établissement d’une ligne de tramways.
Le 20 mai 1888, réélection de Monsieur Edouard Loutrel, comme maire de Cabourg, il a obtenu 10 voix sur 11 votants. Élection également de Monsieur Marie François, comme adjoint, par 10 voix.
Novembre 1887, création de la Société des Sapeurs Pompiers de Cabourg, qui comptait 209 membres honoraires et 24 membres participants, disposant de 27.341 fr. de fonds libres en caisse. La Société garantissait la maladie et le décès.
En 1933, cette Société avait 219 membres honoraires, 25 membres participants et 26.302 fr. en caisse.
Concession en décembre 1888, de plusieurs terrains d’origine maritime situés à Cabourg, Bulletin Officiel n°19.766.
Acte n°19766,
« Décret du Président de la République Française ( contre signé par le Ministre des Finances ) qui approuve aux clauses et conditions y exprimées, l’acte administratif reçu par le Préfet du Calvados, le 30 mai 1888, portant concession au sieur Derbanne, au nom et comme directeur du Syndicat de Cabourg, moyennant le prix principal de quatre mille huit cent soixante huit francs soixante treize centimes, des terrains d’origine maritime situés à Cabourg, entre l’avenue des Pêcheurs et des Limites ; lesdits terrains d’une contenance de totale de quatre mille huit cent soixante huit mètres carrés soixante treize centièmes, et désignés par une teinte violette au plan annexé audit acte.
- Fontainebleau le 27 août 1888.
Au Bulletin Officiel du 13 au 21 novembre 1890 - réf. B.23.023,
- réunion en une seule gare de la station de Cabourg et de celle de Dives, sur la ligne Mézidon à Dives.
Le 23 novembre 1890, le Conseil Municipal de Cabourg, accepte le projet présenté par le Maire, d’équiper l’agglomération de Cabourg en eau potable avec la captation d’une source ; donnant à ce projet un caractère de « grande urgence ».
Le 11 avril 1891, le projet technique et estimatif était présenté audit Conseil : 189.601,65 fr., couvert par un emprunt voté par 6 voix contre 2. La redevance de Cabourg est de 500 fr. payable en deux termes : 1er janvier 250 fr., et 1er juillet de chaque année. La commune de Cabourg, s’engage en outre à faire établir et alimenter pour son propre compte aux prix et conditions arrêtés pour la fourniture des eaux tous les branchements qui lui seraient demandés sur le parcourt de sa conduite.
Par autorisation Préfectoral, suite aux décisions des sessions dudit Conseil des 1er mars 1890, et 25 janvier 1891.
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen, régularisé et signé par le Maire daté du 15 juin 1891 :
598 maisons construites, pour 356 ménages, et 1143 habitants.
- Les Dunes comptent : 171 maisons neuves construites, contre 161 pour 1886 ; 183 ménages contre 180 ; 593 habitants contre 585,
- le Haut Cabourg : 140 maisons neuves construites contre 116 en 1886 ; 145 ménages 125 ; 471 habitants contre 406.
soit au total de ce qui va constituer Cabourg définitivement :
- 311 maisons, 328 ménages et 1056 habitants.
et 25 maisons ; 25 ménages et 69 habitants pour le Vieux Cabourg en 1891.
La nomenclature détaillée nous révèle,
- 1 architecte,
- 1 dessinateur,
- 5 peintres dont 3 décorateurs,
- 1 entreprise de peinture employant 4 peintres,
- 8 maçons,
- 1 entreprise de maçonnerie, employant 7 maçons,
- 4 tailleurs de pierres,
- 3 plâtriers,
- 4 charpentiers toitures,
- 4 serruriers,
- 7 menuisiers, dont 3 ébénistes en meubles de styles,
- 6 couvreurs,
- 1 gazier,
- 1 chaudronnier,
- 1 charron-voiturier,
- 1 forgeron-maréchal-ferrant,
commerçants avec magasins,
- 2 coiffeurs dont i uniquement femmes,
- 1 sommelier,
- 4 épiciers,
- 4 boulangers dont 3 pâtissiers,
- 1 pâtissier-salon de thé,
- 2 bouchers,
- 1 charcutier-rôtisseur,
- 8 couturière,
- 2 tailleurs d’habits,
- 1 chapelier,
- 3 cafetiers,
- 1 quincaillier,
- 1 librairie.
on note au passage,
- 39 propriétaire-rentier,
- 14 journaliers,
Lors de la session ordinaire du Conseil Municipal de Cabourg, présidé par Monsieur Edouard Loutrel, maire, la question de la création d’égouts sous l’avenue du Casino, et de l’Embarcadère a été évoqué. Lors de la même séance, l’alignement de toutes les propriétés bâties a été décidé dans l’avenue de la Mare, ainsi que la fin des travaux des trottoirs, et des caniveaux. La plantation de tilleuls depuis la route de Caen jusqu’à l’avenue de l’Embarcadère.
C’est lors de la session du 1er mars 1891, du Conseil Municipal de Cabourg qu’a été étudié, discuté et voté l’installation de l’eau courante; Le tracé des canalisations et le lieu de la construction des réservoirs a également été décidé.
Le 20 juin 1891, sous la présidence de Monsieur Loutrel, après lecture des enquêtes de Dives, de Périers, de Grangues, de Brucourt, il est décidé d’entamer les travaux.
Le 14 février 1892, travaux de réalisation et installation de trottoirs, et de caniveaux. 16 avril 1892, continuation de la construction de trottoirs et de caniveaux, avec pavage jusqu’au pont sur la Dives. Raccordement avec les trottoirs pavés de l ‘ avenue de la Mare.
24 juin 1893, le Maire de Cabourg, attire tout spécialement l’attention des Conseillers, sur les conséquences de la sécheresse, sur la « Source Martine ».
C’est le 8 avril 1894, que la Municipalité de Cabourg, demande au Préfet du Calvados , l’autorisation pour l’ouverture d’un 2ème bureau de tabac.
À la séance du 10 juin 1894, après voté la subvention à la Compagnie Decauville des tramways, pour la mise en service ; le Conseil Municipal demande en contre partie la pose de contre rails sur la bordure de la route de Caen à Dives, et sur la traversée du pont.
Le 24 septembre 1894, numérotage des maisons, avenue de la Mare.
Le 14 octobre 1894, accord pour l’embellissement de la place de l’église.
Numérotage des propriétés bâties, des avenues de la Mare, du Casino, de l’embarcadère et de la route de Caen, décidé le 24 septembre 1894.
Le 28 avril 1895, un budget de 2225 fr. est voté par le Conseil, pour l’élargissement de la route de Caen, avec le déplacement de la Gare des Tramways de 35 à 40 m, en direction du pont.
Monsieur le Maire de Cabourg, expose le 6 octobre 1895, au Conseil Municipal, réunit en session ordinaire, que par décision préfectoral en date du 3 février 1894, autorisant la Municipalité de Cabourg à acquérir des « Sources d’ Hermel », et les délibérations du 2 juin 1985, les travaux de captation sont commencés.
Les travaux s’élèveront à 6.000 fr. dont 843,75 d’imprévus, le Conseil décide, que compte tenu la particularité de ces travaux, et l’urgence, que les fonds soit prélevé sur les articles 26, du budget additionnel.
Suite aux délibérations du Conseil en date du 19 février 1893, le 8 juillet 1896, à l’unanimité il est décidé l’élargissement du pont de Cabourg sur la Dives, et l’attribution d’une somme de 7.400 fr. pour règlement des travaux.
À la demande du Préfet du Calvados, suites à de très nombreuses doléances, le 4 juillet 1896, le Maire de Cabourg présente au Conseil Municipal, le projet préfectoral d’élargissement du pont sur la Dives, dit « Pont de Cabourg ».
Le Conseil vote à l’unanimité du budget de 7.400 fr.
28 avril 1898, travaux de prolongement des égouts place de la Mairie, éclairage, et établissement de deux massifs floraux de chaque côté du perron.
Dans une 2ème liasse de 654 pièces éparses, nous allons nous efforcer d’en suivre l’évolution jusqu’au dimanche 13 août 1911.
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen, régularisé et signé par le Maire daté du 15 mai 1896 :
La fusion du Quartier des Dunes et du Haut Cabourg est désormais réalisée,
- la population de Cabourg compte 345 maisons construites, pour 372 ménages, pour un total de 1.365 habitants.
Le Bas Cabourg, sur la partie gauche, à l’entrée du pont, de la route Caen-Dives-Houlgate, oscille à :
- 31 maisons ; 31 ménages ; 106 habitants,
Soit, ,
- 8 cultivateurs-herbagers,
- 1 cafetier-épicier,
- 5 journaliers,
- 6 propriétaires-herbagers,
- 2 maraîcher,
- 5 pêcheurs.
Nous avons vu, que jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, l’habitat du villageois cabourgeais avait sensiblement gardé le colombage associé à la terre battue, le chaume, et son plan irrégulier d’inspiration nordique. Les nouvelles constructions, s’organisent autour du Casino - Grand Hôtel qui ont déterminé la tendance, avec une influence très parisienne, et un goût prononcé pour la pierre taillée.
Le 29 avril 1900, il est décidé par le Conseil Municipal de Cabourg, d’établir des trottoirs et des caniveaux sur la place de l’église. Lors de la même séance, et suite à une enquête de commodo et incommodo décrêté par la Préfecture du Calvados session à la commune de Cabourg des avenues de la Société Thermale. Nous remarquons que lors de cette séance du Conseil l’appellation « avenue de la Mer », a remplacé « avenue de la Mare » ( document 265 ).
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen, régularisé et signé par l ’Adjoint délégué daté du 17 mai 1901 :
Désormais,
- Cabourg c’est 357 maisons construites ; 462 ménages résidents ; 1544 habitants,
- le Vieux Cabourg : 26 maisons ; 31 ménages ; 100 habitants.
Considérant qu’au bout de 30 ans, après remboursement des prêts la commune restera propriétaire des locaux, et que ceux-ci seront loués à l’administration des P.T.T. 1.800 fr. par an avec un bail ferme de 28 ans ; le Conseil autorise le Maire à négocier auprès du Crédit Foncier un prêt de 30.950 fr. sur 30 ans, à partir de 1902.
Dans la même séance, il est décidé de poursuivre l’installation de trottoirs et de caniveaux dans les anciennes avenue de la Société Thermale, et l’avenue de la Pointe.
Suite aux pourparlers du Directeur des Postes et Télégraphes, avec la Municipalité de Cabourg, le 4 novembre 1901, le Maire expose aux Conseillers, qu’un accord est intervenu pour l’édification d’un nouvel immeuble destiné aux Postes et Télégraphes. Le projet a été confié à Monsieur Manclerco, architecte à Dives, pour un coût de 32.000 fr.
Dans la même séance, il est décidé que l’adduction en eau potable serait étendu au Bas-Cabourg « Vieux Cabourg » ; que Monsieur Ch. Bertrand, maire de Cabourg est en pourparlers avec la Direction Générale des Chemins de fer de l’Ouest pour l’obtention de deux express supplémentaires Paris - Cabourg via Mézidon, l’un le matin, l’autre le soir. À l’unanimité les Conseillers approuvent.
Lors de la séance du Conseil Municipal de Cabourg le 30 novembre 1901, après étude des plans, et l’examen des devis s‘élevant à 30.450 fr., le Conseil autorise le Maire à acheter 500 m2 de terrain pris dans l’angle de l’herbage situé face à la Mairie ; dans le but de construire un nouveau bureau de Postes, Télégraphes et Téléphone.
Une somme de 5.000 fr. est votée pour payer cet achat, à laquelle, 500 fr. supplémentaire sont alloués pour le règlement des frais. Le 10 janvier 1902, le Maire de Cabourg, informe que le terrain pour la construction de l’Hôtel des Postes et Télégraphes est acheté.
Le mercredi 19 août 1902, les Conseillers, sont informés qu’une réunion du Conseil Municipal de Cabourg aura lieu le dimanche 24 août 1902 ( ….à 2 heures du soir….), en la salle des séances ordinaires de la Marie . Ils auront à délibérer sur une offre de Monsieur Chevrel, ingénieur à Dives, proposant l’installation d’un éclairage électrique sur les voies publiques de Cabourg, Dives, Beuzeval et Houlgate, et de l’installation d’un tramway électrique desservant ces différentes localités. À la session du 30 août, le Conseil après avoir accepté les propositions de Monsieur Chevrel, demande néanmoins que soit adressé à la Compagnie du Gaz de Cabourg, d’avoir à transformer l’éclairage public à gaz de la ville de Cabourg, en éclairage électrique aux mêmes conditions que celles proposée par l’ingénieur de Dives, Monsieur Chevrel.
À la demande de Monsieur Lamy, le Conseil reporte cette étude à la prochaine session.
Réuni par convocation le 30 août 1902, le Conseil Municipal examine, le dossier complet de l’éclairage électrique de la nouvelle ville de Cabourg. Après délibérations, il autorise le Maire à conclure le contrat proposé par Monsieur Chevrel, en y joignant l’électrification du tramway, et d’obtenir de la Compagnie de gaz, que l’éclairage électrique soit délivré au même prix que le gaz.
Recensement des dentellières dans la commune de Cabourg le 2 juin 1903, suite à la lettre préfectorale du 20 mai 1903. Cette enquête prouve qu’il existait à cette date 5 dentellières confirmées à Cabourg.
Le 16 juillet 1904, le Conseil Municipal donne acte de la remise en état de l’embarcadère sur la Dives.
Monsieur le Maire de Cabourg soumet le 13 juin 1905, à l’approbation du Conseil , une offre de goudronnage, par un procédé nouveau mis au point par la Société la Générale de Goudronnage ; seul moyen efficace de lutter contre la poussière l’été, la boue pendante la mauvaise saison. Le Conseil donne son accord, pour un premier traitement sur une partie de la route de Caen et de l’avenue de la Mer ; principal accès à la Station. Les travaux commencerons le 15 juin 1907. Le 7 juin 1910, compte tenu des avantages du goudronnage, le Conseil fait prolonger celui-ci jusqu’au-delà du Champ de Course et sur la route du Home.
Le 23 septembre 1905, le Conseil Municipal de Cabourg, donne son accord pour le règlement de la somme de 430 fr. pour l’année 1906, et le raccordement de la ville, au réseau téléphonique.
Lors de la réunion du Conseil Municipal, à laquelle avait été convié les habitants de Cabourg le 7 juin 1910, un accord unanime s’est manifesté pour l’extension de l’éclairage public électrique à toute l’agglomération et, son prolongement à de très nombreuses villas particulières.
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen, régularisé et signé par l ’Adjoint délégué daté du 20 avril 1906 :
Cabourg est effectivement devenu une « Station Balnéaire »,
357 maisons , dont 336 fermées ou inhabitées ; 497 ménages domiciliés ; 1752 habitants, et une infrastructure complète.
- le Vieux Cabourg, encore dénommé quelquefois « Bas Cabourg » : 23 maisons, dont 2 fermées ; 29 ménages ; 100 habitants.
soit au total 380 maisons, non compris les ateliers, ou les bâtiments à usage artisanaux ou commerciaux ; 526 ménages ; 1852 habitants.
Suite à la succession de la « Société des Bains de Cabourg », ayant elle-même succédée à la « Société Thermale de Cabourg », Monsieur Charles Bertrand, propriétaire à l’époque, et Messieurs Derbanne et Cahen, administrateurs judiciaires de l’ancienne Société Thermale, formule une requête à la Municipalité de Cabourg. C’est le 10 novembre 1907, que le Conseil Municipal de Cabourg penche sur la demande d’un projet de reconstruction d’un nouveau Casino de 14.922 m2, en lieu place des 13.000, de celui existant. Le 10 octobre 1908, le Conseil Municipal de Cabourg donne son accord pour la mise en chantier pour l’édification du nouveau Casino, et l’aménagement du parc. 12 février 1909, début des travaux.
Dimanche 17 mai 1908, Monsieur Bertrand Charles par 13 voix contre 2 à Monsieur Baudry Ernest, sur 16 votants. Monsieur Mézanger André a été élu adjoint par 10 voix contre 6 à Monsieur Gougy Emmanuel.
- L’État nominatif des habitants de la commune de Cabourg, canton de Cabourg, arrondissement de
Caen, régularisé et signé par l ’Adjoint délégué daté du 10 avril 1911 :
désormais la dénomination « Les Dunes » - ( réf. Cadastrale : 3 P 1977 072 073 et 3 P 1977 074 075 ), a disparu au profit de l’appellation le « Haut Cabourg », qui en réalité est la : Ville nouvelle - la Station Balnéaire.
En 1911 :
- Cabourg ville : 735 maisons construites, dont 365 habitées occasionnellement, pour 539 ménages, et 1868 habitants dont 5 étrangers.
- le Vieux Cabourg, ex-Bas Cabourg : 23 maisons, et 2 fermées, pour 26 ménages et 89 habitants.
La commune de Cabourg recense : 760 maisons construites, et 9 en cours de construction ; 555 ménages domiciliés dans la commune ; 1957 habitants.
La décision d’agrandir le cimetière le 18 juin 1911, étant devenue crucial, du fait l’important accroissement de la population, Monsieur le Maire est invité à reprendre contact avec Monsieur Tardiff, propriétaire riverain de l’actuel cimetière, pour l’acquisition par la Municipalité, d’une parcelle.
Monsieur Bertrand Charles, maire, président la session du Conseil Municipal de Cabourg, le 7 octobre 1909, rejette avec la majorité des Membres dudit Conseil , les délibérations du 19 septembre 1909 de l’Assemblée Générale des propriétaires en vue de la cession de la gestion de la digue à la commune de Cabourg, et la reprise d’un passif évalué à 40.000 fr. ;
- même séance, une enquête commodo et incommodo a été ouverte pour l’acquisition d’un terrain pour la construction d’un 2ème réservoir, de captage de la source Brunet ; destiné à l’amélioration du service des eaux ;
- même séance, règlement définitif des comptes de la Société Thermale, suite au décès de Monsieur Morin, à Bavent, administrateur des rues et avenues de la ville de Cabourg appartenant à la Société Thermale, ou à la Société des Bains de Cabourg ;
- même séance, installation du téléphone à la Mairie ; étude d’un projet pour un raccordement direct avec Paris.
Le 7 juin 1910, le Conseil Municipal et le Maire de Cabourg, donnent leur accord à la proposition de Monsieur Ruhl, d’étendre l’utilisation du réseau électrique aux particuliers qui font la demande.
Le 13 juin 1910, étude de l’installation d’un 2ème réseau téléphonique Cabourg - Caen ; le 27 août 1910, suite du projet de la généralisation de l’éclairage public et privé.
Réunion extraordinaire du Conseil Municipal, par et sous la présidence de Monsieur Bertrand, maire, le 7 octobre 1910, suite à la demande de concession pour l’exploitation et la distribution de l’énergie électrique sur le territoire de la commune de Cabourg, par Monsieur A. de Marchena, Ingénieur des Arts et Manufactures, demeurant à Paris, rue d’Isly, n°5 ; accompagné par Monsieur Villotte, ingénieur en chef du Calvados.
Le mardi 18 avril 1911, acceptation définitive des devis descriptifs et estimatifs, plans est donné à Monsieur Marchena, création de la « Société d’électricité du littoral normand ».
Jeudi 22 juin 1911, achèvement des travaux de captage, et de la construction du 2ème réservoir ; la « Maison des pneus Michelin », offre gratuitement des plaques et leurs supports, « ……pour prévenir autant que possible les accidents causés par la vitesse des automobiles ».
Décret du 15 juillet 1914, érigeant Cabourg en Station Climatique - Journal Officiel du 21 juillet 1914, p.6622.
Le 25 novembre 1919, le Maire de Cabourg, assisté du Conseil Municipal, étudie une demande formulée par l’administrateur du Grand Hôtel, pour une participation financière de la Commune aux frais engagés pour le goudronnage des allées du jardin public,
- 1914 : 1098,15,
- 1919 : 1989,75,
Total de : 3087,90.
Monsieur le Maire, fait remarquer qu’un accord avait été passé, pour un concours ne pouvant excéder 50%.
Jeudi 26 février 1920, accord pour la construction d’épis sur la plage.
À la séance du Conseil du 26 juin 1920, le Maire de Cabourg, informe l’ensemble de l’Assemblée des Conseillers réunis, que Cabourg, que Cabourg est maintenu et confirmé dans son statut de « Ville Station balnéaire », et qu’à ce titre qu’une « taxe de séjour », sera imposée suivant la loi du 24 septembre 1919 et du décret du 4 mai 1920.
Session du 23 décembre 1920, les Conseillers et le Maire étudient un projet de Monsieur Brun Gaëtan, du goudronnage des rues et avenues de Cabourg, qui ne le sont pas, pour lutter contre la poussière. ; à la même séance, il propose l’embellissement de l’entrée de la ville, par la création d’un jardin public à l’entrée droite, pour une dépense de 230.652 fr.
Le Conseil vote le principe d’un emprunt au Crédite Foncier. ; à la même séance ledit Conseil votre une somme de 5.885 fr. pour l’habillement des pompiers.
Par décision du Conseil Général du Calvados, le 27 septembre 1926, Monsieur Charles Bertrand, a été fait chevalier de la légion d’honneur, au titre de créateur et Maire de Cabourg depuis 30 ans.
Le Conseil Municipal de Cabourg a décidé le 27 juillet 1927 de contribuer pour 25.000 fr. aux travaux de remise en état de l’église et du clocher, évalués à 209.455 fr.
Au mois de décembre 1931, a commencé la réfection systématique du G.C.34 - Caen-Honfleur, par Cabourg-Dives. Une par de la traversée de Cabourg et de Dives ont été rechargées en tarmac.
Article paru dans le n° 11, de novembre 1936 de « Le Gaz et l’ Électricité », Organe mensuel des intérêts de l’industrie gazière fondé en 1857 par Émile Durand,
- p.189 : « à vendre à Cabourg, installation complète de gazéification intégrale « Tully, puissance 2.100 m3 par 24 heures, avec carburateur et surchauffeur, « commande mécanique, visible à l’ancienne usine à gaz de Cabourg - Prix très « intéressant.
- S’adresser à : Compagnie Elbeuvienne d’Éclairage à Elbeuf ( Seine-Inférieure ).
Dans cette 2ème partie, nous nous sommes efforcés d'évoquer la naissance et l'évolution d'une véritable, rayonnante ville, élégante Station balnéaire.
Cabourg, le temps des " Romantiques ", peut être considéré comme la 3ème parie / le 3ème volet d'un triptyque.
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Dépôt légal à la Bibliothèque Nationale de France à Paris
n° DLE-20121119-64486 ; le 19 novembre 2012
Tous droits réservés
le 2 décembre 2013
dernière mise à jour le 11/12-2013
Merci pour cet article très intéressant.
RépondreSupprimerJe recherche depuis des années l'origine de la Ferme d'Osseville et de la rue d'Osseville. Au cours de la lecture de votre article j'ai relevé en 1872 :
Château d’Osville : 1 maison - 1 ménage - 3 individus.
Pourriez vous me renseigner ou m'indiquer où je pourrais obtenir ces renseignements. Par avance merci.
Odile DOZEVILLE